QUÉBEC – La première ministre nouvellement assermentée, Pauline Marois, a procédé mercredi à la nomination de son cabinet, qui compte 15 hommes et huit femmes, alors que plusieurs s’attendaient à une parité hommes-femmes dans le cabinet.

Pour ce qui est des postes clés, Nicolas Marceau a été nommé ministre des Finances, Réjean Hébert devient ministre de la Santé, des aînés et de la région de l’Estrie et Pierre Duchesne devient le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Science et de la Technologie et ministre responsable du Centre-du-Québec.

Pauline Marois lui a demandé d’annuler la hausse décrétée par le gouvernement précédent et d’organiser un sommet sur l’éducation supérieure.

Marie Malavoy est pour sa part nommée ministre à l’Éducation, au Loisir et au Sport, et responsable de la région de la Montérégie. Au tout nouveau ministère des Relations internationales, de la Francophonie et du Commerce extérieur, Mme Marois a choisi Jean-François Lisée, qui devient aussi responsable de la région de Montréal.

Agnès Maltais aura toute une charge comme ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, de la Condition féminine et de la région Chaudière-Appalaches.

Bernard Drainville devient pour sa part ministre des Institutions démocratiques, de la Participation citoyenne et responsable de la région de la Mauricie, il sera notamment responsable de la Charte de la laïcité.

À la culture, la première ministre a choisi Maka Kotto. Le nouveau leader parlementaire, responsable du Conseil du trésor et ministre responsable de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean est Stéphane Bédard.

Bertrand St-Arnaud est nommé à la Justice tandis que Véronique Hivon devient ministre déléguée à la Santé publique et à la Protection de la jeunesse et ministre responsable de la région de Lanaudière.

Diane De Courcy devient ministre de l’Immigration, des communautés culturelles et responsable de la Charte de la langue française.

Stéphane Bergeron est nommé à la Sécurité publique et devient aussi responsable de la région de l’Outaouais.

Nicole Léger, membre de la garde rapprochée de Mme Marois, est nommée à la Famille et aura la lourde tâche de créer de nombreuse place en garderies.

Martine Ouellet devient ministre des Ressources naturelles. L'ancienne employée d'Hydro-Québec sera responsable de la Société d'État.

Le doyen de l’Assemblée nationale, François Gendron, devient vice-premier ministre, ministre de l’Agriculture, Pêcheries et Alimentation et ministre responsable de l’Abitibi.

Aux Transports, Affaires municipales, Régions et Occupation du territoire, Mme Marois a nommé Sylvain Gaudreault.

Daniel Breton est nommé au Développement durable, à l’Environnement, et à la Faune et aux Parcs.

Alexandre Cloutier devient ministre délégué aux Affaires intergouvernementales canadiennes et à la Gouvernance souverainiste, responsable de la région de la Côte-Nord et de la région du Nord du Québec.

Élaine Zakaib a été nommée ministre déléguée à la politique industrielle et banque de développement économique du Québec.

Pascal Bérubé devient délégué au Tourisme et responsable de la région du Bas-Saint-Laurent.

Gaétan Lelièvre est ministre délégué aux Régions et responsable de la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine.

Élizabeth Larouche est nommée ministre déléguée aux Affaires autochtones.

Enfin, une surprise, Léo Bureau-Blouin devient l’adjoint parlementaire à la jeunesse de Mme Marois, qui se garde cette responsabilité. Le whip en chef est Yves-François Blanchet.

Marjolain Dufour ferme la marche comme président du caucus péquiste. Serge Cardin, qui a battu Jean Charest dans Sherbrooke, n’a pas été nommé au conseil des ministres.

Mme Marois a conclu son allocution en évoquant son rêve d’un Québec souverain.