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Triptyque - printemps 2008 Un tête-à-tête enivrant avec une kyrielle d'auteurs : JEAN FOREST, ANTOINE OUELLETTE, ANDRÉ MARQUIS, NATHIEU ARSENEAULT, LAURENT CHABIN, MARIE LEFEBVRE, FULVIO CACCIA, MONIQUE LE MANER, LOUISE DESCHÊNES, MICHEL LÉTOURNEAU, EDGAR GOUSSE...
triptyque@editiontriptyque.com ou www.triptyque.qc.ca
Communiqué de presse transmis par les Éditions Tryptique au journal QUÉBEC-PRESSE Montréal, Québec —
PROGRAMME DE PARUTIONS DE L'HIVER 2008
Source : Lucie Bélanger, communications triptyque@editiontriptyque.com Tél. 514-597-1666
essais- référence
Le Grand Glossaire des anglicismes au Québec ISBN 978-2-89031-615-7, 504 pages, 35 $ • PARUTION 17 JANVIER Plus de 10 000 entrées - Un ouvrage complet appelé à devenir LA référence sur les anglicismes du Québec.
Les anglicismes de la vie quotidienne des Québécois, paru en 2006, présentait le phénomène de l’anglicisation de notre langue et en exposait les mécanismes essentiels sans pouvoir fournir la masse beaucoup trop imposante de nos emprunts. Cette lacune est maintenant combléeavec Le Grand Glossaire.
L’ouvrage est composé d’un répertoire général ainsi que de huit répertoires spécialisés couvrant : — a. les expressions et locutions; — b. les exclamations; — c. les emprunts de culture; — d. les marques substituées aux substantifs; — e. les anglicismes clandestins; — f. les faux anglicismes. JEAN FOREST est professeur de langue et de littérature à l’Université de Sherbrooke. Il a fait paraître de nombreux livres dont l’incroyable aventure de la langue française (2002), les deux tomes de La terreur à l’occidentale (2005) et Les anglicismes de la vie quotidienne des Québécois (2006), aux Éditions Triptyque.
Le chant des oyseaulx
ISBN 978-2-89031-618-8, 280 pages, 25 $ • PARUTION 31 JANVIER Les musiciens ont souvent senti la parenté de leur art avec le chant des oiseaux. Simple vision d’artistes? Pas si sûr!
Malgré quelques différences (mais lesquelles au juste?), les chants d’oiseaux et la musique humaine possèdent effectivement un domaine commun, plus large qu’il ne paraît à prime abord. C’est précisément ce domaine commun qui a mené des musiciens à s’inspirer des oiseaux, depuis la musique médiévale jusqu’à la musique électroacoustique, dans la musique vocale autant que dans la musique instrumentale, en musique populaire, en jazz comme en musique classique.
Ouvrage unique en son genre, Le chant des oyseaulx relate cette rencontre artistique entre oiseaux et humains, au confluent de l’ornithologie, de l’écologie, de la musicologie et de la création musicale, en un propos à la fois simple et riche, sérieux et ludique, rigoureux et audacieux, toujours émerveillé: enchanté! Et ce récit étonnant révèle le lien que la civilisation a tissé avec la nature, de même que l’évolution de ce lien essentiel mais souvent problématique. Biologiste, compositeur et musicologue, ANTOINE OUELLETTE est titulaire d’un PH.D. en Étude et pratique des arts (UQÀM). Membre agréé du Centre de musique canadienne, il est l’auteur d’une quarantaine de partitions dont «Bourrasque», publiée par les Éditions Henry Lemoine de Paris. Il enseigne l’histoire de la musique et le chant grégorien. Source : Lucie Bélanger, communications
triptyque@editiontriptyque.com Tél. 514-597-1666 Le style en friche. L’art de retravailler ses textes
75 fiches illustrant des erreurs et des maladresses stylistiques ISBN 978-2-89031-630-0, 208 pages, 22 $
NOUVELLE ÉDITION Étudiants, rédacteurs de tout acabit et autodidactes qui cherchez à améliorer la qualité de vos écrits, ce livre vous est destiné. Nous avons tenu à y présenter, le plus simplement et le plus clairement possible, les multiples règles (connues, méconnues et parfois inconnues) qui régissent l’art d’écrire.
Que trouve-t-on dans ce guide? Des fiches, des exemples et des exercices regroupés en cinq parties : les principes généraux de rédaction; les erreurs de vocabulaire; les erreurs dans la construction de la phrase; les principes de base de la ponctuation et différentes façons d’améliorer un texte.
