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Exploits sportifs : AU SOMMET DES SOMMETS SANS VERTIGE
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| Publié par admin le 05/06/2008 20:10:00 (2231 lectures) Articles du même auteur |
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NOUVELLE ASCENSION
ILLÉGALE DE
«L'HOMME-
ARAIGNÉE»
EN JUIN
par Omer Simbille Journal Québec Presse PARIS —
Alain Robert, « l'homme-araignée » français le plus spectaculaire de la planète, prépare dans la discrétion parfaite, sa nouvelle ascension illégale d'une tour vertigineuse, ces prochains jours quelque part dans le monde.
« Ce qui devrait faire grand bruit dans les médias », de commenter le phénoménal grimpeur jamais égalé.
«Mon nouveau film qui devait sortir en dvd il y a déjà quelques mois n'est toujours pas disponible à la vente. J'espère que ce n'est plus qu'une histoire de jours maintenant.
Cela a été très long de collecter toutes les images de 30 ans d'escalades et dans négocier les droits. Mais c'est choses faites et maintenant nous rentrons en studio pour finir la réalisation de la musique et le mixage. Voilà, je vous tiendrais au courant de la suite très vite et encore merci de votre patience.
ABSYNTHE production®
Enfant, Alain Robert rêve de suivre la trace de ses héros, Bonatti, Rébuffat et Desmaison, des hommes libres dont les récits ont bercé sa jeunesse. Sa famille, installée à Valence, n’apprécie pas les velléités du fils. C’est en cachette qu’ Alain apprend chez les scouts les rudiments de l’escalade, les gestes, le maniement des cordes « pour devenir alpiniste comme ses héros ». Un jour, âgé de douze ans, Alain oublie ses clefs et rentre par la fenêtre de l’appartement...situé au 8ème étage de l’immeuble!  Ses parents abdiquent. Alain s’entraîne sur les falaises autour de Valence et devient un grimpeur de haut niveau. Ce qui le motive : « le risque calculé, la peur contrôlée, les frayeurs maîtrisées ». Alors, Alain Robert décide de grimper en solo, sans assurance, sans corde et sans droit à l’erreur. Il s’attaque à des voies extrêmes en falaise.
Il grimpe tout d’abord encordé pour repérer les gestes et les prises, puis après quelques essais, se lance en solo. La moindre erreur est fatale.
Aujourd'hui, la sécurité sociale le considère comme invalide à 60%. Grâce à un mental hors pair, un an après son accident, Alain Robert grimpe à nouveau et atteint le plus haut niveau dans sa discipline. Patrick Edlinger lui remet le prix de la Performance Sportive au Festival de Janssens en 1991. Deux ans plus tard, il reçoit le prix du C.I.O ( Comité Olympique International) pour la performance d’un athlète, remis par Juan Antonio Saramanche. La même année, il obtient le record du monde de difficulté en escalade solo dans les gorges du Verdon.
Un sponsor, Sector, dont la communication est basée sur l’extrême lui propose de faire un documentaire dans lequel il doit grimper des gratte-ciel.
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| | En 1994, Alain Robert grimpe sa première tour à Chicago. Ce sont ses débuts de grimpeur urbain. Alain se rend compte qu’il aime grimper ce qui semble impossible et que cela peut être pour lui une façon de pouvoir enfin vivre de sa passion. Il enchaîne tours sur tours aux quatre coins de la planète et du même coup visite de nombreuses prisons du monde car il lui semble difficile d’obtenir des autorisations. Qu’à cela ne tienne, Alain Robert « préfère les séjours en prison aux séjours à l’hôpital ». Aller à la rencontre des gens, qu’ils soient prisonniers, pauvres des bidonvilles, rois ou présidents, cela fait aussi partie de sa motivation.  Connu pour ses ascensions illégales, le public ignore que certaines de ses ascensions ont un but humanitaire.
En 1997, son ascension illégale de la tour la plus haute du monde à Kuala Lumpur connaît un tel retentissement médiatique que la fondation Sabah de Bornéo lui demande d’escalader son gratte-ciel.
Les autorités acceptent et la manifestation prend une ampleur inimaginable : quinze mille personnes sont venues pour assister au spectacle, cet événement permettra de récolter 150 000 euros. |
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| A Paris, à la demande de l’association ADT Quart Monde, Alain Robert descend en rappel une façade des Champs Elysées redécorée pour l’occasion de façon symbolique : une succession de fenêtres qu’il lui fallait ouvrir, afin de symboliser l’ouverture aux SDF des appartements vacants de la capitale. En bas de l’immeuble, Mme Bernadette Chirac et Mme Geneviève de Gaulle, ainsi que de nombreuses autres personnalités, assistent à la manifestation.
| | | (Textes et photos, d'après Absynthe Productions)
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