PIERRE-KARL PÉLADEAU NOUVEAU CHEF DU PQ Il a le feu sacré de l'indépendance du Québec... en milliardaire!
NDLR: le milliardaire et baron de la presse au Québec, secoue la haute finance anglo-canadienne en criant 'Vive le Québec libre'. Le De Gaulle de 1967!
JOURNAL QUÉBEC PRESSE QUÉBEC, LE DIMANCHE 17 MAI 2015 — REVUE DE PRESSE PKP est en mission: il a le feu sacré de l’indépendance Dimanche, 17 mai 2015 05:00 MISE à JOUR Dimanche, 17 mai 2015 10:22 Avec un score de 58% dès le premier tour de scrutin, Pierre-Karl Péladeau a obtenu le mandat fort qu’il souhaitait. On peut même parler d’un appui massif. Et sans ambiguïté. Jamais depuis 20 ans le Parti québécois n’avait parlé aussi clairement d’indépendance. C’est un pari. Car les Québécois semblent avoir décroché depuis un bon moment de la question nationale. La méthode qu’il privilégiera, c’est la clarté souverainiste. Trop souvent, les souverainistes ont traité l’indépendance comme un idéal lointain. Évidemment, ils voulaient faire du Québec un pays. Mais sans trop en parler. Sinon devant les militants. Mais en public, pour avoir l’air modéré, on se faisait discret. Espéraient-ils une intervention du Saint-Esprit pour la faire progresser? Cette approche s’est effondrée lors de la dernière élection. Le PQ s’est sauvé de son option pendant toute la campagne pendant que le PLQ la lui rappelait négativement. D’un côté, on avait des souverainistes honteux et de l’autre des fédéralistes hargneux. PKP entend rompre avec cette stratégie du souverainisme discret. Il entend non seulement parler d’indépendance, mais montrer comment le fédéralisme entrave notre développement. Il entend non seulement parler d’indépendance, mais montrer comment le fédéralisme entrave notre développement. Sa crédibilité économique sera utile. Une étrange légende urbaine veut que le Parti libéral soit celui de l’économie, alors qu’il n’est que le cache-sexe de la grande bourgeoisie. Il n’en demeure pas moins que cette légende urbaine est crue. L’arrivée de PKP peut changer la donne. Il pourrait bien convaincre les Québécois qui aiment bien l’idée du pays, mais craignent son prix qu’il s’agit d’une option gagnante, dont ils tireront avantage. Vendredi soir, il a lancé un appel au rassemblement des souverainistes. Il n’avait pas le choix. Au fil des ans, le PQ a perdu des centaines de milliers d’électeurs. Quelques-uns à gauche, vers Québec solidaire, mais la plupart à droite, à la Coalition Avenir Québec. Pour cela, PKP a rappelé que l’indépendance n’était ni de gauche ni de droite. C’était vital. Le camp national doit s’ouvrir à tous, sans exclusive idéologique. Et il y a les abstentionnistes. Ceux-là ne croient plus à la politique. Ils entendent les politiciens parler la langue de bois et se disent que ça ne les concerne pas. Il faut qu’un homme politique sorte du ronron habituel et des phrases creuses pour les rejoindre, et qu’il réinjecte un peu de passion dans la démocratie. On ne sait pas si PKP les sortira de leur sommeil apathique, mais on a de bonnes raisons de croire qu’il peut le faire. On disait PKP mauvais orateur. Ceux qui ont écouté son discours de victoire, vendredi soir, n’ont pu qu’être surpris. L’homme sait prendre de la hauteur et il nous sort de la politique ordinaire. Manifestement, il a le feu sacré de l’indépendance. Il ne s’est pas engagé en politique pour goûter à l’eau tiède du pouvoir provincial. Il est en mission. Il devra avoir foi en la victoire pour renverser la tendance lourde du renoncement québécois. Quel souverainiste, vendredi soir, n’a pas ressenti un petit frémissement? Comme s’il était de nouveau permis d’espérer. Comme si la marche vers le pays reprenait. Ne taisons pas cette évidence: l’arrivée de PKP comme chef du PQ est une excellente nouvelle. Brèves Vous désirez réagir à ce texte dans nos pages Opinions? Écrivez-nous une courte lettre de 100 à 250 mots maximum à l'adresse suivante: opinions@quebecormedia.com -----------------------
ALERTE HUFFPOST QUÉBEC: QUÉBEC — Pierre-Karl Péladeau (PKP), l'ex-patron de Québecor, a été couronné chef du Parti québécois vendredi soir avec un score de 57,58%. Le nouveau leader souverainiste estime avoir reçu des militants «un mandat clair: faire du Québec un pays». Alexandre Cloutier termine deuxième avec 29,2%, tandis que Martine Ouellet obtient 13,3%. PKP a tenté de rassurer d'entrée de jeu les critiques qui le jugent trop à droite. «L'indépendance ne se fera ni à droite, ni à gauche. Elle doit se faire, point à la ligne», a-t-il dit lors de son premier discours à titre de chef du Parti québécois. «Tous les projets de société seront réalisables quand nous serons entièrement maîtres de notre destinée», a-t-il ajouté. «Ce soir nous commençons le grand rassemblement du Parti québécois. Ce soir nous commençons le grand rassemblement des souverainistes et des indépendantistes», a lancé PKP en tendant la main à ceux qui ont déserté le PQ pour rejoindre d'autres formations politiques. Le nouveau chef souverainiste a également lancé un message en anglais aux citoyens du reste de l'Amérique du Nord. «We want our own country», a-t-il dit. Pierre Karl Péladeau devient ainsi le 8e chef de la formation souverainiste. Il succède à Pauline Marois, qui a démissionné à la suite de la défaite de son parti aux élections provinciales du 7 avril 2014. Quelque 750 personnes sont réunies au Centre des congrès de Québec pour assister au dévoilement du résultat de cette course qui a débuté officiellement le 4 février dernier. 73% des quelque 71 000 membres en règle du PQ ont voté pour l'élection d'un nouveau chef. Lors de la dernière course à la chefferie du PQ en 2005, André Boisclair avait obtenu 53,68%. Madame Marois, elle, a été élue par acclamation. Le meilleur score appartient à Pierre Marc Johnson, qui a obtenu 58,7% des voix en 1985. Philippe Couillard, lui, a pris la tête du PLQ en 2013 avec 58,5% des suffrages exprimés. Lors d'un point de presse qui a suivi, M. Péladeau a répété son engagement à placer son bloc de contrôle d'actions du conglomérat Québecor dans une fiducie. Le nouveau chef, qui n'a pas spécifié d'échéancier pour compléter cette opération, a toutefois précisé que la nature de ses actifs nécessitera des autorisations d'organismes fédéraux. «(Étant donné que) la grande majorité des activités de Québecor se situe en télécommunications, en télédistribution et en télédiffusion et que le titulaire d'une licence est nommément désigné, puisqu'il y aura un mandataire ou un fiduciaire, nous devrons obtenir l'autorisation des autorités compétentes, que ce soit Industrie Canada ou le CRTC», a-t-il expliqué. Avec La Presse Canadienne ------------------
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