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| Publié par Michel Cloutier le 06/09/2010 20:00:00 (2081 lectures) Articles du même auteur |
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Rivière Richelieu
LA «DESCENTE
DES GUERRIERS»
Michel CLOUTIER
Éditeur, fondateur
Journal Québec Presse
SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU — Le mardi 7 septembre 2010
Grande agitation dans le Vieux-Saint-Jean.
Sous un soleil de plomb, la "Descente des guerriers" s'annonce aussi excitante que laborieuse durant la fin-de-semaine du 4 septembre.
De petites foules venues de partout sèment l'enthouisasme.
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Le passé glorieux
C'est à rebondir sans gêne dans le passé authentique —et glorieux—des découvreurs du pays dans leur bonne résistance au fil des rivières, leur canot d'écorce chargé de vivres. |
Les courants leur donnaient l'élan requis, et de corps et d'esprit, à devoir vaincre les remous les plus périlleux afin de mettre pied à terre, l'esprit conquérant en allant créer un chapelet de bourgs dont ceux de Saint-Jean, Iberville et jusqu'à l'Île-aux-Noix.
Au nom de la Royauté française de Versailles, le centre le plus rayonnant du monde civilisé d'alors. |
Photo: La rivière Richelieu et la ville de Saint-Jean-sur-Richelieu. |
Un plaisir accru
C'est un plaisir accru pour les canotiers aguerris d'aujourd'hui. |
Ils ont manifestement la fierté à fleur de peau, étant à leur neuvième saison de course en canot de type rabaska cette année sur les eaux de la rivière Richelieu.
Le coeur y est à tout vaincre. Chacun se distingue, hommes et femmes pagayeurs, entre le tout et le rien, entre les honneurs et la défaite, entre deux courses à l'action tranchante, drastique où ramer leur donne du caractère et du mérite. |
Photo: le Vieux-Saint-Jean |
L'esprit novateur
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Très avancée dans la technologie de pointe, l'introduction d'appareils GPS à bord des canots rabaska innove la "Course des explorateurs", cette seconde épreuve (après la "Courses des guerriers") où pour survivre, faut-il alors être rusé, rapide et avoir l'esprit vivace. Nous sommes au troisième millénaire et cela se voit magistralement. Autant la dureté de l'effort que la durée de l'épreuve |
| prennent cette forme avancée, une science nouvelle qui capitalise à tout instant l'opération en cours pour trouver en soi, des efforts insoupçonnés, intensifs à prolonger cette fulguration intérieure de l'esprit de compétion.
C'est l'état d'alarme. |
Les limites soutenables de l'homme se mesurent ainsi, aux appareils GPS.
Toute mauvaise volonté est sans lendemain.
Dépréciés dans cet épuisant effort, les faibles retombent à zéro... dans une grande leçon d'humilité. Le prix de la compétition. |  | | Aller au bout de soi | |
Pour se consoler de leur échec, les perdants se mettent à revoir avec fierté leurs ancêtres explorateurs qui allèrent eux-aussi jusqu'au bout de leur vocation en se recréant des forces pour répliquer aux obstacles. Et s'égaler au danger.
Évidemment, ils n'ont pas tous "la vocation naturelle" d'explorateurs, mais l'idéal était là dans l'heureux ciel des valeurs à déployer leur foi chrétienne dans le travail, car ils mettaient Dieu dans leur vie morale et spirituelle.
Honneur à la race
Ces jeunes athlètes de cette fin-de-semaine font honneur à la race des pionniers qui, jadis, affrontaient en canot d'écorce, le courant, les vagues, la pluie et le froid dans la découverte de la Vallée de la Richelieu.
La victoire aux plus rudes
Les équipiers les plus rudes ne vont pas croulé sous la fatigue et les crampes. Comme chacun y met du sien, la victoire est pratiquement acquise.
Bien entendu, les équipes les moins résistantes forcent la cadence, s'essoufflent piteusement et traînent à la queue. Ça se voit. Mais l'important est de participer... et joyeusement.
| | La grâce subite
Fortement musclés et admirés, certains pagayeurs rêvent de devenir une légende du canot.
Ce n'est pas une habitude journalière, c'est vraiment une grâce subite, une conversion instantanée chez cette jeunesse, comme si le sang des grands explorateurs leur coulait dans les veines.
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Ils en développent l'esprit
 Ils en développent l'esprit... à force d'y croire.
La jouissance est dans l'effort à faire bloc avec leurs coéquipiers. Vivifiante jeunesse, magique et soudaine, ouverte sur l'inconnu à construire un monde nouveau et fraternel.
Un mouvement inspiré, venant du coeur à même le mouvement des eaux à dompter. Leur apprentissage, violent soit-il.
