"Laissez la Lumière du Christ entrer en vous" CARMEN HUMPHREY: 200 VISIONS, DES MILLIERS DE GUÉRISONS DANS LE MONDE
L'Esprit-Saint lui dicte une prière de guérison pour le monde entier Par MICHEL CLOUTIER Éditeur, fondateur, journaliste-écrivain JOURNAL QUÉBEC PRESSE, SHAWINIGAN, QUÉBEC — Le lundi 14 novembre 2011 Tirée de son sommeil à 2h30 du matin, Carmen Gareau-Humphrey, une humble mère de famille vivant alors dans l'anonymat, dût se lever et se rendre à la cuisine. Elle prit un crayon et écrivit d'un trait, sans rature aucune, sur une feuille blanche, une éblouissante prière de guérison dictée par l'Esprit-Saint lui-même. PHOTO: Carmen Humphrey, à l'Église Assomption de Shawinigan, au Québec, le jeudi 10 novembre 2011. Cliché Michel Cloutier.
C'était en 1995, à Saint-Isidore-de-Bellevue, village canadien-français de la petite province anglaise de Saskatchewan dans les prairies de l'Ouest du Canada.
"Ce soir là, raconte-t-elle dans son émouvant témoignage, j’ai passé une nuit pas mal agitée: tourne d’un bord, tourne de l’autre. À 2h30, quelque chose me poussa à me lever et à écrire quelque chose. Pendant cinq ans, mes enfants, lorsqu’ils étaient petits, m’ont réveillé toutes les nuits aux deux heures et, à chaque fois, je ne voulais jamais me lever. J’ai pris ma couverture et me suis bien emmaillotée dedans en me disant que si je ne bougeais pas, je me rendormirais. Mais, j’ai entendu: «Sois obéissante, sois obéissante!» Ça résonnait tellement fort dans ma tête que j’ai fait revoler la couverture et me suis dit: «D’accord!» Je me suis levée et suis allée dans la cuisine sans savoir ce que je faisais. J’ai pris un morceau de papier et, en quelques minutes, j’avais écrit une prière incroyablement belle avec des expressions que je n’avais jamais utilisées auparavant dans ma vie. Je l’ai regardée et me suis dit: «C’est tellement beau!» Cette prière était dans ma tête. Je suis retournée me coucher et j’ai prié pour les deux garçons sur lesquels je n’avais pas prié, pour mon père qui était en train de devenir aveugle, pour des personnes qui ont le cancer, pour des personnes qui souffrent d’allergies; j’ai prié jusqu’à 5h30 du matin. Le lendemain avait lieu le Cénacle chez la dame, à 1h. (...)" Des tournées dans le monde: France, Angleterre, Irlande, États-Unis, etc. :
Dans sa toute dernière tournée de novembre 2011 en terre québécoise, de passage à l'Église Assomption de Shawinigan, (photo) au coeur du Québec, Carmen Humphrey a exhorté les quelque 150 personnes venues l'entendre, de "laisser la Lumière du Christ passer en vous." C'est en 1998 que cette dame dont la simplicité du coeur et l'humour sont attachants, fut visitée par le Ciel, bénéficiant de visions célestes multiples (plus de 200), maintes fois rattachées aux miracles de guérision et de soulagement de l'âme et du corps de ces centaines de personnes mises sur son passage.
