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L'ASSOMPTION 
DE MARIE L'âme en feu... D'ALAIN DUMONT
L'esprit des grands prédicateurs
Michel CLOUTIER Journal Québec Presse SHAWINIGAN, QUÉBEC — Le mecredi 17 août 2011 La grande évidence: ayant l'âme en feu, ce feu intérieur qui gouverne sa vie, Alain Dumont, généreusement disponible pour le bien des âmes, prêche la Parole divine aux quatre coins du Québec.
Chez lui, c'est l'esprit des grands prédicateurs demeurés simples, naturels et combien efficaces, expressément auprès des fidèles attentifs.
Photo: l'Amour attise l'ardeur expressive d'Alain Dumont. Clichés de Michel Cloutier.
Ayant d'abord connu le feu du repentir dans sa jeunesse, l'orateur réputé vient d'animer la neuveine de l'Assomption de Marie à l'église de l'Assomption de Shawinigan, au Québec. Jésus, le Grand Jardinier La fébrilité spirituelle de ce laïc, père de famille de Trois-Rivières (Québec), a traversé les neuf soirs de prédication lumineuse sous la thématique choisie du Grand Jardinier, qu'est Jésus-Christ dans le paysage central de la chrétienté.
Soucieux d'actualiser le plus concrètement possible la Parole de Dieu au quotidien de nos vies, Alain Dumont explique que sans la prière, sans l'intériorisation et sans la semence de la foi, l'être humain peut cesser d'être à tout moment. Et se perdre dans le matérialisme... si le grain (son égo) ne meurt pour renaître à la Vie spirituelle, à la vie de la Grâce, à la vie divine. Photo: La petite église de l'Assomption de Shawinigan, au Québec. Une question de bonheur. L'homme est appelé à entrer dans le Présent de Dieu, à même les paraboles multiples dévelppées sur les neuf jours d'enseignement: 1— Si le grain de blé ne meurt,
2— Qu'il dorme ou qu'il se lève, 3— Le Semeur est sorti pour semer, 4— La plus petite de toutes les semences, 5— Il planta un Jardin en Éden, 6— N'enlevez pas les mauvaises herbes, 7— Peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir? 8— Mon Jardin secret, 9— Une Femme! Le soleil l'enveloppe! (l'Assomption). La foi nous met en mouvement 
« Celle qui a cru en l'accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur ». (Luc 1,45). La Fête de l'Assomption de Marie au Ciel est la fête de l'Espérance, l'espérance d'entrer au Paradis, la destination finale où tout le genre humain est appelé au bonheur éternel, sans fin. En fait, il ne suffit que d'y croire, d'avoir la foi qui est gratuitement donnée à tous par Jésus. En croyant, nous entrons dans la Vie spirituelle et nous semons de l'Espérance chrétienne autour de nous. Rien d'immobile en soi, tout n'est que mouvement vers un seul mouvement qui annonce le "Oui" de Marie en accord avec la Volonté de Dieu. Ainsi, Marie "fait la Volonté de Dieu", cette volonté qui débouche sur la Vie éternelle dans les profondeurs de Dieu où l'Immaculée devient Reine de la terre et du Ciel tout en accomplissant sa vocation de Mère de Dieu auprès de l'humanité. L’évangéliste Luc écrit que « quant à Marie, elle conservait avec soin toutes ces choses, les méditant en son cœur » (2, 19 ; cf. 2, 51b). ----------------------------------------------------------------------------------------------- —GALERIE DE PHOTOS, JOURNAL QUÉBEC PRESSE— L'Amour attise l'ardeur expressive d'Alain Dumont Clichés de Michel Cloutier, Église Assomption de Shawinigan, Québec, août 2011 ...en pleine transparence, le don gracieux de la Parole de Dieu Inspirée par l'Amour, la mortification abonde, unissant l'être et la vocation... Quel visage étonnant! mis à nu par l'oeil de l'objectif    Intérieur de l'église Asasomption de Shawinigan, Québec
Le curé Lacombe
------------------------------- ROME: Comme l'explique le Saint-Père — agence Zénith— "Celle, donc, qui a Cru à l’annonce de l’Ange et s’est faite instrument afin que la Parole éternelle du Très-Haut puisse s’incarner, a également accueilli dans son cœur l’admirable prodige de la naissance humaine-divine, elle l’a méditée, elle s’est arrêtée dans sa réflexion sur ce que Dieu était en train d’opérer en Elle, pour accueillir la volonté divine dans sa vie et y répondre.
