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HISTOIRE :
Publié par Michel Cloutier le 07/05/2008 16:10:00 (3293 lectures) Articles du même auteur

Les 400 ans quebec1_400
de la ville de Québec:

Naissance de l'État-nation
francophone d'Amérique

Photo: Le pont de Québec
et le pont Pierre-Laporte
 




par MICHEL CLOUTIER
journaliste d'enquête,
historien et écrivain du Québec
QUÉBECruedufort1689ko183_400_400_01 —


L'Empire français d'Amérique prit naissance à Québec dès 1608, à la fondation de la ville par l'explorateur Samuel de Champlain. Et la capitale devint par la suite le berceau de la civilisation catholique et française en Amérique du Nord. 

Cet Empire français espéré a été mutilé par la reddition des Français sous le feu ennemi des Anglais à la bataille des Plaines d'Abraham de 1760, sur les hauteurs de Québec même.

D'abord, en 1699, le Fort Maurepas, érigé sur le site actuel de la ville de Ocean Springs au Mississipi, était désignée comme la Première capitale de l'Empire français de la Vallée du Mississippi. 

Reconstruction du Fort Maurepas (1699-1702)
à Ocean Springs, Mississippi.

fortmaurepas1_400_01http://www.oceanspringsarchives.com/

Cette présence française depuis Québec jusqu'en Louisianne, étalée sur quelque 250 ans (1534-1763), a donné naissance à l'État-nation québécois d'aujourd'hui. D'où l'appel du « Vive le Québec libre ! » du général De Gaulle, en 1967, pour la pleine liberté politique des Québécois. Un destin supérieur attend toujours le Québec dans le concert des nations libres de la terre.

Voilà le sens de l'histoire.

N'en déplaise au Gouvernement canadien d'aujourd'hui qui, sans surprise, vient banaliser le Québec en s'appropriant les 400 ans d'histoire en maniant frauduleusement l'événement dans le fracas médiatisé d'une idéologie politique canadienne, fabriquée tout exprès pour les circonstances... histoire de gagner tout le terrain en évacuant le Québec de son destin souverainiste.
 
Déguisement et mascarade sous un ciel azuré.

Rien de Québécois dans la démarche agressive et tant précipitée du Canada, d'abord par le biais de ses subventions aux fêtes, puis par Michaëlle Jean, Gouverneur générale du Canada et représentante de la reine d'Angleterre qui donne le coup d'envoi des festivités en sol français.

Regardons l'hallucinant tableau : c'est résolument la monarchie britannique qui mène le bal des célébrations, à même l'incroyable complicité de la France qui déroule le tapis rouge pour Michaëlle Jean. Du jamais vu. Mais piégés ou pas, qu'importe, les Français aiment la monarchie anglaise. C'est l'appât séduisant d'un traquenard à faire vibrer de honte leur ignorance flagrante de l'histoire de l'Amérique française. Le sens de l'histoire manque à Nicolas Sarkozy et sa suite.


Ces 400 ans qui ne sont pas les 400 ans du Canada comme le claironnent Ottawa et la vice-reine du Canada, débouchent historiquement sur l'avènement ultime de l'État-nation francophone du Québec. Ces 400 ans ne peuvent se combiner à une opération canadienne d'Ottawa sans faire outrage à l'Histoire même.

INTRUSION MASSIVE D'OTTAWA

Nous dénonçons cette intrusion sordide d'Ottawa qui s'aventure à transporter les fêtes sur le marché politique avec ses fausses enfilades idéologiques. L'Histoire ne peut supporter une telle intrusion   assombrissante, teintée de colonialisme britannique et remplie de mensonges. 
     

Ainsi donc se dégage de ces fêtes, une lourde odeur rance venue de la capitale fédérale qui se frotte coûte que
quebecheader2_400_400 coûte (à coups de millions) à l'histoire de l'Amérique française pour tenter d'élargir son influence assimilatrice dans cette longue portée de l'espace francophone d'alors... hélas sciemment contrefaite par le Gouvernenent Harper d'aujourd'hui. Et pourtant, les écoliers savent que la Confédération canadienne a été créée en 1867. Et qu'avant cette date-phare, l'Empire français d'Amérique évoluait, mais timidement d'un fortin à l'autre en jalonnant la Vallée du Mississippi avec une pénétration du continent vers les Rocheuses. Mais hélas ! à même le désintéressement incompréhensible des rois de l'Hexagone qui, finalement, préférèrent Versailles à l'Amérique.