Guérisons totales, immédiates et sans récidive Si bien, que durant les onze permiers mois de sa mission, elle sera visuellement témoin de 150 cas de guérisons, parfois totales, immédiates et sans récidive, à la faveur des journées et des soirées qu'elle animait sous l'intercession de la Vierge-Marie et la mouvance de l'Esprit-Saint. Voyante malgré elle, Carmen Humphrey rappelle que seule la récitation du chapelet peut changer le cours de l'Histoire du monde et l'histoire personnelle des gens. "Quand nous récitons le chapelet, nos vies changent", dit-elle. Et que dire de l'Eucharistie: c'est le plus grand des miracles. Il ne cède en rien la création de l'univers par Dieu le Père. Photo: L'imposition des mains favorise une pénétration divine de la puissance de l'Esprit-Saint. Photo, Église Assomption. Voici le cheminement fabuleux de Carmen Humphrey
Je m’appelle Carmen Humphrey et je viens d’un petit village canadien français qui s’appelle St-Isidore-de-Bellevue, en Saskatchewan, et qui se trouve à environ 100 kilomètres de Saskatoon. Ohoto: Le village de Saint-Isidore-de-Bellevue dans les prairies canadiennes. Je ne vous ennuierai pas avec les détails de ma jeunesse, parce que mes premières années ont été très heureuses. Nous étions pauvres mais nous ne le savions pas. On s'est toujours senti aimés et en sécurité. J’ai fait mes études pour devenir infirmière licenciée et j’ai travaillé à la City Hospital et à l’hôpital Royal University dans la salle d’opérations, dans les salles d’observation, et finalement aux soins intensifs. J’ai également travaillé dans des maisons pour personnes âgées. J’en suis à mon deuxième mariage et je suis très heureuse. Lors de mon premier mariage, j’ai été victime d’abus. Mon premier mariage a été annulé par l'eglise. Mon mari Scott et moi avons deux garçons, Michael qui a 18 ans, et Stéphan qui a 17 ans. J’ai toujours cru en Dieu. Étant jeune, j’étais fidèle à la pratique religieuse mais, quand je suis partie de la maison, je n’étais plus aussi fidèle à la messe du dimanche. Je croyais en Dieu, mais je pensais parfois qu’il m’avait abandonnée. En 1984, j’ai eu un accident de voiture. Photo: La main stigmatisée de saint Padre Pio dont le sang laisse apparaître le visage du saint italien. Cliché pris à l'Église Assomption de Shawinigan, ce jeudi 10 novembre 2011. Suite à l’accident j’avais de gros maux de tête. J’avais souffert d’un traumatisme cervical et mes maux de tête étaient douloureux à un point tel que je ne pouvais pas travailler. En 1988, ma soeur apprit qu’elle avait le cancer. C’était un cancer rare et elle a beaucoup souffert. En juillet 1989, le Père Émilien Tardif est venu en Saskatchewan. Il est décédé maintenant. Il a célébré une messe de guérison à l’église St. Patrick. Il y avait beaucoup de monde: l’église était pleine. Ma mère avait demandé que nous y allions tous pour prier pour ma soeur. Bien que je ne savais pas trop si je croyais aux miracles et aux guérisons, j’y suis allée car, quand notre mère nous demande de faire quelque chose, on le fait! Je me suis mariée en 1988 et je suis devenue enceinte en 1989. J’avais des maux de tête à tous les jours et, souvent, deux fois par jour. Je ne voulais pas aller à cette messe de guérison, mais j’y suis allée quand même. Nous étions en haut, dans le jubé, dans cette vaste église, quand le Père Tardif a commencé à “parler en langues”. Je n’avais jamais entendu ça de ma vie. J’ai pensé: «Mon doux, c’est étrange, mais très touchant.» Et j’ai commencé à pleurer. Je me sentais au Ciel, et comme si j’entendais les anges chanter. Photo: Deux encadrements sous vitre contenant une mèche de cheveux du saint Padre Pio et la photo d'une de ses mains stigmatisées. Quelques minutes plus tard, j’entendis le Père Tardif qui disait: «Quelqu’un est guéri de l’arthrite dans l’épaule gauche» et une personne s’est mise debout. Pendant environ 30 minutes, il a prié en langues et à tout bout de champ, il s’arrêtait pour annoncer: «Quelqu’un est guéri de ceci, quelqu’un est guéri de cela.»
