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AUX RAYONS DES ÉCLATS DE LA NATION :
ON EST 8 MILLIONS, PARLONS-NOUS, FÊTONS-NOUS !

Superbe photo illustrant le site officiel de la Société Québec 400 : www.quebec400.qc.ca À découvrir.

Journal Québec-Presse QUÉBEC, CAPITALE NATIONALE — « On est huit millions, faut se parler ! ... ET FÊTER ! » Voilà que les célébrations du 400e anniversaire de fondation (1608) de la ville de Québec, l'an prochain, vont interpeller le peuple québécois tout entier. Un vent de fierté.
Car Québec est le berceau de la civilisation catholique et française en Amérique. D'autant plus que la ville surclasse en beauté la plupart des villes de l'Amérique.
D'évidence, aux rayons des éclats de la nation, nous lançons le slogan dominateur : « ON EST HUIT MILLIONS, FAUT SE PARLER ! ... et Fêter ! »
Un thème rassembleur tourné vers la nation québécoise avec cette arrière-pensée historique bien sentie : imaginez que trente ans plus tôt, Ottawa prit panique. Il réussit discrètement à censurer le fameux slogan publicitaire chanté d'une brasserie québécoise, « On est six millions, faut se parler ! »
Les quinquagénaires s'en souviennent. Trop mobilisateur devenait le slogan aux oreilles d'Ottawa. Il fallait le retirer des ondes et des panneaux-publicitaires. Un thème triomphateur d'une région à l'autre du Québec. L'unité canadienne était menacée par un nationalisme montant. Mais en même temps,la Société d'État Hydro-Québec s'en inspirait drôlement et lançait à son tour : « On est douze mille douze ». Un courant publicitaire qui valait de l'or.
Comme la direction de la brasserie en question ne jurait que par le fédéralisme canadien, elle mit donc fin à sa promotion ravageuse, sans crier gard... et sans que personne ne soupçonne l'ingérance politique d'Ottawa. Ce fut le naufrage du slogan le plus prometteur, quasi génial dans le monde visuel de la publicité. Et pourtant, hors Québec, la brasserie Molson s'affiche publicitairement ansi : « I am canadian ». Mais jamais au Québec, ayant la peur bleue (!) de se heurter au nationalisme québécois.
AUCUN SECRET MÉTAPHYSQUE
Comme tout fini par se savoir dans les coulisses, le Journal Québec-Presse tient ici à signaler cette vérité cachée... qui ne l'est plus. C'est sans secret métaphysique. Faut-il alors surmonter la tête bien haute, toute forme de censure nouvelle qui viendrait d'ailleurs, et de mettre au défi le Comité organisateur du 400e anniversaire de Québec, (la Société du 400e anniversaire) d'entrer dans la ronde, de faire entrer le peuple dans la ronde en pavoisant fièrement le thème : « On est huit millions, faut se parler ! »
Comment va réagir Ottawa qui finance une partie des célébrations ? Affolement en perspectives ? D'abord chez certains membres du comité organisateur des fêtes ?
Une fringale de tortures appréhendées ! Ottawa deviendrait le supplicié : il serait pressé d'en finir en étouffant une fois de plus les plus nationalistes au sein du comité organisateur. Dégustons d'avance cette torture à petits traits, ce dernier soupir désespéré d'Ottawa en imaginant son impuissance de taire à jamais ce slogan souffre-douleur quasi souverainiste.
TEXTE À SUIVRE
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