Restons francs et honnêtes : au Mississipi en 1699, Fort Maurepas qui deviendra la ville de Ocean Springs, est la Première capitale de l'Empire français de la Vallée du Mississipi. Cette appellation officille est inscrite dans le logo du quotidien de l'endroit, le « Ocean Springs Record », de 1974. L'histoire suit son cours. En voci la preuve :

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    Thursday, August 8, 1974  French Empire's First Capital,  Mississippi Valley, 1699

-------------------------------------------------------------------------------------------------------------
(Document tiré du livre « Le siècle de Saint-Roch-de-Mékinac », de Michel Cloutier).
ISBN 2-923294-00-9



LA SOCIÉTÉ DU 400e

Dans cette intrusion fédérale, comment se comporte le comité organisateur des Fêtes, soit la Société du
400e ? « Nous sommes réduits au silence », d'avouer un membre de la Société, sous le couvert de l'anonymat, craignant les représailles. Selon lui, la mairie de Québec, le premier ministre Charest et la clique fédéraliste des Conservateurs acentuent leur main mise sur le sens à donner aux célébrations. « Regardez ! C'est hallucinant ! Où est la fleur de lys dans les affiches ? La feuille d'érable canadienne est pompeusement partout. Même dans la programmation. C'est ridicule. C'est une fête du Canada. Un point c'est tout pour eux. »

Conséquence loudre puisque l'emblême royal français qu'est la fleur de lys, reste sans lendemain, étant remisée dans le placard.
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L'EGO FINANCIER À L'HONNEUR
 
Cette opération suit ses propres fins: le pouvoir de l'ego financier de la famille Desmarais, farouchement fédéraliste, rejoint le devoir et le plaisir auprès du président Nicolas Sarkozy dans son pouvoir politique. Les liens consacrés servent la haute finance avant les intérêrs supérieurs du peuple. Et Sarkozy aime le Canada (et le Québec en second) en répondant aux attentes du milieu financier qui prend place dans la grande fresque historique, à devenir au besoin les ingrédients mêmes de la vérité historique, quitte à effacer l'authenticité québécoise en son âme. L'évolution historique passe donc par le halo du régime des dollars. C'est une bonne fraude à l'intérieure de l'histoire que nous servent les Sarkozy et ses amis fortunés.     

LES CHRONIQUEURS

Chez les chroniqueurs des médias québécois, le plus brillant de tous, Christian Rioux
du quotidien Le Devoir, qualifie la démarche fédérale de « kidnapping », dans son billet du 9 mai 2008.pape_276_400

Sous le titre « L'art du kidnapping», Rioux écrit notamment: «(...) Mais voilà que quelques kidnappeurs habiles, ont récemment entrepris de ravir aux descendants de cette bande d'aventuriers cette belle histoire qu'ils avaient été toujours les seuls à raconter de génération en génération. Ceux-ci ont même entrepris d'en faire le moment fondateur d'un pays nommé Canada, pourtant apparu 250 ans plus tard et devenu véritablement indépendant au cours de la moitié du XXe siècle. »

« Voilà en effet, la sornette qu'est venue racontrer cette semaine aux Français la gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean. Son excellence semble d'ailleurs elle-même tellement en manque de racines historiques qu'elle pousse la farce jusqu'à faire remonter l'origine de la propre fonction ... à Champlain. Comme si l'aventurier de Brouage s'était subitement métamorphosé en lectrice de nouvelles de Radio-Canada. »

«(...) En pratique, l'opération permettra de passer à la trappe 250 ans d'histoire. Une histoire qui a non seulement façonné un peuple distinct mais qui est la seule à permettre de comprendre que ce peuple a existé avant le Canada et qu'il pourrait bien un jour exister sans lui. » 

CHEZ MICHEL VASTEL, samedi 10 mai 2008.