Un peu partout dans l’église des personnes se levaient debout. Encore une fois je me suis dit: «Je ne crois pas en tout cela. Ils doivent s’être parlés entre eux avant!» Je ne voulais même pas être là il faisait très chaud dans l’église et j’étais enceinte. Tout à coup, le prêtre a dit: «Quelqu’un qui souffre de beaucoup de maux de tête depuis quelques années ressent maintenant beaucoup de chaleur dans le cou.» Eh bien, je ressentais beaucoup de chaleur dans mon cou, mais je n’étais pas pour me mettre debout et dire: «C’est moi!» Je me suis dit que ça devait être parce que j’étais enceinte, que j’avais les cheveux longs, et que c’était le mois de juillet. Alors, je n’ai rien dit. Après cette messe de guérison, je n’ai plus jamais eu mal à la tête. Pendant cinq années, j’avais eu ces maux de tête de façon presque constante, et puis, tout à coup, plus de maux de tête! J’ai tout de suite su dans mon coeur que c’était un miracle, car je savais combien mes maux de tête avaient été intenses. Je l’ai dit à personne parce qu’ils auraient pensé que j’étais en train de devenir folle. Vous savez, on ne parle pas de ces choses-là juste comme ça. Je n’ai rien dit à personne. Seul mon mari le savait. Puis, le 15 juillet 1991, ma soeur Juliette est décédée. J’ai commencé à me dire: «Le Seigneur m’a guéri et il ne l’a pas guérie, même si elle était beaucoup plus malade que moi. (Je n’ai pas été aussi reconnaissante pour cette guérison que j’aurais dû l’être.) Photo: Le père Émilien Tardif. J’ai commencé à demander à l’Esprit Saint de m’aider, de me rendre plus reconnaissante, de faire de moi une meilleure épouse et une meilleure mère, une meilleure soeur, une meilleure fille et un bon exemple pour tous ceux que je rencontrerais. Je lui ai aussi dit de se servir de moi s’il avait besoin de moi. Je ne voyais vraiment pas comment l’Esprit Saint pourrait se servir de moi, car je suis une mère à la maison, je ne vois jamais personne, je ne fais jamais rien et je ne vais jamais nulle part. Mais faites attention à ce que vous dites quand vous priez, car ça pourrait fort bien vous arriver. Je me suis mise à lire sur les apparitions de Fatima, Lourdes, Medjugorje et tous les messages. Je me disais: «Oh! mon doux! nous nous dirigeons tout droit vers l’enfer, car personne ne vit tous ces messages, personne! Nous sommes tous devenus indifférents par rapport au Seigneur. Nous vivons sans nous poser de questions sur les conséquences de nos actions. Il est quelqu’un vers qui nous nous tournons quand nous avons un besoin ou quand nous sommes très souffrants, ou lorsque nous sommes vraiment désespérés, à ce moment-là, nous faisons appel à lui.» Je me suis dit: «Je dois commencer à prier pour ma famille, pour mes amis et pour la conversion des pécheurs. Je dois commencer à dire le chapelet.» Le Rosaire était la prière la plus puissante que je connaissais à l’époque. Depuis, j’ai appris que dire un seul Je vous salue Marie avec le coeur peut convertir une âme, sortir une âme du purgatoire et lui permettre d’entrer au Ciel, mettre fin à une guerre ou changer le monde. Voilà la puissance d’un seul Je vous salue Marie. Je me disais donc: «Je dois commencer à réciter le chapelet.» Je n’aime pas dire le chapelet toute seule, car j’ai beaucoup de difficulté à me concentrer. Alors, j’ai commencé à demander à des personnes: «Voudriez-vous que l’on se rencontre une fois par semaine pour réciter le chapelet?» Personne ne voulait réciter le chapelet avec moi. Tout ceci se passait entre 1991 et 1995. En septembre 1995 avait lieu la levée de fonds annuelle de l’évêque. Une femme merveilleuse et sa fille vinrent chez moi. Pendant notre conversation, j’ai dit, «Savez-vous, je suis à la recherche de quelqu’un avec qui réciter le chapelet et personne ne veut