De plus, trois Sherbrookois sur quatre (76 %) pensent que Jean Charest ne devrait pas solliciter un nouveau mandat, tandis que le tiers (33 %) iraient même jusqu'à lui dire de se retirer avant la fin de son mandat actuel.
Telles sont quelques-unes des conclusions d'un sondage téléphonique effectué du 19 au 25 octobre par la firme «Segma recherche» auprès de 503 répondants sur l'ensemble du territoire de la ville de Sherbrooke, dont 211 dans la circonscription électorale de Sherbrooke, les autres étant dans les circonscriptions de Saint-François et Orford.
La marge d'erreur est de 4,4 %.
«Globalement, les électeurs sherbrookois ne sont pas vraiment plus indulgents que ceux du reste de la province. L'image de Jean Charest est affaiblie et on peut même parler d'une forme de colère à son endroit», analyse le sondeur Raynald Harvey.
«Les allégations de corruption constituent un élément central d'insatisfaction», ajoute-t-il.






















EN DÉTRESSE, CHAREST
C'est la dérive pour ne pas dire la déblâcle chez les libéraux du Québec : l'odeur de corruption et la colère des citoyens affectent tellement le Gouvernement Charest que le chef lui-même croûle dans son propre château-fort de la circonscription électorale de Sherbrooke.
Dévastateur, le constat d'échec se généralise: voilà que le vote francophone à travers les circonscriptions du Québec s'avère déterminant dans la victoire générale.
Rien de comparable avec le Parti québécois qui porte un projet collectif, un projet de pays pour sauver de ce qui reste de l'espace francophone au Québec", analyse Pierre de Blois de Montréal.





