Chez le chroniqueur
Michel Vastel du «Journal de Montréal», le titre en dit long : « Pas fier d'être Français ». Sur ce, l'auteur juge «que la France de Sarkozy a lâché le Québec. Et je n'en suis pas fier ». Vastel rappelle aussi à la vice-reine du Canada ce qu'elle lui disait en novemnre 2005, peu de temps avant son assermentation : « Je suis Québécoise, je suis francophone, j'ai toujours cru à l'importance que le Québec affirme ce qu'il est, son identité, sa culture...»

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« Eh bien Michaëlle, vous n'étiez pas obligée de vous déguiser en sous-tapis du gouvernement du Canada. Certains diront :' que sais-tu maudit français ' de l'histoire du Québec ? Ce que j'en sais et ce que je ressens, comme Michaëlle Jean d'ailleurs, ce sont les Québécois qui me l'ont appris.
(NDLR: Vastel est d'origine française)   

« Et pour ce qui est de la France, contrairement à certains, je ne parlerai pas de trahison. Le mot serait trop fort. Mais oui, la France de Sarkozy a lâché le Québec. Et je n'en suis pas fier. »  


CHEZ ANDRÉ PRATTE, vendredi 9 mai 2008.

Pour André Pratte, éditorialiste au quotidien «La Presse» de Montréal, « cette chicane de bas étage augure mal pour les Fêtes du 400e ». Fédéraliste obligé dont la question nationale du Québec est une contrainte de taille pour le poste qu'il occupe, Pratte traduit bien la pensée fédéraliste de ses patrons, la puissante famille milliardaire Desmarais. L'éditorialiste perd ainsi toute crédibilité, étant en liberté surveillée puisque sa plume est au service du pouvoir politique fédéral. Sa pensée toute dirigée prolonge donc les intérêts idéologiques de l'ego financier des Desmarais. La propagande fait son chemin, taillé dans l'étoffe canadienne.  «Ne brisons pas le Canada » est leur devise. Au diable la minorisation des francophones de ce pays. Nos intérêts financiers d'abord.» 
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Comme André Pratte doit gagner sa croûte comme tout le monde, accordons-lui tout de même une conscience heureuse dans ce qu'il expose. Dans sa leçon d'histoire, il cite l'historien Marcel Trudel qui prétend que Champlain peut revendiquer le rôle de fondateur du Canada du fait que l'explorateur soit à l'origine de l'histoire continue du Canada.
 
Ce que Trudel — et Pratte — oublient de préciser toutefois, c'est que « l'histoire continue du Canada », va au-delà de l'appellation Canada : c'est d'un empire français en Amérique qu'il s'agit, d'une Amérique française dont le terme Nouvelle-France, ou Neuve-France, s'étend à l'inépuisable Amérique de l'époque.

Or, Canada ou Nouvelle-France sont des mots qui s'équivalent dans l'esprit naissant des pionniers. L'intensité géographique des deux noms force le mouvement migratoire vers l'intérieur du continent. Un mouvement francophone, bien que fort timide, se déploie lentement avec ses explorateurs au nom du roi de France justement, mais qui sera finalement combattu et noyauté par l'adversaire anglophone comme on le sait.    


Non que nous soyons hostiles à ce que l'histoire du Québec soit intimement liée à celle de l'Angleterre et du Canada, comme le rappelle Pratte. Ce serait absurde de notre part. La question n'est pas là.
 
Le 400e anniversaire de Québec fait projeter sur tout le continent américain, l'avènement d'un empire français. C'est de celà qu'il s'agit. Le reste devient l'heure accélérable du destin qui s'ensuit, c'est-à-dire le Régime français, la Conquête anglaise et son Régime anglais, le Canada fédéral de 1867 et l'approche de l'État-nation québécois avec l'Évolution tranquille des années 60 (et non la Révolution tranquille, faussement appelée). 

Cette lecture de l'histoire invite les Québécois à fêter ce qu'ils sont : une nation en quête de son indépendance en contrôlant un jour tous ses impôts et toutes ses taxes. Les subventions fédérales n'auront plus de main-mise sur la fiscalité souveraine du Québec.

Et sur le tremplin du Québec en fête, peuvent rebondir tous les voisins du continent et d'ailleurs.