le faire. Jeannette répondit: «Je vais réciter le chapelet avec toi.» J’ai répondu: «C’est merveilleux!» Alors, dès cette semaine-là, nous avons commencé à dire le chapelet ensemble une fois par semaine. Nous allumions une bougie et c’était très calme et paisible. Chaque semaine nous nous rencontrions pour prier le chapelet. Durant le mois de février 1996, le carême a commencé et nous nous sommes dit que nous voudrions faire un petit spécial. Nous avons commencé à nous rencontrer plus souvent, à aller à la messe, à l’adoration et à dire le chapelet jusqu’à cinq fois par semaine. Quand on récite souvent le chapelet, notre vie commence à changer. Nos vies commencèrent à changer. Je ne sais pas comment le décrire mais c’était merveilleux. Et voilà qu’à la fin de 1996, une autre femme vint vers moi. Nous étions à l’adoration et elle vint vers nous et nous invita à son Cénacle marial chaque vendredi à une heure. Nous avons commencé à nous y rendre tous les vendredis après-midi et nous y avons rencontré des personnes merveilleuses. Puis, en 1997, les choses commencèrent vraiment à débouler. à l’époque, je pensais que c’étaient de simples coïncidences, mais maintenant je me rends compte que c’étaient de petites interventions divines. Le 13 juillet 1997, je suis allée chez la femme chez qui avait lieu le Cénacle. Elle avait une invitée qui habite Vancouver et qui a des visions. Son invitée pria sur moi et me dit: «Dieu a une mission pour toi.» Quand on se fait dire quelque chose comme ça, on ne sait pas trop quoi penser. Je suis revenue à la maison et je me souviens d’avoir dit à ma mère: «Je me demande quel genre de mission le Seigneur a pour moi.» Je me souviens d’avoir discuté de cela avec elle. Deux jours plus tard, le 15 juillet, un mardi, c’était l’anniversaire du décès de ma soeur. Chaque année, nous allons à Saint-Laurent, au sanctuaire de Duck Lake. Nous y sommes allés avec un groupe de personnes et avons dit le chapelet ensemble. Je suis allée dans une petite boutique et j’ai trouvé une petite médaille de l’Esprit Saint. Je la trouvais si jolie, et je l’ai achetée. J’ai demandé au prêtre, le Père Fioleau, de la bénir. Je l’ai mise sur ma chaîne et je la montrais à tout le monde en disant: «Regardez, j’ai trouvé mon Esprit Saint!» Ils ont dû tous penser que j’étais un peu folle au sujet de cette médaille.
La dame chez qui avait lieu le Cénacle a pris la médaille dans sa main et a dit: «Elle me brûle la main.» J’ai touché la médaille et elle était chaude mais c’était le mois de juillet et il faisait chaud dehors, mais elle ne me brûlait pas la main. Elle me regarda et me dit: «Tu es remplie de l’Esprit Saint, tu vas recevoir un don de l’Esprit Saint.» Encore une fois, on ne sait pas trop quoi dire ou quoi penser quand on se fait dire quelque chose comme ça. Puis, elle a dit: «Peut-être que tu vas parler en langues.» Je m’étais déjà fait dire ça et je me suis dit: «Peut-être que dans dix ans je vais parler en langues… Je peux vivre avec ça.» Le lendemain, je suis allée à l’église St. Mary. J’y vais plusieurs fois par semaine. Après la messe, j’ai rencontré une amie sur le perron de l’église.Je lui ai dit: «Hier, je suis allée à Saint-Laurent et nous avons récité le chapelet et fait le Chemin de la Croix. C’était une très belle journée et, regarde, j’ai trouvé mon Esprit Saint!» Comme je lui montrais ma médaille de l’Esprit Saint, elle me dit, «Je viens d’avoir une manifestation de l’Esprit Saint.» Je ne savais pas ce que ça voulait dire. Je ne savais pas que des personnes pouvaient avoir ce genre d’intimité avec l’Esprit Saint. Elle me dit: «Je sens que l’Esprit Saint est ici avec nous.» Je me suis dit: «Bien, nous venons d’aller à la communion, nous sommes à côté de l’église, peut-être qu’il vient nous dire