PÈRE MELVIN DOUCETTE
Le miracle de
NOTRE-DAME-DE-
L'ÎLE-DU-PRINCE-ÉDOUARD
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L'humanité visitée par le Ciel
Par Michel CLOUTIER Éditeur, Journal Québec Presse Lundi, 31 août 2009
TIGNISH, ÎLE-DU-PRINCE-ÉDOUARD, CANADA —
Depuis le 3 mars 2006, jour prodigieux de l'apparition du visage de Notre-Dame-de-l'Île-du-Prince-Édouard et celui de Jésus sur le voile du tabernacle de l'église de Saint-Simon et Saint-Jude de Tignish, dans la province canadienne de l'Île-du-Prince-Édouard, le miracle persiste.
Cliché pris en noir et blanc : Le visage de Notre-Dame-de-l'Île-du-Prince-Édouard s'est imprimé sur le voile du tabernacle, ainsi que celui de Jésus, à droite.
"Nos visages sont visibles sur le voile", confirme la Vierge au Père Melvin Doucet.
Pour bien comprendre l'événement surnaturel survenu à cette église fondée par les Acadiens en 1799, la Vierge elle-même vient indiquer que ce miracle, en vue de presser la construction d'une basilique, se veut de même nature que le miracle de La Gouadeloupe au Mexique où, en 1531, le voyant Juan Diego, en ouvrant son tilma,(mante) devant l'évêque, laissa apparaître l'image éclatante de la vierge dont les traits restent aussi vifs 478 années plus tard.
Pourquoi de tels signes aussi spectaculaires ? D'abord, ce fut pour convaincre l'évêque mexicain qui allait aussitôt accueillir le message de la Vierge en procédant à la construction de la basilique de La Gouadeloupe, sous les indications du messager, l'humble indien Juan Diego.
Illustration: Juan Diego ouvrant son tilma en 1531.
Ainsi, en 1531, l'évêque mexicain répondit d'emblée à l'appel de la Mère de Dieu. Et les conversions se multiplièrent par milliers à travers le pays des Conquistadores, devenu terre de miracles et de guérisons tant spirituelles que corporelles.
Contrairement à aujourd'hui, depuis Charlottetown, où la ferveur de l'évêque de l'Île, Mgr Vernon Fougère, semble dériver dans la tiédeur envers le phénomène au point que le primat, n'étant nullement sympathique au "présumé miracle", se refuse à toute interpellation de cette nature, rejetant le miracle du voile du tabernacle.
Son sens mystique dans sa liberté de mouvement, ne peut franchement être forcé. C'est le cas de le dire, on peut fort bien occuper de hautes fonctions dans la voie royale du Salut, sans forcément porter l'accent de tous les miracles qui peuvent survenir autour de soi.
Et ce, au nom de la sainte prudence. Superbe sagesse de l'évêque démissionnaire? Personne n'a le droit de le juger. Une affaire de discernement qui le regarde.
Photo: L'évêque Vernon Fougère de Charlottetown. Il vient de démissionner, sa santé devenant chancelante, tristement sans que les médecins n'en trouvent la cause jusqu'ici.
Tout pivote autour de ces deux "visages" imprimés sur le voile et devenus l'inspiration créatrice à sanctifier le chemin de la future basilique chez ceux qui y croient, bien entendu.
Conséquemment, pour Mgr Fougère, il n'est pas question de donner le feu vert à la construction d'une basilique tel que demandé avec insistance par Notre-Dame-de-L'Île-du-Prince-Édouard.
Une demande expressément formulée auprès d'un messager de Tignish, le célèbre Père Melvin Doucette, connu pour son charisme de guérison et qui reçoit chaque jour des messages de Jésus et de Marie pour le monde entier.
Photo: Le 14 décembre 2000, le Père Melvin Doucet a reçu de la Vierge la vision du sanctuaire à construire.
