MARIO DUMONT
ASSIS ENTRE
DEUX CHAISES
par Ida G. LEBEL Journal Québec-Presse QUÉBEC — Assis entre deux sièges, Mario Dumont regarde de quel bord il doit pencher. Il hésite : fédéraliste ? Autonomiste ? Est-ce que ça apporte du nouveau dans le paysage québécois ?
Ce sont des mots. Mais des mots, « encore des mots » comme dit la chanson ! Le célèbre Maurice Duplessis, Le Noblet, nous tenait ce discours en 1935, à la fondation de l’Union nationale. Et cette chanson a duré jusqu’à sa mort en 1959.
Ça nous a donné une chose un peu surprenante, un deuxième impôt ! Et pourquoi donc? Parce que même avec toute sa force autonomiste, M. Duplessis n’avait rien obtenu de plus du fédéral.
Et Mario pense que cette fois il va l’avoir lui l’impôt unique. «Ben, coudon », je pense qu’on va l’avoir, mais comme avant à Ottawa !
Force est de constater que le Gouvernement fédéral est le plus fort au Canada. Et nous en faisons encore partie. Pourtant, tous nos gouvernants se sont battus pour que ça change ! Une province forte dans un Canada uni ! Belle phrase, dans un discours, Mario ! Mais on la connaît… On nous l’a servie tellement de fois pour nous redonner le goût des petits drapeaux rouges, nous ne l’écoutons même plus ! Assis entre deux sièges, pas ceux du Parlement, les beaux sièges, qui nous donnent envie de s’asseoir bien confortablement. Ceux auxquels je pense, ceux que tout le monde utilise, tous les jours et d’un bord ou de l’autre, ça ne sent pas trop bon! Pas trop confortable hein?
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