bonjour.» Je ne savais pas. Ce soir-là nous avons eu une heure d’adoration ici à l’église Saint-Jean-Bosco. Ce soir-là, je suis venue à 9h et je me suis assise droit au milieu de l’église. Je me suis dit: «Je vais passer une très belle heure d’adoration parce que j’ai beaucoup de choses pour lesquelles je veux prier.» Je commence toujours avec le Notre Père, mais j’étais incapable de dire le Notre Père, je ne pouvais pas prier du tout. Je me suis dit: «Mon doux, pourquoi est-ce que je ne suis pas capable de me concentrer?» D’habitude, je suis capable de me concentrer quand je prie. J’ai commencé à regarder les murs et à penser à toutes sortes de choses comme, par exemple, ce que j’allais faire pour souper le lendemain soir. Le Saint Sacrement était exposé droit devant moi et je me sentais coupable de ne pas être capable de me concentrer sur la prière. Je me suis dit que je devrais peut-être essayer de lire quelque chose, mais j’étais incapable de me concentrer sur quoi que ce soit. Même si je suis restée une heure entière, je n’ai pas réussi à réciter une seule prière. En m’en retournant à la maison, je me disais que j’avais été bien distraite et que ces heures d’adoration sont rares et qu’on ne devrait pas les gaspiller. À la maison, j’ai un petit travail qui consiste à faire des épilations à la cire chaude. Le lendemain matin, une dame avait rendez-vous pour son épilation. Elle avait un petit garçon de 5 ans qui était en train de devenir sourd et qui fréquentait l’école pour les sourds. Elle avait emmené son fils avec elle. Lorsqu’elle entra chez nous, j’entendis une voix. Sans doute, vous allez trouver que mon histoire commence à devenir bizarre. La voix disait: «Place ta main sur ce petit garçon et prie pour lui.» Il n’était pas question que j’impose les mains à cet enfant. Je ne connaissais pas assez la femme pour ça. On ne touche pas n’importe qui juste comme ça. J’ai toujours respecté l’espace vital des gens. J’ai prié pour lui dans mon coeur parce que je ressentais de la compassion pour lui, mais je ne lui ai pas imposé les mains. Puis, la femme est partie de chez moi. Une heure plus tard, ma nièce est venue avec son petit garçon qui avait 11 mois à l’époque. Ce petit enfant était très allergique au lait. Ils sont rentrés chez moi et, à nouveau, j’ai entendu cette voix: «Place ta main sur ce petit garçon et prie pour lui.» La voix était réelle, je l’entendais dans ma tête. J’ai tout de suite pensé que j’avais des hallucinations, même si je n’en avais jamais eu de ma vie. Il n’était toujours pas question que je place mes mains sur son fils, car ma nièce allait croire que j’étais folle de placer mes mains sur cet enfant et de prier pour lui. Je lui dis: «Reste ici avec mes deux garçons et je vais retourner à l’église.» Je voulais reprendre cette heure d’adoration que je n’avais pas réussie le soir précédent. Je suis entrée dans l’église et j’ai commencé à ressentir une sensation de picotement dans mes mains et comme un engourdissement à l’intérieur de mes mains. Je me suis dit: «Mon doux! je vais faire un ACV! J’ai plus de 40 ans et j’ai quelques livres en trop; je vais mourir. C’est un bel endroit où mourir, juste ici devant le Saint Sacrement… Prends-moi Seigneur, maintenant!» Je n’étais pas en train de mourir et j’ai commencé à me demander ce qui était en train de se passer. Le syndrome du tunnel carpien? C’est ça! Je vais devoir me faire opérer et j’ai plein de vaisselle à laver! Comment vais-je faire le ménage de la maison? Je n’avais aucune idée quelle était la cause de cette sensation d’engourdissement. Je suis une infirmière licenciée et je pensais à tout ce qui pourrait causer cet engourdissement dans mes mains. Je suis restée une heure mais, encore là, je n’ai pas récité une seule prière.