Chaque fiche décrit une règle précise, illustrée par des exemples types, et se termine par un exercice récapitulatif.
Dans la section «Feriez-vous un bon réviseur?», le lecteur pourra vérifier s’il a bien assimilé les notions présentées.
ANDRÉ MARQUIS enseigne la rédaction et la création littéraire à l’Université de Sherbrooke. Il a aussi publiéplusieurs essais en collaboration, des recueils de poésie et deux romans jeunesse: Un navire dans une bouteille.
(Triptyque, 1998) et Croisière au fond du lac (Triptyque, 1999). romans - récits
Vu d’ici ISBN 978-2-89031-619-5, 110 pages, 17 $ • PARUTION 7 FÉVRIER Comment peut-on continuer de vivre au quotidien devant le spectacle répété à chaque soir du chaos mondial au nouvelles télévisées ? On peut toujours fermer les yeux, mais lorsque c’est le corps en entier qui se trouve modelé, avalé et recraché par le flot des actualités, il faut se mettre à chercher en soi un peu de cohérence, même langagière, pour recomposer une phrase qui permette de dire quelque chose de sensé.
Brillant pamphlet contre la télévision, ce roman satirique agit comme un cri d'alerte et nous permet de prendre conscience des effets pernicieux et dévastateurs de cet écran omniscient braqué sur nos vies.
« il ne se passe rien il n'y a pas d’intrigue pas de salut et ce qui est horrible c'est qu’on apprend plus rapidement à fréquenter les atrocités en changeant de chaîne ou en fixant le vide qu’à douter de tout devant le spectacle de l’effondrement du monde j’aime les sushis le beau temps l’odeur de l’herbe fraîchement coupée l’odeur de l’essence lâcher au bon moment la gachette de la pompe à essence pour que ça fasse un chiffre exact et pourtant qu'est-ce que cette sourde et minuscule angoisse »
MATHIEU ARSENAULT est né en 1976 à Rimouski. Il a écrit dans Moebius, Jet d’encre, Ectropion et collabore régulièrement à la revue Spirale. Il est aussi slammeur. Il a fait paraître Album de finissant (2004), roman salué par la critique, et un essai, Le lyrisme à l’époque de son retour (2007).
Corps perdu
ISBN 978-2-89031-617-1, 150 pages, 18 $ • PARUTION 7 FÉVRIER Séquestrée par ses parents à l’adolescence, une femme âgée croupit depuis ce temps dans une chambre obscure, vautrée dans la vermine et les déjections. Pourtant son désir est intact : un désir brûlant, dévorant, pour l’amant connu autrefois. Et de ce squelette ignoble naissent des fantasmes de lumière et de jouissance éruptive qui éclatent en images et font exploser le lieu sordide de sa
longue réclusion. « Parfois je sens presque tes yeux qui se promènent sur mon ventre et je me déhanche un peu plus en souriant, et je me penche vers le mur où je plaque les mains en écartant les jambes, oh oui mon beau tu peux me fouiller, je n'ai plus rien, je le jure! et je repars et je la remonte [la jupe] encore un peu en croupionnant mais j'arrête juste avant la fin, au-dessus des yeux, et
je la roule sur ma tête. Elle devient un turban. Je suis une princesse. » Né en France, LAURENT CHABIN a vécu plusieurs années aux Antilles, en Espagne, puis en Alberta. Il vit actuellement à Montréal. Il a publié plusieurs romans, dont Les territoires du Nord-Ouest, aux Éditions Coups de tête et, en 2006, Écran total aux Éditions Triptyque. Il est également traducteur. Les faux départs
ISBN 978-2-89031-623-2, 136 pages, 17$ • PARUTION 21 FÉVRIER Elle a la vie devant elle, lui assure-t-on, sauf que cette vie, avec ses riens sans nombre, son agitationtrouble, lui paraît vertigineuse et vaine. Alors, pour échapper au dérisoire, elle s’imposeune ascèse qui la consume peu à peu et finit par la conduire à l’hôpital. Là-bas, on s’emploie à la guérir, mais on reste sans doute aveugle à la difficulté essentielle : celle d’assouvir un si féroce appétit d’absolu.
« J’ai dix-huit ans en ce joyeux soir de septembre, et je deviendrai minuscule et blanche, détentrice d’un pouvoir magnifique, difficile à expliquer, presque magique. Un pouvoir au-dessus de la raison. Difficile à croire. Il s’agit pour commencer de rapetisser. Je créerai ma mort, doucement. Je ne me ferai pas voir. Elle ne m’aura pas. »
MARIE LEFEBVRE vit à Saint-Hyacinthe. Elle a fait des études en création littéraire et en enseignement des langues. Elle travaille comme professeure de français auprès des immigrants. Les faux départs est son premier roman.