Depuis de nombreuses années, la Vierge et Jésus apparaissent régulièrement au Père Melvin Doucette, à Tignish même. Marie lui demande qu'un sanctaire soit construit en son honneur sur l'Île-du-Prince-Édouard, avec deux autres bâtiments, l'un à gauche et l'autre à droite pour recevoir les membres de la nouvelle communauté religieuse, les Frères de Jésus et les Soeurs de Jésus. Le Père Doucette en sera le fondateur.
Que fera le nouvel évêque?
Envers les nombreux (présumés) signaux du Ciel, que fera le nouvel évêque, Mgr Richard Grecco, ex-évêque auxiliaire de Toronto et dont l'intronisation se déroule ce mois-ci au siège épiscopal de Charlottetown ?
Photo: Mgr Richard Grecco
L'instant initial attend l'homme de Dieu dans le fond intime de son esprit de foi. Avec candeur, l'évêque devra se donner une image en profondeur des événements spirituels qui animent son nouveau diocèse. Et se prononcer à son tour. Personne n'y échappe.
Dans cet élan simple de toute l'âme mariale venue protéger l'Île des tribulations futures, le nouveau prélat va-t-il y croire ? Sa foi va-t-elle s'y ravitailler? C'est à suivre.
Le Père Melvin Doucet
Dans cette expérience, tant conviée à la patience qu'à la prière et à la mortification du jeûne, laissons témoigner le Père Melvin Doucet en ce dimanche 26 mars 2006 :
"Je me suis rendu à l’église de Saint-Simon et Saint-Jude, à Tignish, pour voir le visage qui est apparu sur le voile du tabernacle.
Photo: Le Père Melvin Doucette. C'est la douceur de Jésus dans le regard et la voix. L'Amour divin circule en lui et autour de lui.
J’ai pu apercevoir notre sainte Mère sur le morceau de tissu; d’autres ont vu Jésus. Cela confirme ce que notre Seigneur m’avait dit le 3 mars dernier, jour où l’image est apparue pour la première fois :
« Je veux apparaître aux gens et leur apporter cette grande et merveilleuse expérience, afin que leur foi s’affermisse et que leur amour de l’Église devienne fort. Quel renouveau magnifique ce sera! »
Photo: le visage de Marie est discernable à l'intérieur de la couronne sylisée du voile du tabernacle.
Le 7 mars, Jésus m’a dit :
« Les événements de l’église de Tignish sont véridiques. Je suis là, et ma Mère aussi. Nous sommes là, mais nous ne parlons pas. De grandes choses se produiront à l’Île-du-Prince-Édouard, et un grand nombre de gens reviendront à l’Église après avoir vu ces images. »
Ces paroles de Jésus se sont déjà réalisées, puisque des centaines de personnes ont recommencé à vivre leur foi depuis le 3 mars, jour où l’image est apparue. Même l'évêque de Charlottetown est venu la voir lundi dernier : il a vu le visage de Jésus sur le voile. Remercions le Seigneur pour tout ce qu’il fait."
------------------------------------ Texte écrit par le Père Melvin Doucette :
Le dimanche 26 mars 2006:
La Vierge-Marie explique le miracle
Visite de Notre-Dame de l’Île-du-Prince-Édouard
(Traduit de l'anglais par Roger Fiset, traducteur de Saint-Augustin-de-Desmaures, Québec)
| | | | | | | | | | "Hier après-midi, le dimanche 26 mars 2006, notre sainte Mère est venue me visiter. J’ai entendu une voix me disant de me rendre dans la maison de prière à 14h40. Je suis donc monté au rez-de-chaussée et je me suis assis sur une chaise de la première rangée, puis j’ai vu notre sainte Mère. Elle m’a dit ceci :
"Je te bénis, mon fils Melvin. Je ne suis pas venue hier, fête de l’Annonciation, parce que tu étais fatigué et, en même temps, très occupé. J’ai décidé d’attendre à aujourd’hui pour te rendre visite et pour venir dans la maison de prière, construite avec tant d’amour en mon honneur." Illustration: Notre-Dame-de-L'Île-du-Prince-Édouard, peinte par une artiste de Summerside sous les indications du Père Melvin Doucette, visionnaire de l'apparition mariale. « Tu es allé à l’église Saint-Simon et Saint-Jude de Tignish pour voir ce qui se passe là-bas. Tu m’as vue en Dame de l’Île-du-Prince-Édouard. Beaucoup distinguent mon image, tandis que d’autres voient le visage de Jésus, mon Fils. Ni Jésus ni moi n’avons parlé, mais nos visages sont visibles sur le voile."
