Préserver Versailles de la Barbarie:
Vague de nausée montante anti-Murakami,

Michel CLOUTIER Éditeur, fondateur Journal Québec Presse VERSAILLES — Le samedi 4 septembre 2010
À la bonne heure! Le château de Versailles qui élargit le plaisir fabuleux des yeux jusqu'aux vastes panoramas historiques de la lucidité de l'esprit royal français du Roi-Soleil, gagne désormais du terrain contre l'intrusion de la lourde odeur rance de l'art contemporain, venue s'afficher dans les salons royaux.
Une triste bonne humeur qui imite la joie La "Coordination Défense de Versailles"a fois Le transfert affairé des valeurs aux moyens contamés iésbs ;A
La machine de guerre contre l'art contemporain au château de Versailles est relancée
NDLR: LES SOUS-TITRES SONT DU JOURNAL QUÉBEC PRESSE
Communiqué de presse Coordination Défense de Versailles du 2 septembre 2010 MURAKAMI. Sur les nerfs, M. Aillagon, conservateur en chef de l’Ancien Régime, fustige les défenseurs du château de Versailles
Selon la dépêche de l'AFP du 28 août 2010, ci-jointe, l'action de Résistance culturelle, lancée en 2008 par la Coordination Défense de Versailles, fait boule de neige en France, « le scénario semble se répéter ».
Mais il n’en est rien
Mais il n’en est rien puisqu’après le désaveu de l'exposition de Koons dans les Grands appartements royaux, par 95 à 99 % des touristes et par le propre Ministre de la Culture Christine Albanel;
Photo: Christine Albanel Ministre de la Culture.
— après la volte face de Drouot, avec JJ. Aillagon, devant remplacer l'art « contemporain » par l'art « actuel » ;
— après l'interdiction de l'exposition "Our Body", profanant le corps humain ;
— après le retrait des ferrailles Clara Clara défigurant les jardins des Tuileries ;
— après l'effondrement de la mascotte de François Pinault à la foire de Bâle, au cri sans appel d' "Exit Koons !" ;
— après le séisme de l'art contemporain "à la Koons" au profit des "valeurs sûres" (- 40% au minimum avoué...) ;
— après l'enquête de Ben Lewis "The great contemporary bubble" (« L'Art s'explose » sur ARTE) déniaisant l'art de faire monter la cote en réseau ;
— après le flop du Corbill'Art Veilhan ; après les deux plaintes à la DCCRF de "Louvre pour tous" et du Syndicat National des Professions du Tourisme (SNPT CFE-CGC) ;
— après la découverte d'Olivier de Rohan déclarant au Figaro que Versailles est un "Symbole"... ;
— après le retrait des deux masques profanatoires de l’exposition Barceló de la chapelle du palais des papes d’Avignon ;
— après surtout l’engagement de Jean-Jacques Aillagon de ne plus jamais faire d’exposition d’art officiel dans les Grands appartements royaux du château, engagement tenu avec Xavier Veilhan ;
— après la chute de 14 % du tourisme en France et le repêchage in extrémis de M. Aillagon par le Président Sarkozy ;
— après tous ces « flops » de la nouvelle politique culturelle « à la koons » de confrontation entre l’art classique et l’art contemporain, plus rien ne pourra jamais être comme avant.
Jean-Jacques Aillagon sur les nerfs
Sur les nerfs de ce fait, Jean-Jacques Aillagon ne peut plus, désormais, s’en tenir à la ritournelle de vieux slogans rassis, recuits avec ses maîtres à penser d'Euro RSCG, aux préjugés et stéréotypes idéologiques du microcosme new-yorkais, à son habituelle autosatisfaction de composition. Affaibli par la première campagne anti-Koons, incapable d’apporter la réponse strictement culturelle qui s’impose à la vague de nausée montante anti-Murakami, voyant en lui une sorte de récidiviste culturel ayant rompu son engagement de respect des Grands appartements royaux, l’apprenti sorcier AillaKoons s’invente aujourd’hui, par AFP interposée, un nouvel ennemi « politique » à invectiver, avec la complicité objective de « Versailles mon amour ».
Oubliant qu’en jouant Louis XIV...
Oubliant qu’en jouant Louis XIV, à Versailles – symbole même de la royauté qui fait de lui le conservateur en chef, de fait, de l’Ancien Régime ! – le Président locataire du château ne perçoit pas son ridicule de fustiger la nostalgie des « conservateurs » de « l’Ancien Régime » qui fait de la France la première destination touristique au monde et de Versailles sa jeunesse et son enchantement...
En fait de nostalgie
En fait de nostalgie, à Versailles qui ignore le flirt permanent d’Aillagon avec « l’aristocratie » ? Le fait qu’il a fait célébrer un Te deum … pour sa nouvelle nomination (sous couvert de commémoration des 300 ans de la chapelle…) ?
Qui n’a lu sur son invitation la photographie1de l’inscription surplombant les orgues de la chapelle du château « DOMINE SALVUM FAC REGEM » ( Dieu sauve le roi !, hymne royal célébrant l’Ancien Régime et traduit en « God save the Queen » anglais ! ) ? Qui ignore ses propos, en privé (dans son bureau), sur l’attachement de sa famille et de lui-même à la royauté, voir au légitimisme … ?