Quand je suis partie, une dame qui venait des Philippines est sortie en même temps que moi. Elle est venue vers moi et a pris mes mains dans les siennes. Je me suis dit: «Mais qu’est-ce qu’elle fait? On ne va pas vers une personne qu’on ne connaît pas et lui attraper les mains juste comme ça!» Elle me dit: «Est-ce que ça va?» Ça ne paraissait pas que j’étais émue. Je lui ai répondu: «Oui, ça va, mais j’ai comme une sensation de picotement dans les mains.» Elle m’a répondu: «Est-ce que vous le ressentez? L’Esprit Saint est ici présent.» Je me suis dit: «Quelle affaire!» et je lui ai dit «Qu’est-ce que vous voulez dire?» Elle m’a répondu: «Ne le ressentez-vous pas? J’ai répondu: «Non, je ressens tout simplement ce picotement dans mes mains.» Elle m’a répondu: «Est-ce que je peux venir chez vous?» Je me suis dit: «Bon, je suppose qu’elle ne doit pas être un tueur en série puisqu’elle vient de passer une heure devant le Saint Sacrement.» Elle m’a suivie jusqu’à la maison. Au moment où elle entrait chez nous, elle m’a dit: «Je sens qu’il va y avoir beaucoup de personnes qui vont venir ici et que vous allez prier sur elles. Vous avez le don de guérison. Le Seigneur vous parle. Écoutez-le!» Là, j’ai perdu les pédales et j’ai commencé à pleurer. J’ai dit: «Ça n’est pas possible que tout ceci soit en train d’arriver! Des choses comme ça arrivent à de saintes personnes, sûrement pas à moi.» Je ne voulais plus rien entendre. Les mains me démangeaient vraiment beaucoup. Elle me dit: «Calme toi et soit obéissante», et elle s’en alla chez elle. Ce soir-là, mon mari… Je dois vous dire que mon mari est un homme merveilleux, mais qu’il n’a pas grandi dans la foi. Il ne parle jamais de Dieu. En fait, avant qu’on se marie, la seule chose que je lui ai dite était: «Ne me force jamais à choisir entre toi et le Seigneur, parce que tu vas perdre à chaque fois.» C’est tout ce qui a jamais été dit au sujet du Seigneur entre mon mari et moi. Il me laisse faire tout ce que je veux; il est très tolérant et a dû le devenir de plus en plus avec les années. Il me dit: «Il y a quelque chose qui t’achale, il faut que tu me dises ce qui ne va pas.» Je lui répondis: «Je ne peux pas te parler de ça. Tu ne me croirais jamais.» Il me répondit: «Il faut que tu me dises ce qui ne va pas. Il faut que tu me le dises.» Alors je lui ai dit: «Tu ferais mieux de t’asseoir parce que tu n’en croiras pas tes oreilles.» Je lui racontai ce que les femmes avaient dit au sujet de l’Esprit Saint et au sujet du picotement dans mes mains, et des voix que j’avais entendues… Après un bout de temps, il dit: «Peut-être que le Seigneur veut que tu fasses quelque chose.» Je l’ai regardé en me disant: «Qu’est-ce qui te prends?» Je comprends maintenant que ce n’était pas lui qui avait parlé. Ces paroles ne seraient jamais sorties de sa bouche. Une nuit agitée, et la dicté de l'Esprit-Saint Ce soir là, j’ai passé une nuit pas mal agitée: tourne d’un bord, tourne de l’autre. à 2h30, quelque chose me poussa à me lever et à écrire quelque chose. Pendant cinq ans, mes enfants, lorsqu’ils étaient petits, m’ont réveillé toutes les nuits aux deux heures et, à chaque fois, je ne voulais jamais me lever. J’ai pris ma couverture et me suis bien emmaillotée dedans en me disant que si je ne bougeais pas, je me rendormirais. Mais, j’ai entendu: «Sois obéissante, sois obéissante!» Ça résonnait tellement fort dans ma tête que j’ai fait revoler la couverture et me suis dit: «D’accord!» Je me suis levée et suis allée dans la cuisine sans savoir ce que je faisais. J’ai pris un morceau de papier et, en quelques minutes, j’avais écrit une prière incroyablement belle avec des expressions que je n’avais jamais utilisées auparavant dans ma vie. Je l’ai regardée et me suis dit: «C’est tellement beau!» Cette prière était dans ma tête. Je suis retournée me coucher et j’ai prié pour les deux garçons sur lesquels je n’avais pas prié, pour mon père qui était en train de devenir aveugle, pour des personnes qui ont le cancer, pour des personnes qui souffrent d’allergies; j’ai prié jusqu’à 5h30 du matin. Le lendemain avait lieu le Cénacle chez la dame, à 1h. Je me suis rendue là, et voilà la dame des Phillippines qui m’attendait dehors. Elle n’allait presque jamais là. Elle vint vers moi, me prit les mains et dit: «Étiez-vous debout à 2h30?» Je n’en avais parlé à personne. J’ai dit: «Oui.» Elle me dit: «J’ai récité les quinze dizaines du Rosaire pour toi. Le Seigneur est en train de te parler. Il veut que tu fasses quelque chose. Il faut que tu le fasses. Ne le ressens-tu pas?» Je lui ai répondu: «Non, tout ce que je ressens est un picotement dans les mains et s.v.p. ne me parlez plus de