« Tu sais que nous sommes tous deux présents dans la maison de prière. Pour comprendre ce qui se passe dans l’église de Tignish, tu dois remonter à l’histoire de Juan Diego, un saint du Mexique à qui j’apparus.
"Lorsqu’à ma demande il alla informer l'évêque, celui-ci refusa de reconnaître mon apparition. J’envoyai à nouveau l’Indien, cette fois les bras chargés de fleurs, et quad il ouvrit sa tilma (sa mante), mon image apparut sur le tissu."
"Alors l'évêque accepta tout ce que Juan Diego lui avait raconté."
Refus de l'évêque de Charlottetown
« Puisque l’évêque de Charlottetown a refusé de reconnaître la vérité de ton témoignage et d’autoriser la construction du sanctuaire que je t’avais demandé, j’ai dû t’annoncer que j’interviendrais", poursuit la Vierge.
Photo: l'Évêque démissionnaire Vernon Fougère, de Charlottetown, Île-du-Prince-Édouard
"Cette intervention est l’apparition de l’image de Jésus et de moi sur le voile du tabernacle d’une église voisine, celle de Tignish. Comme tu le sais, beaucoup de gens ont vu cette image et en ont été touchés.
L’évêque lui-même est venu exprès de Charlottetown et il a vu le visage de mon Fils Jésus sur le voile. C’est mon désir maintenant que l’évêque autorise le sanctuaire, l’auberge, les Frères et les Sœurs de Jésus, les Familles pour Jésus et la Jeunesse pour Jésus. »
---------------------------------------- Autres textes à venir sous peu
-------------------------- HISTORIQUE
L'église Des services religieux ont été célébrés à Tignish dès sa fondation en 1799 et ce, même s'il n'existait pas de lieu de culte.
En 1801, des colons acadiens construisent une église en bois rond qui mesurait 9,1 mètres (30 pieds) par 7,6 mètres (25 pieds). Même s'ils n'étaient desservis par aucun prêtre, les colons se rassemblaient chaque semaine à l'église et lisaient l'évangile. En 1826, l'église de bois rond est démolie pour faire place à un édifice plus vaste qui mesurait 18,3 mètres (60 pieds) par 13,7 mètres (45 pieds).
Le secteur de Tignish est structuré en paroisse en 1844. Avec l'arrivée du premier curé, l'abbé Peter MacIntyre qui servira de 1844 à 1860, d'importantes rénovations sont apportées à l'intérieur de l'église. En 1851, l'abbé MacIntyre introduit un orgue dans l'église et, la même année, l'église est transportée près de l'école Dalton.
Avec l'aide de plusieurs travailleurs bénévoles de Tignish et des environs, la construction de l'église actuelle débute en 1857 selon les plans établis par l'architecte américain d'origine irlandaise Patrick C. Keely, de New York.
Le vaste édifice de style néo-gothique mesure 30,5 mètres (100 pieds) de long par 18,3 mètres (60 pieds) de large et 56,4 mètres (185 pieds) de haut. Il est construit de briques fabriquées localement, de bois de la région et même le calcaire régional est brûlé pour obtenir de la chaux. Les douze grosses et hautes colonnes de l'église proviennent d'un seul et même arbre qui fut extrait du Center Line Road et amené par des traîneaux tirés par des chevaux. La construction se termine, dans une certaine mesure, en 1860 et l'église est consacrée la même année.