CHEZ ALAIN DUBUCpape_279_400

Toujours à « La Presse », son collègue chroniqueur Alain Dubuc, souffre du même mal, étant lui aussi en liberté surveillée. Il ne peut écrire en faveur d'un Québec  libre, le Canada — pour lui et ses patrons — n'a d'avenir que dans  une vertueuse prospérité, celle de l'unité (artificielle soit-elle) du Canada dont la nourriture porte la marque de l'ego financier torontois et albertain avec sa richesse pétrolière, sa santé financière et ses honneurs que viennent fabriquer ses panthéons torontois de la culture et du sport canadiens. Leur façon d'exister... tout en ne regardant que la télé américaine ! « Je pense canadien », disait en vain Trudeau. Et tout est joué d'avance, les artistes et  auteurs québécois deviennent des auteurs canadiens d'expression française. Les dictionnaires en prennent acte. Il faudra l'indépendance pour être salués comme des « auteurs québécois », au même titre que les « auteurs français ». 
 
Alain Dubuc s'accomode de cette dépendance québécois, il la supporte et mieux encore, il active cette dépendance, suffisamment pour que la différence créatrice du Québec ne soit plus qu'un bonheur ébréché dans le caractère impératif de l'unité canadienne. Quel aveuglément chez un fédéraliste de la sorte !
 
Ainsi, Dubuc patauge dans l'imaginaire canadien à même l'apprentissage des régions pour y assimiler le Québec qui, assujetti, paraît une sorte de luxe pitoyable et navrant dans cette lourde opération qui s'étend d'un océan à l'autre. Avec sa région linguistique francophone québécoise. C'est à crucifier la manière d'être et de penser des Québécois. Au point que la pensée créatrice du Québec s'en trouve laminée, d'où l'état d'un combat perpétuel des forces souverainistes pour renverser cet esprit pervers. Les nationalistes québécois portent en eux cette transcendance des événements qui doivent mener un jour à l'avènement d'un Québec souverain.

Les manoeuvres intellectuelles d'Alain Dubuc rétrécissent le Québec en forçant l'opération canadienne dans sa morne diversité multiculturelle, ennuyeuse parce que sans âme. Dubuc et ses collègues de « La Presse » traduisent bien l'esprit de l'ego-financier de Bay Street.

Pour ce chroniqueur, « il faut accepter qu'il n'y a pas une seule histoire, une seule vérité historique gravée à tout jamais dans la pierre. » Belle absurdité à s'en laver les mains. Se voyant entravé par l'Histoire qu'il n'arrive pas à analyser, Dubuc s'inflige cette formule simpliste. Étant collaborateur à « La Presse », sa visée se veut d'un pied ferme avec ce vent en poupe gonflé en faveur de la cause canadienne. Cette idéalité entêtée n'est pas la racine de l'être, ni la racine du peuple québécois dont le devoir sacré s'ouvre sur le circuit convergeant des peuples libres de la terre.

À SUIVRE

Complément d'enquête:
La traduction est à venir.


History of Ocean Springs 



Une contribution de l'historien américain001356_s_01
Ray L. Bellande P.O. Box 617
Ocean Springs, Mississippi 39566-0617
rbellande@cableone.net
www.oceanspringsarchives.com

The French

With the French beachhead established at present day Ocean Springs in April 1699, by French Canadian Pierre Le Moyne, Sieur d'Iberville (1661-1706), King Louis XIV of France had the physical presence to defend the Louisiana claim of Rene' Robert Cavalier, Sieur de La Salle (1643-1687). In 1682, La Salle exploring from eastern Canada hadraycoverphoto discovered the Gulf outlet of the Mississippi River and claimed it and all the vast territory it drained for France. He named the land "Louisiana" in honor of his King. After reconnoitering the northern Gulf Coast from Florida to the deltaic mouth of the Mississippi River, and inland as far as present day New Orleans, Louisiana, d'Iberville built Fort Maurepas on a peninsula on the east shore of the Bay of Biloxi. The French operations were conducted from the deepwater anchorage at Ship Island. The French adventurers had made contact with the local Amerinds who were established on the Pascagoula River. These tribes were called Bylocchy, Pascoboula, and Moctoby. The name Bylocchy or Biloxy became synonymous with the French settlement at Fort Maurepas, and in later times became spelled Biloxi.                                                                    M. Ray L.Bellande                     001360_s_01

