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: MORT DE ''MONSIEUR'' JACQUES PARIZEAU
Publié par verbe le 04/06/2015 18:01:12 (1276 lectures) Articles du même auteur

parizeau_211_400 Mort du grand bâtisseur  parizeau__33
 du Québec moderne 
Funérailles, mardi, à Outremont


 

 

REVUE DE PRESSE

JOURNAL QUÉBEC PRESSE — Le jeudi 4 juin 2015

 

JACQUES PARIZEAU:

Mort du «grand bâtisseur du Québec moderne»

 

Les funérailles de Parizeau auront lieu mardi à l'église Saint-Germain d'Outremont

 
4 juin 2015 |Philippe Orfali | Québec

 

Jacques Parizeau est mort lundi soir, aux environs de 20 h, après un long combat contre la maladie. Photo: Jacques Nadeau Archives Le Devoir Jacques Parizeau est mort lundi soir, aux environs de 20 h, après un long combat contre la maladie.

 

 

Les Québécois pourront rendre un dernier hommage à Jacques Parizeau à de multiples occasions au cours des prochains jours, a annoncé mercredi soir le cabinet du premier ministre Philippe Couillard.

« Avec l’accord de Mme Lisette Lapointe et des membres de la famille Parizeau », le premier ministre a annoncé que des funérailles nationales auront lieu le mardi 9 juin prochain, à 14 h, à l’église Saint-Germain d’Outremont, secteur de la ville de Montréal où a longtemps vécu Jacques Parizeau. De nombreuses personnalités publiques, incluant de nombreux chefs de gouvernement, sont attendues pour l’occasion.
 
De plus, la dépouille mortelle de l’ex-premier ministre sera exposée en chapelle ardente pendant deux jours, d’abord à Montréal, à la Caisse de dépôt et placement, puis ensuite à Québec, à l’Assemblée nationale.
 
Les Québécois sont conviés à Montréal le samedi 6 juin, de 10 h à 18 h, et au salon rouge de l’hôtel du Parlement, à Québec, le dimanche 7 juin de 10 h à 18 h.
 
Le gouvernement a également mis à la disposition du public un registre officiel de condoléances accessible à l’adresse www.protocole.gouv.qc.ca/jacquesparizeau.
 
Jacques Parizeau est mort lundi soir, aux environs de 20 h, après un long combat contre la maladie. Après des mois de dialyse, on lui avait récemment découvert un cancer généralisé. Il était âgé de 84 ans.

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Jacques Parizeau n’est plus

2 juin 2015 13h14 |Jean-François Nadeau | Québec
La mort de Jacques Parizeau bouleverse ceux qui voyaient en lui une sorte de phare solennel planté au milieu de la nuit de leurs rêves politiques. Photo: Jacques Nadeau Le Devoir La mort de Jacques Parizeau bouleverse ceux qui voyaient en lui une sorte de phare solennel planté au milieu de la nuit de leurs rêves politiques.

La voix du ténor des indépendantistes québécois s’est éteinte. Jacques Parizeau avait fêté ses 84 ans le 9 août dernier. Éminence grise de plusieurs gouvernements à compter des années 1960, professeur d’économie, ministre des Finances sous René Lévesque, chef du Parti québécois de 1988 à 1995, maître d’oeuvre du référendum de 1995, il a profondément marqué sa société.


C’est son épouse, Lisette Lapointe, qui a annoncé sur sa page Facebook la mort de celui qui aura été «l’homme de [s]a vie». Le pilier politique est parti «tout en douceur, entouré de plein d’amour», a-t-elle écrit sur le premier coup de minuit. «Après un combat titanesque, hospitalisé durant cinq mois, traversant les épreuves, les unes après les autres, avec un courage et une détermination hors du commun, il a dû rendre les armes ce soir, 1er juin, un peu avant 20 heures. Nous sommes dévastés. Nous l’aimons et l’aimerons toujours.»
 

Sa mort bouleverse bien sûr ceux qui voyaient en lui une sorte de phare solennel planté au milieu de la nuit de leurs rêves politiques, mais aussi ceux, nombreux, qui reconnaissaient en lui l’expression déterminée d’une vision sincère et originale du Québec.

 

Habitué des complets trois-pièces et d’un maintien quelque peu aristocratique, celui qu’on appellera «Monsieur» est diplômé des Hautes-Études commerciales où l’économiste François-Albert Angers l’encourage à poursuivre ses études en Angleterre.

 

Élu le 15 novembre 1976, il devient ministre des Finances du gouvernement de René Lévesque. Il reviendra enseigner dans son alma mater de 1985 à 1989, moment où il fait un pas de côté pour mieux pouvoir sauter à nouveau dans l’arène politique.