Profanations - La frontière tatouée
ISBN 978-2-89031-622-5, 213 pages, 19 $ • PARUTION 6 MARS Richard Killroy est un peintre en pleine crise. Il se sépare de sa femme Gina au moment où son fils David, 17 ans, entre en rébellion contre lui en intégrant un groupe de tagueurs du quartier, adeptes d'un curieux jeu de rôle en ligne. Les meurtres inexpliqués de Joe puis de Manu, deux membre de la «crew », plongent
son fils dans le désarroi. Pour se rapprocher de lui, Richard tente d'élucider ces crimes. Mais l’affaire se complique d’autant plus qu’il reçoit de Ramontel une lettre étrange comme une flèche tirée d’un passé qu’il ne soupçonnait pas . Son enquête conduit Richard dans un univers étrange où se croisent passé et présent, taggueurs, dealers, internautes accros au jeu de rôles virtuels. Mais Richard n’est pas au bout de ses surprises…
«Des sentiments contradictoires se bousculaient en lui. La joie, l’horreur, la culpabilité, l’orgueil : il se sentait tout-puissant. Dans sa main, une bombe aérosol. Un sentiment irrépressible le conduisait à taguer son nom stylisé partout où il pouvait. En traçant ses lettres sur la surface décrépite, quelque chose en lui cédait. Une lumière intérieure l’irradiait: il voyait très clairement un fleuve puissant et secret l’entraîner.»
FULVIO CACCIA a publié chez Triptyque plusieurs recueils de poésie, dont Scirocco (1985) et Lilas (1998). En 1994, il obtenait le Prix du Gouverneur général du Canada pour Aknos (Guernica). Le secret (2006), son précédent roman, terminait une trilogie comprenant La ligne gothique (2004) et La coïncidence (2005) déjà parus chez Triptyque. La dernière enquête (roman)
ISBN 978-2-89031-624-9, 175 pages, 19 $ PARUTION 6 MARS Un motel devenu résidence pour personnes âgées : L’Âge joyeux. Parmi les pensionnaires, un vieil homme aux manières excentriques et au parler précieux, ancien journaliste et fin détective, Onésime Gagnon. Une nuit d’été, une pensionnaire meurt étranglée dans son lit.
Flanqué d’un admirateur à la personnalité trouble qui veut continuer de voir en lui « le plus grand détective du Québec», Onésime Gagnon commence, malgré lui, l’enquête. Les masques tombent. Et un deuxième crime se prépare.
«Dès les premières heures du petit matin, quand ils s’étaient croisés dans les corridors, puis réunis dans la salle à dîner devant leur bol de Corn Flakes flottant comme des corps de noyés dans le lait froid et maigre comme de l’eau, ils avaient compris que même s’ils s’acharnaient à penser à autre chose depuis la mort d’Amélia Tremblay, il y avait vraiment quelque chose qui n’allait plus à L’Âge joyeux.»
Avec le talent de conteuse qu’on lui connaît, Monique Le Maner conduit le lecteur dans un monde singulier et touchant où amours à l’hiver de la vie, vraies et fausses amitiés, haines et détresses s’entrechoquent, dans les dédales d’une dernière enquête, vers son implacable dénouement.
D’abord professeur de lettres, puis journaliste dans un hebdomadaire parisien, MONIQUE LE MANER vit à Montréal. Auteure de trois romans parus chez Triptyque, Ma chère Margot, La dérive de l’Éponge et Maman goélande, elle a aussi, sous le nom de Monique Lepage, écrit deux polars, La vieille fille et le foulard rouge et Onésime et le chat noir. poésie
Porte dérobée
ISBN 978-2-89031-625-6, 64 pages, 16 $ PARUTION 31 JANVIER Entre la mère et la fille, le regard est un objet perdu, caché dans l’ombre des mots. Poèmes du dernier appel, ces textes s’approchent de la vérité fragile d’un amour trop longtemps voilé par la colère et la tristesse. Ils nous invitent à entrer dans le souvenir par la porte dérobée.
«Puis-je demander à la morte que tu es de dire enfin l’enfance de notre lien ?