In early 1702, the French made a decision to relocate their small colony from Ocean Springs to the Mobile Bay area. The first city of Mobile was established by d'Iberville in 1702, at Twenty-Seven-Mile Bluff on the Mobile River near the confluence of the Tensaw and Middle Rivers. After the harbor at Dauphin Island was obliterated by a hurricane in 1717, the French moved the capital of Louisiana back to the site of Fort Maurepas on Biloxi Bay in 1719. This settlement was removed to present day Biloxi in 1720, as this site, which was near the present day Biloxi Lighthouse, afforded easier access from Ship Island. It was called Nouveau Biloxy (New Biloxi), and the original settlement at Ocean Springs became known as Vieux Biloxy or Old Biloxi. Colonists of John Law's Mississippi Company were landed at Ship Island and brought to New Biloxi where they were transported to various concessions in French Louisiana. New Biloxi was essentially abandoned after the capital of Louisiana was moved to New Orleans in 1722.bellande_with_garden_pots_art_4_400

The historical record of Ocean Springs during the next one hundred years is rather sparse. When Jean Baptiste Le Moyne, Sieur de Bienville (1680-1768) left Fort Maurepas for Dauphin Island in January 1702, he left some men at Fort Maurepas. It is probable that some French and French Canadians remained in the area after Old Biloxi was abandoned in 1720. New Biloxi met the same fate circa 1728.
British West Florida


After France lost its North American colonies to England as a result of the Seven Years War (1756-1763), Ocean Springs became part of British West Florida, whose capitol was at Pensacola. English surveyor, George Gauld, made a map of the Mississippi coast in 1768. It depicts the homestead of a Madame Bodron (probably Baudreau) living at "Old Biloxi" at this time. Spain declared war on England in 1779. Spanish-American forces under Galvez and Pollock defeated the British at Mobile and Pensacola liberating the area in 1781. The Treaty of Paris in 1783, gave British West Florida to Spain. Spain held the area as Spanish West Florida until the Republic of West Florida was declared in 1810.
The Spanish001346_s_01


During the Spanish period, there are anecdotal stories concerning a Spanish Camp or garrison, which was situated on the Fort Point Peninsula, the locale of Fort Maurepas and later Old Biloxi. These reports are presently not substantiated, but may have a connection with the "Spanish Fort" or de la Pointe-Krebs House at Pascagoula. The American State Papers indicate that Littlepage Robertson received permission from the Spanish Governor of Mobile to settle at Ocean Springs in 1782. This is corroborated by the affidavits of Pierre Carco and Susan Fayard recorded at the district of Jackson Courthouse in August 1820. They said that Robertson settled on the northeast  side of the Bay of Biloxi adjoining the "Old Fort". He was situated here about two years after the capture and occupation of Mobile by the Spaniards. Robertson lived here and cultivated the land until he raised his children to manhood. Woodson Wren later claimed title to the Robertson land, which was west of Martin Avenue and included the Fort Point Peninsula (Section 24 and Section 25, T7S-R9W).
Les LaFontaines


Circa 1805, Louis Auguste LaFontaine purchased two hundred eighty arpents on the Bay of Biloxi from Julian Azevedo, probably a Spaniard. This tract is in the heart of old Ocean Springs. It is bounded on the south by the Bay of Biloxi, west by Martin Avenue, north by Government projected west to Martin, and east by General Pershing from Government south through the Inner Harbor.quebec_1_01
 

LaFontaine and his wife, Catherine Bourgeois, were the parents of several children, mostly daughters. These daughters would later married into the local families of the area Ladner, LaFauce (LaForce), Ryan, and Westbrook.
(...)



Autre texte sur Québec


En 2008, la plus française des villes nord-américaines célèbre son 400e anniversaire. Et, comme les Québécois aiment autant la fête que leur histoire, ils se sont préparé un copieux menu de réjouissances. De la petite fête de quartier aux manifestations de grande envergure, des artistes de rue à Céline Dion, en passant par le Cirque du Soleil et Robert Lepage, dix mois de festivités sont prévus dans cette métropole aux airs de province, où est née l’Amérique française. C’est le moment d’aller à Québec ! 