En 1888, l'intérieur de l'église est décoré à nouveau par une équipe de douze artistes dirigés par Jean-François Xavier Meloche, de Montréal, au coût de 3 100 $. La décoration comporte l'illustration de scènes et de symboles religieux ainsi que la représentation des douze apôtres placés dans des niches. Au moment de la construction, des verrières ont été fabriquées et installées par la firme Morgan & Brothers, de New York.
Aucune rénovation majeure n'est effectuée à l'église entre 1888 et 2001 mis à part plusieurs rénovations mineures telles la peinture et le toit. Le maître-autel actuel, installé en 2000, est une réplique de l'original détruit dans les années 1960. Toutefois, la chaire est d'origine. En 2001, l'intérieur de l'église est rénové incluant l'addition d'étoiles à la voûte repeinte en bleu.
Aujourd'hui, cet édifice est la plus grande église de l'Île-du-Prince-Édouard et il peut être vu jusqu'à une distance de dix kilomètres (six miles) à la ronde sur la terre ferme et plus encore de la mer.
Le Grand Orgue de Tignish
L'orgue à traction mécanique, datant de 1882, qui se trouve dans la tribune de l'église, est habituellement appelé « Le Grand Orgue de Tignish ». Les anciens racontaient une histoire légendaire à propos de l'orgue.
Selon eux, cet orgue était destiné à une église de Charlottetown mais, pour des raisons inconnues, lorsqu'il arriva à Tignish et après qu'on l'ait désemballé et placé ses diverses pièces sur la pelouse de l'église, on a tout simplement décidé de le garder.
On peut définitivement ignorer cette légende, car dans “Boucher & Pratte’s Musical Journal” de décembre 1881, nous lisons que « M. Louis Mitchell…vient de signer le contrat pour la construction d’un orgue à deux claviers…pour la paroisse de Tignish, Île-du-Prince-Édouard... Il doit être terminé et livré en juin prochain. »
On se demande encore comment un tel instrument historique, acquis au prix de 2 400 $ et dont la valeur est estimée aujourd'hui à tout près d'un million de dollars, a pu faire son chemin jusqu'à Tignish en 1882. Lorsque le Révérend Dugald M. MacDonald était séminariste au Grand Séminaire de Montréal, Louis Mitchell et Jean-François Xavier Méloche étaient à l'apogée de leur art. En effet, tous deux étaient des Montréalais et Méloche était l'un des premiers peintres-graveurs canadiens à atteindre une telle renommée.
Le nom du Père MacDonald est inscrit à l'intérieur de la boîte qui abrite les tuyaux du récit. Ce fait met en doute la véracité de l'histoire légendaire, car ce fut lui qui, en tant que curé, fit venir le facteur d'orgues et le peintre-artiste dans le but d'embellir l'église de Tignish.
L'orgue a été opéré manuellement jusqu'à la venue de l'électricité à Tignigh en 1959.
Il y a quelques années, les rumeurs voulaient que l'orgue de Tingish subisse le même sort que tant d'autres orgues à traction mécanique ont subi au début du siècle.
En 1970, par l'entremise du Comité liturgique de la paroisse, une campagne de financement a été lancée afin d'assurer la restauration du grand instrument. Comme toutes les parties mobiles d'un orgue à traction mécanique sont faites en bois, celles-ci sont sujettes à problèmes principalement en raison des variations extrêmes de la température.
De plus, en raison de plusieurs années de négligence quant à son entretien, le grand orgue de Tignish se trouvait en condition déplorable. Aujourd'hui, parmi les quelques orgues existantes fabriquées par Louis Mitchell, l'instrument de Tignish est le plus grand en plus d'être l'instrument conservé dans un état le plus près de l'original. Le coût de la restauration s'élevait à 7 500 $.
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