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| | Pour une deuxième année consécutive, l'équipe de gym Tonus a remporté les honneurs de la descente des guerriers.
C’est sous un soleil de plomb que s’est déroulée la neuvième édition de la "Descente des guerriers", samedi dernier (4 septembre 2010), sur la rivière Richelieu.
La chaleur n’a toutefois pas empêché l’équipe du Gym Tonus de conserver la Pagaie d’or, honneur emblématique décerné à l’équipage le plus rapide de la course.
Malgré un parcours plus long de 500 mètres, les dix pagayeurs du Gym Tonus ont complété l’épreuve en 1 heure et 51 minutes, soit le même temps que l’année dernière.
«On avait suivi un bon entraînement et ça s’est bien déroulé. Il faut dire qu’on a eu un peu plus de difficulté cette année à bâtir notre équipe. Cinq de nos rameurs sont des recrues», commente le capitaine, François Sauro.
À bord de leur canot rabaska, les onze équipages de la Descente des guerriers avaient quitté la Marina Gosselin de Saint-Paul-de-l’Île-aux-Noix à 14h48 pour se diriger vers la Place publique du Vieux-Saint-Jean, un parcours de 18 kilomètres.
 Le Gym Tonus a franchi le fil d’arrivée avec une avance de six minutes sur l’équipe de la Corporation du Fort Saint-Jean, formée de six hommes et quatre femmes.
«On a surtout connu un excellent départ et on a maintenu la cadence jusqu’à la fin. On avait de l’énergie», ajoute M. Sauro.
Dans une fin de course enlevante, les pagayeurs de l'équipe La Shop Crossfit ont complété le podium, devançant de très près l'équipage du bar L'Annexe.
La lutte a été vive pour la deuxième place, alors les porte-couleurs de la Corporation du Fort Saint-Jean, du capitaine Jean-François Trahan, a devancé d’une minute les équipes de La Shop Crossfit (Dominique Rondeau) et du bar L’Annexe (Rodrigue Laplante), toutes deux composées uniquement d’hommes.
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 Le bar L’Annexe, qui en était à sa première présence à l’événement, a talonné La Shop Crossfit jusqu’au fil d’arrivée où seulement la longueur du canot rabaska les séparait.
L’équipage de la Corporation du Fort Saint-Jean a donc remporté la Pagaie d’or de la catégorie mixte alors que La Shop Crossfit s’est vu attribuer la Pagaie d’argent et le bar L’Annexe la Pagaie de bronze, tous les deux dans la catégorie masculine.
L’équipe PSP (Michel Lemay), qui avait récolté le troisième prix l’an dernier, est arrivée tout juste après, mettant deux heures à compléter le parcours. La Pagaie d’argent de la catégorie mixte a été décernée à l’équipe Les Sauveteurs du Parc Safari (Émilie Girard-Beaudoin).
Onze équipes ont pris part à la Descente des guerriers, dont les rameurs du Centre X-Treme. L'événement a également regroupé cinq équipages inscrits au volet de la Course des explorateurs.
Descente des explorateurs
Plus tôt dans la journée, cinq équipes prenaient part à la Descente des explorateurs, une course plus ludique comprenant un parcours de 10 kilomètres sur la rivière Richelieu et un rallye GPS de dix questions et d’une épreuve.
Partis à 9h56 de la Marina Saint-Tropez à Saint-Blaise-sur-Richelieu, les pagayeurs se dirigeaient également à la Place publique. L’équipe «Team Fox», de David Neppel, s’est pointée la première, avec un temps de 1 heure et 21 minutes, soit seize minutes plus rapide que les «Eaux-Secours» de Marie-Josée Rathé.
Les «Sirènes musclées» de Myriam Gagnon-Ihnatowicz ont suivi avec un chrono de 1:47.
En plus du temps de course, le nombre de bonnes réponses au rallye GPS ainsi que la réussite de la dernière épreuve servaient à départager les équipes.
La Pagaie sacrée a été remise à Team Fox, qui a cumulé huit bonnes réponses au rallye et une épreuve réussie. Pour sa première présence à l’événement, cette équipe composée de cadets du Collège militaire royal Saint-Jean a trouvé l’expérience enrichissante et très amusante.
La journée s’est clôturée au bistro La Trinquette avec le «Banquet du guerrier», où une centaine de participants et spectateurs ont partagé le repas et festoyé comme il se doit.
Organisée par Rues principales Vieux-Saint-Jean, la Descente des guerriers versera ses profits à la Fondation Le Renfort Grande Ligne, qui voue son énergie à l’amélioration de la qualité de vie des personnes souffrant de troubles envahissants du développement et de déficience intellectuelle. La somme amassée n’était pas encore connue au moment de mettre sous Novateur
La galerie de photos de Québec Presse
 
 
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