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Publié par verbe le 22/01/2010 12:40:00 (6242 lectures) Articles du même auteur |
La PEUR sourde,
sournoise,
hypocrite...
abîme l'identité
Par Feudrou d'Armagnac
CHRONIQUEUR Journal Québec Presse QUÉBEC —
NDLR: Feudrou d'Armagnac, (photo) c'est la conscience cultivée dont la pensée dans ses moyens d'expression serre au plus près la vérité totale sur le destin du Québec.
Feudrou d'Armagnac est le nom de plume d'un brillant intellectuel québécois dont la pensée nationaliste est une précieuse pointe de diamant. Rien de tortueux ni de clandestin dans sa réflexion ingénieuse qui dépasse les embuscades du "multiculturalisme canadien".
C'est l'agilité infinie d'une réflexion qui nous propose le chemin naturel de l'indépendance du Québec. D'ailleurs, nombreux sont les intellos (européens comme américains) qui constatent la "platitude" du Canada, sans la moindre fibre sociale, sauf le cas du Québec, la province rebelle. La "Question du Québec" est d'un intérêt universel. Être ou disparaître dans le grand tout laminé du Canada anglophone.
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Lâcheté et démission sociale
Une des causes profondes du désarroi profond de notre époque c'est justement cette PEUR sourde et d'autant plus sournoise, hypocrite aussi (au sens étymologique de ce mot), parce qu'elle cache toutes les formes (et les formules aussi) de la lâcheté et de la démission sociale.
(Au Québec, on considère sérieusement le fait de devoir en arriver jusqu'à s'excuser de ce que l'on est comme « francophone » = la FRANCITÉ du Pays du Québec / la terreur a pris des formes particulièrement subtiles et disons le mot, SCIENTIFIQUES / disons également de « MANIPULATIONS SÉMANTIQUES »....).
Photo: l'euphorie du passage de De Gaulle au Québec en 1967, avant la peur de se donner un pays... qui attend toujours un Oui démocratique et majoritaire.
Peur qui se réfugie dans tous les recoins de notre être pour en saper les forces vives, véritable cancer existentiel par quoi on se refuse à regarder en face certaines réalités par trop contraignantes, etc.
Eh bien, ce que nous enseigne la Poésie (autre mot que l'on doit ramener à son sens étymologique), c'est que la créativité jette bas toutes les idoles de la PEUR et sous quelques formes, toutes les formes de l'INQUISITION.
Photo: Québec. Il ne manque que les ambassades dans la capitale nationale.
(AUJOURD'HUI C'EST LE POLITIQUEMENT CORRECT et son tribunal invisible et d'autant plus efficace = parce que caché ET INCRUSTÉ en chacun de nous et en chacune de nos manières d'être surtout), que représente ce monstre insidieux, le GRAND DÉVOREUR DE NOS LIBERTÉS ESSENTIELLES ET FONDAMENTALES, la véritable dictature omnipénétrante et responsable de toutes nos médiocrités; (le réductionnisme ambiant et puissamment médiatisé à toutes les sources et à toutes les SAUCES de l'information soucieuse, avant tout, du SCOOP à faire au détriment de la plus élémentaire vérité),
mais c'est surtout, vu sa nature intrinsèque (je parle toujours de ce monstre), ce qui nous prive du même coup de la divinité ou de l'Intelligence vive, intuitive et imaginative qui se cache en chacun de nous....
Le véritable pouvoir de changer nos vies....AUROVILLE (un exemple en marche, une marche, il faut le dire, parfois difficile, sinon très pénible, vers cet ailleurs « hic et nunc », dont nous parle aussi Rimbaud (PHOTO) en des mots plein de lumière).... La Grande Peur des bien-pensants.....Bernanos a aussi écrit cette phrase particulièrement révélatrice de notre époque (Citée par Pierre Ricour, dans son livre : « LA FRANCE CONTRE LES ROBOTS », page 138) :
« On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l'on n'admet pas d'abord qu'elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure. »
Et Goethe, dans un tout autre contexte et sur son lit de mort, aurait dit : « Alle ist Licht / Tout est lumière ». Comment concilier les deux ?.....
Ou comment faire que l' une, la LUMIÈRE, se dégage de l'autre, la PEUR ?.....La Peur = le règne des Ténèbres.....et du Mensonge...Un livre tout aussi révélateur, véritable frappe du Marteau de THOR, c'est celui de N. BERDIAEFF, « De l'esprit BOURGEOIS »... ------ NDLR: Les sous-titres des photos sont du Journal Québec Presse.
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