cela.» Elle me répondit: «Allez parler à un prêtre.» Nous avions un nouveau prêtre ici, l’abbé Denis Phaneuf, et tout ce que je savais à son sujet était qu’il n’était pas du genre à tolérer des histoires qui ne tenaient pas debout. Il était très direct. Il allait probablement me dire que j’étais malade, d’aller consulter quelqu’un, et de ne pas le déranger avec ce genre de choses. En plus, ma soeur arrivait de Montréal et nous nous en allions rendre visite à mon frère à Flin Flon dans le nord du Manitoba. Mon frère travaille comme policier là-bas et nous nous en allions à la pêche, puis nous allions repartir pour aller voir mon autre soeur à Calgary. Je n’avais pas le temps de parler à un prêtre. Je l’ai dit à ma mère et lui ai demandé de garder le plus grand secret à ce sujet. Dans la voiture, lorsque nous voyageons avec mes parents, nous prions; nous disons un chapelet de la miséricorde, un chapelet ordinaire, un autre chapelet de la miséricorde et un autre ordinaire, un chapelet de la miséricorde et un autre chapelet ordinaire. Puis nous nous arrêtons pour une petit bout de temps, et puis nous récitons plusieurs autres sortes de prières. C’est long jusqu’à Flin Flon et c’est encore plus loin jusqu’à Calgary. à chaque fois que nous priions, je ressentais de nouveau le picotement dans mes mains. Deux semaines se sont passées et je suis allée camper avec mes fils au parc régional de Wakaw. Mon plus jeune est allé dans l’eau dès la première journée et en est ressorti tout tremblotant, faisant de la fièvre et avec le nez qui coulait. Il est très sujet à faire des infections d’oreilles; il en fait facilement 3 ou 4 par année. J’étais fâchée car on venait juste d’arriver et je ne voulais pas être obligée de retourner à Saskatoon aussitôt arrivés. J’ai placé ma main sur lui. Comme il avait seulement 5 ans à l’époque, je ne me suis pas sentie gênée de le faire. J’ai prié. Et, le lendemain, il était comme neuf, sans aucun symptôme de quoi que ce soit. Nous avons passé une semaine merveilleuse. Je trouvais ça pas mal extraordinaire… cependant je me disais que c’était une coïncidence. Le lundi suivant était le l8 août et c’était le jour de la rentrée à l’école Saint-Dominique. Cette année-là, la rentrée avait lieu plus tôt pour la commission scolaire catholique. Toutes les mères attendaient dans le corridor, leur chéquier à la main, pour payer les frais d’inscription. Par politesse, j’ai demandé à la dame à côté de moi: «Comment allez-vous?» Je ne la connaissais pas très bien à l’époque. Elle me répondit: «Je passe un été réellement difficile; je souffre d’arthrite dans mon épaule gauche. Je ne peux pas porter mon alliance. Ça fait cinq ans que je ne l’ai pas portée. Je ne suis pas capable de faire mon travail de maison. Je passe un été vraiment épouvantable.» Je regrettais de lui avoir posé la question. Sans trop savoir pourquoi, je lui dis tout à coup: «Voudriez-vous que je prie sur vous?» Je ne pouvais croire que j’avais réellement prononcé ces paroles. Je me suis dit: «Mon doux! si elle est d’accord, il va bien falloir que je prie sur elle!» Et j’voulais surtout pas. Elle a dit: «Oui.» Je me suis dit: «Oh non! il y a plein de monde partout! Allons derrière une porte.» Nous sommes allées nous cacher derrière une porte. Ce fut l’un des moments les plus gênants de toute ma vie. J’ai placé ma main sur son épaule gauche et j’ai récité la prière qui m’était venue durant la nuit. Elle m’a dit merci et est partie. Je me suis dit: «Je ne ferai plus jamais ça! Il faut que j’aille parler à un prêtre.» J’ai appelé le presbytère et il n’était pas là. J’ai laissé mon nom et mon numéro de téléphone. Lorsque l’abbé Denis m’a rappelée, je lui ai dit: «Je m’appelle Carmen Humphrey et j’aimerais vous parler de quelque chose de très important.» Il m’a répondu: «Je n’ai pas le temps de vous parler.» Je me suis dit: «Merci Seigneur!» Je pensais qu’un prêtre parle à tout le monde. J’ai donc conclu que j’avais ma réponse du Seigneur. Tout ceci va s’en aller. Je n’en ai parlé à personne. Tout est sous contrôle. Ma mère m’a promis de garder le secret. Ça va s’en aller… tout ceci va fini par s’en aller. Deux jours plus tard, l’abbé Denis m’appelle et me dit: «Votre nom est ici sur mon bureau. M’avez-vous appelé?» Non, lui dis-je. Il me dit alors: «J’aimerais vous parler.» Je me suis dit: «Y’a pas de problème, il ne peut rien faire de toute façon, il ne peut pas m’enlever mes enfants. Il ne peut pas non plus me congédier. Il ne peut pas me jeter en dehors de l’église. Je vais y aller et tout lui raconter.» Je suis allée au presbytère à 1h00 le 28 août. Ne parlez jamais à l’abbé Denis à 1h00 de l’après-midi, car il pense juste à dormir.