Toi qui ne demandais qu’un sourire à la place d’un mot. Une fille sans histoires. Dis-moi d’où vient la noirceur des aubes sur mes mains ?» LOUISE DESCHÊNES est née en 1957 à Québec. Romancière et poète, elle travaille comme bibliothécaire à la Bibliothèque nationale du Québec. Elle s’intéresse particulièrement au roman intimiste et à la poésie narrative. Elle a publié quatre romans parmi lesquels Compassion (2005, Trois) et deux recueils de poésie.
Les rives claires
ISBN 978-2-89031620-1, 68 pages, 16 $ PARUTION 6 MARS Michel Létourneau interroge ici le sens que recèle la panoplie des événements qui s'entrecoisent et jalonnent sa vie (l'enfance, la paternité, la quête de l'autre, la souffrance). Des points d'ancrage qu'il tente de recoudre et d'exposer comme autant de tableaux de l'existence, qui donneront peut-être aux lecteurs à voir de l'autre côté des choses.
« J'ai ouvert les yeux et j'ai vu que j'étais seul. Je me suis entouré de chaque rameau, chaque osselet perdu dans la lande. J'ai voulu croire aux piliers du ciel, aux astres de l'enfance. Cela persiste en moi comme une mince couche de gel qui s'insinue et brûle. C'est un puits où parlent les morts, peut-être n'est-ce qu'un gouffre, un gouffre aux yeux clairs. »
MICHEL LÉTOURNEAU est né à Québec en 1959. Il habite depuis quelques années la région du Bas-St-Laurent, là où les couchers de soleil font brasiller les mots sur le fleuve. Après Nos vie infranchissables (2003), Les rives claires est son cinquième recueil de poésie. Son parcours, pour l'essentiel, consiste à tracer une voie, ouvrir des brèches dans les pans de mur du bête quotidien avec son lent cortège d'assauts.
Les oiseaux se taisent et me regardent
ISBN 978-2-89031-627-0, 128 pages, 17 $ PARUTION 13 MARS EDGAR GOUSSE est né à Jacmel, Haïti. Diplômé en journalisme, en études supérieures de linguistiques et de littérature hispanique, il a collaboré à diverses revues, anthologies et publications collectives en français et en espagnol. Professeur et critique littéraire, il a publié Mémoires du vent (Le Noroît, 1993) et La sagesse de l’aube (Triptyque, 1997), ce dernier livre accompagné de dessins de Sergio Kokis. Après avoir résidé au Québec, il vit maintenant en Haïti.
la revue Moeoebius
no 116 : « Éloge de la marche» ISBN 978-2-89031-621-8, 164 pages, 10 $ • PARUTION 21 FÉVRIER Un numéro piloté par LYSANNE LANGEVIN. «Dans ce numéro vous seront offerts des parcours diversifiés.
Textes de prose, de poésie, de fiction, de réflexion, primesautiers ou lourds de sens. Certains vous inviteront à la méditation (André Brochu) avec une histoire à dormir debout (Louky Bersianik), une recette (Bertrand Laverdure) ou un Opéra hautement improbable (Michaël La Chance et Bruno Hébert), et Montaigne ne sera jamais bien loin (Louise Cotnoir). La marche sera présentée sous forme de pérégrination (Guylaine Massoutre, Marc Vaillancourt), de pèlerinage (Bianca Côté, Madeleine Monette), de promenade (Hugues Corriveau), d’errance (Paul Chanel Malenfant), de flânerie (Claire Varin) ou d’égarement (Jean-Claude Brochu). Adoptant des allures sportives (Gilbert Dupuis) ou marathoniennes (Henri Cachau), elle pourra aussi incarner l’éloge du simple mouvement (Lysanne Langevin, France Théoret). Parfois solidaire (Denise Desautels, France Mongeau, Jean-François Poupart), elle apparaît également solitaire (Normand de Bellefeuille, Marcel Labine), et occasion de réminiscences (Jérémie Leduc-Leblanc).
Bref, marcher, c’est promener son rêve. Je vous invite dès lors ou tout à loisir à explorer de façon linéaire ou «hors des sentiers battus» le territoire imaginaire qu’ont arpenté pour vous mes collaborateurs.»
(Extrait de la présentation de Lysanne Langevin.) no 117 : « La musique »
ISBN 978-2-89031-628-7, 154 pages, 10 $ • PARUTION 22 MAI Un numéro dirigé par PHILIPPE GERVAIS
Avec des textes de: Karina Cahill, Michel Gonneville, Hans Jurgen Greif, Suzanne Jacob, Gilles Marcotte, Antoine Ouellette, Simon Paquet, Stanley Péan, Claude Vaillancourt et quelques autres
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