Tout a commencé en 1608001369_s_01


Dix mois de festivités


La sélection du routard


Pour en savoir plus



Tout a commencé en 1608

C’est donc ici, sur ce promontoire où le Saint-Laurent se resserre, que la grande aventure de l’Amérique française a débuté. Le 3 juillet 1608, le navigateur Samuel de Champlain débarque au lieu-dit « Kebek » qui, en langue algonquienne, signifie « là où le fleuve rétrécit ». Champlain vient établir un comptoir de traite des fourrures. Le site choisi semble idéal.

Du haut du promontoire, le cap Diamant, les allées et venues sur le fleuve Saint-Laurent sont facilement observables. Le premier colon français s’y fait construire une résidence et un magasin pour le commerce des fourrures avec les Amérindiens. La ville de Québec est née, même si vingt ans encore après sa fondation, elle ne compte que 72 habitants ! Les hivers sont, en effet, rudes et le bon peuple de France peu porté sur l’émigration…

Québec connaît son apogée en devenant par la suite la capitale de la286770161_715d975245_400_400 Nouvelle-France en 1663. Elle le reste jusqu’en 1759, où elle tombe aux mains des Britanniques, quatre ans avant la fin de la domination française sur les Amériques. Depuis 1763, Québec n’est plus que la capitale du Bas-Canada, qui deviendra le Québec. Mais elle n’en a pas perdu pour autant sa réputation de « Gibraltar d’Amérique ». Il faut dire que sa position sur un cap surplombant le Saint-Laurent a de quoi impressionner.
 
Et, 400 ans après la fondation de la ville, son cachet « vieilles pierres à l’européenne », demeuré intact, séduit toujours les touristes : Québec, c’est un bout d’Europe en terre d’Amérique, une sorte de ville de province posée dans les grands espaces, un village d’Astérix à la sauce canadienne. Une ville exotique !


:: Dix mois de festivitéscity_and_st__lawrence_seaway_400_400

La ville fondée par Champlain a vu les choses en grand pour son 400e anniversaire : pas moins de dix mois de festivités et 130 événements sont prévus, de la petite fête de quartier aux commémorations les plus prestigieuses. Le Cirque du Soleil, Robert Lepage et Céline Dion comptent parmi les artistes québécois internationalement connus qui participent à la fête. Près de six millions de personnes sont attendues à Québec cette année pour un anniversaire judicieusement placé sous le thème de la rencontre de l’Europe et

de l’Amérique, des Premières Nations et des arrivants, de la France et de l’Angleterre.  
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Si le coup d’envoi a été donné lors d’un grand concert en extérieur (!) le 31 décembre dernier, la majeure partie des manifestations se dérouleront l’été prochain. Outre des expositions-événements dans les musées de la ville (comme Le Louvre à Québec) et des grands rassemblements sur des sites historiques comme les Plaines d’Abraham, l’épicentre des festivités se trouvera à l’Espace 400e, installé au bassin Louise, dans le Vieux-Port de Québec, à la jonction du fleuve Saint-Laurent et de la rivière Saint-Charles. À partir du 3 juin, plus de 2 000 performances en arts de la rue, plus de 100 ateliers pour enfants, des tables rondes et de très nombreuses rencontres y seront organisés. C’est également au bassin Louise que le metteur en scène Robert Lepage proposera, du 20 juin au 29 juillet, « Le Moulin à images », une méga-projection en trois dimensions, sur le passé, le présent et le futur de Québec.quebec_1_02
 
Lepage décrit son projet comme une fresque historique inspirée des symboles et des icônes de la ville et organisée autour des grands thèmes de l’exploration, l’implantation, l’exploitation et la communication.

Enfin, sachez qu’un parterre d’invités prestigieux devrait assister à la cérémonie d’anniversaire officielle de la ville, qui aura lieu le 3 juillet à la basilique et aux Plaines d’Abraham. On murmure qu’Elizabeth II en personne pourrait y assister. Elle est après tout, le chef d’État du Canada. Un grand concert gratuit de Céline Dion le 22 août et un spectacle de clôture monté par le Cirque du Soleil devraient également faire courir les foules. Vous l’avez bien compris : c’est le moment de réserver votre billet pour Québec !