Je suis entrée dans l’église et me suis assise sur un banc, et je lui ai tout raconté. Je lui ai montré la prière que j’avais écrite, je lui ai parlé au sujet du picotement dans mes mains, je lui ai parlé des voix que j’avais entendues. Je lui ai répété ce que les femmes avaient dit au sujet de l’Esprit Saint. Il bâillait. «Mon Dieu, il doit être tanné», me suis-je dit. Finalement, il m’a dit: «Alors, c’est quoi votre problème? Vous devriez vous mettre à genoux et remercier le Seigneur. Il vous a donné le don de guérison.» Je n’en croyais pas mes oreilles. «Mais, c’est surnaturel?» lui dis-je. «Bien sûr que c’est surnaturel!» qu’il m’a répondu. – «Mais, je ne suis pas une assez bonne personne pour que quelque chose comme ça m’arrive.» – «Bien, qu’est-ce que tu penses de toi?» – «Je pense que je suis une pécheresse!» – «Les pécheurs vont en enfer!» Je commençais à me sentir assez mal à l’aise. Il m’a dit: «Jésus est mort sur la croix pour te rendre digne. Nous sommes tous dignes des dons de l’Esprit Saint. N’essaie pas de comprendre pourquoi le Seigneur t’a choisie pour quelque chose comme cela, car tu ne seras jamais capable de comprendre. Agis tout simplement.» Je lui demandai alors: «Que signifie le picotement dans mes mains?» Il me répondit: «Oh! c’est l’Esprit Saint qui veut que tu touches les gens, que tu les bénisses et les guérisses. Fais-le, fais-le! Il t’a même donné le mode d’emploi. Alors fais-le!» Je lui répondis: «Je suis juste une mère à la maison. Je ne vais jamais nulle part. Je ne vois jamais personne.» Il me répondit: «Ne t’inquiète pas de ça. Si le Seigneur veut se servir de toi de cette façon, il trouvera bien un moyen.» Il me dit aussi que je pouvais refuser ce don, et que le Seigneur irait tout simplement à la recherche de quelqu’un d’autre, et qu’il m’aimerait tout autant, mais que je devrais quand même essayer de voir ce que le Seigneur peut faire. Puis il m’a donné la combinaison pour l’église en me disant de venir aussi souvent que je le voudrai. Je suis allée à la maison et j’ai appelé ma mère. Nous avons pleuré longtemps au téléphone. Il fallait que je le dise à ma famille. C’est facile pour moi de raconter des choses comme ça à ma famille. Mais j’ai une soeur qui reste ici à Saskatoon; elle est très spirituelle et très intelligente. Elle ne se laisse pas avoir par n’importe quel genre de sensationnalisme. Elle est très sceptique par rapport à ce genre de choses: elle ne me croirait jamais. Elle me connaît très bien depuis notre enfance. Elle ne me croirait pas, mais il fallait que je le lui dise. LISEZ LA SUITE EN CLIQUANT SUR: http://www.carmenhumphrey.org/page_8.html
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