 

En parallèle, il est un conseiller de première importance en matière économique dans l’appareil d’État qui se met en place au tournant des années 1960. Il est un de ceux qui jettent les bases de la Société générale de financement (1962) et de la Caisse de dépôt et placement du Québec (1965). Il va aussi suggérer une stratégie économique afin de faciliter la nationalisation des ressources hydro-électriques. On le trouve aussi mêlé à plusieurs réflexions qui donnent des outils à l’État pour valoriser les capacités de ses citoyens.

 

Indépendantiste

 

Ministre clé du cabinet de René Lévesque, il démissionne avec fracas du cabinet du gouvernement du Parti québécois le 22 novembre 1984, puis comme député cinq jours plus tard. Même s’il conservera toujours beaucoup d’affection pour René Lévesque, il ne tolère pas le virage que celui-ci affiche désormais en faveur du fédéralisme renouvelé, favorisé par l’arrivée au pouvoir des conservateurs de Brian Mulroney, aiguillé alors en cette matière par Lucien Bouchard.

 

Chef du Parti québécois à compter de 1988, il tend la main à Robert Bourassa au moment de la crise qui entoure l’accord du lac Meech et accepte de participer aux travaux de la commission Bélanger-Campeau. L’appui à l’option indépendantiste atteint alors un sommet.

 

Sa volonté de réaliser l’indépendance du Québec se montre résolue et déterminée. Le Parti québécois, répètera-t-il, est souverainiste avant, pendant et après les élections.

 

Premier ministre

 

À l’élection du 12 septembre 1994, il forme le nouveau gouvernement majoritaire. Se met alors en place la stratégie référendaire. Chef du camp du «Oui», Jacques Parizeau convient néanmoins de s’effacer de l’avant-scène au profit d’interventions de Lucien Bouchard, chef du Bloc québécois, plus en phase avec la ferveur populaire du moment.

 

Au soir du 30 octobre 1995, l’option du Oui passe bien près de l’emporter avec 49,42 % des suffrages exprimés. Ce sont 54 288 voix qui départagent les gagnants des perdants.

 

Amer, visiblement ébranlé, Jacques Parizeau estime alors, dans un discours livré à chaud, que c’est le vote des minorités ethniques et l’argent qui ont fait perdre le référendum. «On a été battu, au fond, par quoi ? Par l’argent puis des votes ethniques, essentiellement.» Cette déclaration jugée malhabile fait tout de suite rougir les téléphones. Elle sera l’objet d’analyses multiples qui occupent une large place de l’espace médiatique dans les jours et les mois qui suivent la déconvenue référendaire. Cette sortie a sans doute accéléré la décision de Jacques Parizeau de quitter la politique active, du moins dans des hautes fonctions, même s’il avait déjà annoncé son intention de ne pas rester en place pour gouverner une province.

 

Critique

 

Jacques Parizeau s’est fait particulièrement critique à l’égard du Parti québécois ces dernières années. Il va désapprouver notamment la politique d’une charte de la laïcité. Il soutiendra aussi ouvertement Option nationale, un jeune parti dirigé par Jean-Martin Aussant, sans pour autant renier son ancien parti. Jacques Parizeau ne cachera pas dès lors l’expression de sa profonde affection envers Jean-Martin Aussant dont il apprécie la fréquentation.

 

En août 2014 à Montréal, à l’occasion d’un congrès de militants indépendantistes qui se veut neutre, il répètera que le Parti québécois n’a que lui à blâmer pour ses insuccès dont la cause tient à sa propension à cacher ses motivations. «À force de brouiller les cartes, de toujours passer à côté et de cacher ce qui est l’objectif même du mouvement souverainiste, il ne faut pas s’étonner qu’à un moment donné, tout ça se dissout.» Jacques Parizeau aura su pour sa part demeurer fidèle à ses rêves avec une éclatante vigueur et une puissance de réflexion que tous lui reconnaissaient.

La mort de Jacques Parizeau bouleverse ceux qui voyaient en lui une sorte de phare solennel planté au milieu de la nuit de leurs rêves politiques. Le 12 septembre 1994, Jacques Parizeau mène le Parti québécois à la victoire électorale, formant un gouvernement majoritaire et devenant premier ministre du Québec. Jacques Parizeau sera élu député de la circonscription de L'Assomption aux élections de novembre 1976 sous la bannière du Parti québécois et devient ministre des Finances, poste qu'il occupera jusqu'en 1984. Jacques Parizeau a été intimement lié à plusieurs des mesures phares de la Révolution tranquille. Jacques Parizeau est l'artisan du référendum du 30 octobre 1995. Jacques Parizeau se fait élire dans sa circonscription le 28 novembre 1989 et devient le chef de l'opposition officielle à l'Assemblée nationale du Québec. À l’élection du 12 septembre 1994, Jacques Parizeau forme le nouveau gouvernement majoritaire. Se met alors en place la stratégie référendaire. Jacques Parizeau a présidé le comité du Non lors du référendum de 1992 sur le projet de réforme constitutionnelle au Canada. Jacques Parizeau se joint au Parti québécois le 19 septembre 1969.

 

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