1 Voir ci-dessous la photo extraite de l'invitation d'Aillagon
"L'hôpital se moque de la charité"
Dans ces conditions, dans sa vindicte de composition contre les conservateurs nostalgiques de l’Ancien Régime, faut-il voir l’hôpital qui se moque de la charité, une posture démagogique ou bien un conservateur égocentrique de l’Ancien Régime qui voudrait en garder tous les profits et privilèges pour lui seul, aux frais du contribuable révolté, apolitique, qu’il stigmatise imprudemment comme « conservateur »?
Vous voulez préserver Versailles de la Barbarie, répondez à l’Appel de la COORDINATION DEFENSE DE VERSAILLES qui, depuis 2008, mène le combat contre la guerre déclarée à Versailles à l’Intelligence, à l’Art français et à la Civilisation universelle dont la France est le modèle depuis trois siècles.
Contact presse : euclidien@orange.fr et tel : 06 50 50 45 19
Site : coordination-defense-de-versailles.info
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Le Monde, Paris
Polémique avant l'exposition Murakami à Versailles | 02.09.10 | 18h09 • Mis à jour le 02.09.10 | 18h09
La machine de guerre contre l'art contemporain au château de Versailles est relancée. Deux collectifs, Versailles mon amour et Non aux mangas - Contre les expositions dégradantes au château de Versailles, affûtent leurs armes avant l'exposition consacrée à l'artiste japonais Takashi Murakami. Du 14 septembre au 12 décembre, l'une des stars les plus cotées de l'art contemporain, dont l'oeuvre est inspirée des mangas, investira les Grands Appartements du château, la galerie des Glaces et le jardin, pour y présenter vingt-deux sculptures et peintures, dont onze ont été créées spécialement pour l'exposition.
Pour la plupart, les opposants sont les mêmes qui, en 2008, avaient tenté de faire interdire l'exposition de l'Américain Jeff Koons au château du Roi-Soleil. En vain : ils avaient été déboutés par le tribunal administratif de Versailles, puis par le Conseil d'Etat. Ils n'étaient pas partis en croisade, en revanche, contre Xavier Veilhan, invité au château en 2009. Est-ce parce que l'artiste avait installé presque toutes ses oeuvres, tel son carrosse mauve, dans le jardin ? Ou parce qu'il est français ? Président de l'Etablissement public du château de Versailles, Jean-Jacques Aillagon dénonce un "activisme aux relents xénophobes". Les deux camps protestataires partent en ordre dispersé. Chacun a sa pétition et son mode opératoire : Versailles mon amour prépare une manifestation, Non aux mangas a l'intention de saisir la justice. Versailles mon amour compte parmi ses porte-parole Anne Brassié, chroniqueuse littéraire sur Radio Courtoisie, Eric Martin, étudiant à l'université Paris-II-Assas ou Anne Auger, qui se présente comme "organisatrice de salons littéraires et de festivals". Ce collectif ne rejette pas en bloc l'art contemporain à Versailles. "Si Jean-Jacques Aillagon veut faire du beurre, qu'il installe Murakami à l'Orangerie, qui est vide. Mais pas dans les appartements royaux. Vous peindriez sur les lèvres de la Joconde ?", s'indigne Mme Auger. DESCENDANT DE LOUIS XIV Versailles mon amour a brandi comme repoussoir quelques oeuvres de Murakami à connotation sexuelle, comme ce Lonesome Cowboy (1998) en pleine éjaculation, alors que cette sculpture ne figure pas dans l'exposition. M. Aillagon y voit "une obsession du sexe assez caractéristique des milieux de l'extrême droite". De son côté, Non aux mangas a été créé à l'initiative d'Arnaud-Aaron Upinsky, président de l'Union nationale des écrivains français, et a reçu le soutien du prince Sixte-Henri de Bourbon-Parme, l'un des descendants de Louis XIV. S'appuyant sur le Code de la propriété intellectuelle, M. Upinsky estime que "le chef-d'oeuvre de Versailles doit être vu tel que Louis XIV l'a conçu". Utiliser le château comme "faire-valoir" de Murakami constitue un "outrage à l'oeuvre de Louis XIV". "On met notre patrimoine culturel au service d'intérêts étrangers. Jean-Jacques Aillagon joue les châtelains, toujours dans les jupes de la noblesse. En même temps, il promeut un art officiel new-yorkais alors que nous avons 40 000 artistes français marginalisés", dénonce M. Upinsky. New-Yorkais, Murakami ? "C'est un composite new-yorkais, japonais, un pilleur de mangas. Ce n'est pas parce qu'on a les yeux bridés qu'on est japonais." Curieusement, M. Aillagon vient d'annoncer que les prochaines expositions d'art contemporain n'auraient plus lieu dans les appartements royaux du château.
Aux opposants qui saluent "une petite victoire", le président de l'établissement public réplique sèchement : "Je ne cherche pas à leur faire plaisir. Mais on peut envisager d'autres lieux, comme l'Opéra royal, pour éviter la routine." Et la polémique ?
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