:: La sélection du routard 

Pour s’y retrouver dans cette pléthore de
manifestations, nous vous avons concocté une petite sélection maison des temps forts de l’année :

- Le Grand défilé de nuit du Carnaval, cuvée 400e(9 et 16 février)
Cette année, le traditionnel carnaval de Québec présente un nouveau défilé de nuit, spécialement conçu pour les 400 ans de la ville.
www.carnaval.qc.ca

- Québec, une ville et ses artistes (du 14 février au 27 avril)quebec_400_400_01
Hommage du Musée national des beaux-arts du Québec aux créateurs visuels
qui ont travaillé à Québec.
www.mnba.qc.ca

- Symphonie n° 8 de Mahler (le 15 mars)
Mille musiciens et choristes interprètent cette œuvre d’envergure au Colisée Pepsi.

- Samuel de Champlain (du 14 mai au 31 décembre)
Pour tout savoir sur l’explorateur qui a fondé la ville de Québec en 1608, rendez-vous au Centre d’interprétation de Place-Royale.
 
www.mcq.org

- Starmania, Opéra (du 17 au 26 mai)
Première mondiale de la version opéra de la comédie musicale ultra-célèbre de Luc Plamondon, à l’Opéra de Québec.
www.operadequebec.qc.ca

- Le Louvre à Québec (du 5 juin au 26 octobre)
Le Musée des Beaux-Arts présente 271 œuvres (peintures, sculptures, bijoux et objets d’art décoratifs) appartenant aux prestigieuses collections de l’institution parisienne.
www.mnba.qc.ca

- Le Moulin à images (du 20 juin au 29 juillet)001370_s_01
Dans le Vieux-Port de Québec, au sein de l’Espace 400e, une ambitieuse installation visuelle de Robert Lepage sur l’histoire de Québec. L’un des grands événements de l’année.
www.lacaserne.net

- Inauguration de la Promenade Samuel de Champlain (le 24 juin)
Le jour de la fête nationale québécoise, inauguration d’un parc de 2,5 km le long du Saint-Laurent, ponctué de pavillons, de jardins, d’œuvres d'art, de terrains de sport et de descentes à l’eau.

- « Bonne fête Québec » (le 3 juillet )
La commémoration officielle du 400e anniversaire à la basilique de Québec, aux Plaines d’Abraham et au Bassin Louise. De nombreuses manifestations ont lieu dans toute la ville en présence de personnalités venues du monde entier.

- Grand rassemblement sur les Plaines d’Abraham (le 6 juillet)
Après les commémorations officielles, c’est au tour des Québécois de fêter leur
ville avec ce grand rassemblement populaire sur ce lieu chargé d’histoire.

- L'Opéra urbain (le 5 juillet)001368_s_01
Une performance artistique de Danielle Roy qui promet d’être originale, puisqu’il s’agit d’une oeuvre musicale et visuelle, contemporaine et cinématographique, qui raconte les 400 ans de Québec, dans plusieurs endroits de la ville avec la participation du public.

- Le Chemin qui marche (le 15 août)
Hommage sera rendu au majestueux fleuve Saint-Laurent sous le thème de la rencontre, du feu et de l’eau des créateurs d’ici et d’ailleurs, de la musique électronique et des musiques du monde.

- Céline Dion sur les plaines d’Abraham (le 22 août)
Grand show de l’enfant du pays, devenue diva planétaire. Il devrait y avoir foule sur les Plaines d’Abraham pour ce spectacle gratuit.

- Le Cirque du Soleil (le 19 octobre)
On ne présente plus ce cirque mondialement connu qui monte une création sur la francophonie au Colisée Pepsi pour la soirée de clôture des festivités.

Jean-Philippe Damiani
Photo : © Québec 1608-2008
 Mise en ligne le 14 janvier 2008
Pour en savoir plus

Site officiel du 400e anniversaire de Québec
monquebec2008.sympatico.msn.ca

Site de l’office du tourisme québécois
www.bonjourquebec.com

Histoire de la ville de Québec
www.ville.quebec.qc.ca/fr/exploration/histoire.shtml

Présence française au 400e anniversaire de Québec
www.francequebec400.com

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06/10/2015 15:20:00 -
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04/06/2015 18:01:12 - MORT DE ''MONSIEUR'' JACQUES PARIZEAU
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