Le mystère de l’incarnation du Fils de Dieu et de la maternité de Marie est si grand qu’il exige un processus d’intériorisation de la part de Marie, qui cherche à en approfondir la compréhension, à en interpréter le sens, à en comprendre les aspects et les implications. Ainsi, jour après jour, dans le silence de la vie ordinaire, Marie a continué de conserver dans son cœur les admirables événements successifs dont elle a été le témoin, jusqu’à l’épreuve extrême de la Croix et la gloire de la Résurrection. Marie a vécu pleinement son existence, ses devoirs quotidiens, sa mission de Mère, mais elle a su maintenir en elle un espace intérieur pour réfléchir sur la parole et sur la volonté de Dieu, sur ce qui avait lieu en Elle, sur les mystères de la vie de son Fils. A notre époque, nous sommes absorbés par de nombreuses activités et occupations, préoccupations et problèmes ; on tend souvent à remplir les espaces de la journée, sans avoir un moment pour s’arrêter et réfléchir et nourrir sa vie spirituelle, le contact avec Dieu. Marie nous enseigne qu’il est nécessaire de trouver dans nos journées, avec toutes nos activités, des moments pour nous recueillir en silence et méditer sur ce que le Seigneur veut nous enseigner, sur la façon dont il est présent et agit dans le monde et dans notre vie : être capables de s’arrêter un moment et de méditer. Saint Augustin compare la méditation des mystères de Dieu à l’assimilation de la nourriture et utilise un verbe qui revient dans toute la tradition chrétienne : « ruminer » ; c’est-à-dire que les mystères de Dieu doivent constamment résonner en nous afin qu’ils deviennent familiers, qu’ils orientent notre vie, qu’ils nous nourrissent comme cela a lieu avec la nourriture nécessaire pour nous alimenter. Et saint Bonaventure, en se référant aux paroles de l’Ecriture Sainte, dit qu’elles « doivent toujours être ruminées pour pouvoir être goûtées en y appliquant ardemment notre esprit » (Coll. In Hex, ed. Quaracchi 1934, p. 218). Méditer signifie donc créer en nous une situation de recueillement, de silence intérieur, pour réfléchir, assimiler les mystères de notre foi et ce que Dieu opère en nous ; et pas seulement les choses qui vont et viennent. Nous pouvons « ruminer » de diverses façons, en prenant, par exemple, un bref passage de l’Ecriture Sainte, en particulier les Evangiles, les Actes des Apôtres, les Lettres des apôtres, ou encore une page d’un auteur de spiritualité qui nous rapproche des réalités de Dieu, et les rend plus présentes de nos jours, en se faisant pourquoi pas conseiller par un confesseur ou par un directeur spirituel, lire et réfléchir sur ce que l’on a lu, en s’y arrêtant, en nous efforçant de le comprendre, de comprendre ce que cela nous dit, ce que cela dit aujourd’hui, d’ouvrir notre âme à ce que le Seigneur veut nous dire et nous enseigner. Le chapelet est lui aussi une prière de méditation : en répétant le Je vous salue Marie, nous sommes invités à repenser et à réfléchir sur le Mystère que nous avons proclamé. Mais nous pouvons également nous arrêter sur une expérience spirituelle intense, sur des paroles qui nous ont marqués en participant à l’Eucharistie du dimanche. Vous voyez donc qu’il existe de nombreuses façons de méditer et ainsi, de prendre contact avec Dieu, de nous approcher de Dieu et, de cette façon, d’être en chemin vers le Paradis. Chers amis, la constance de donner du temps à Dieu est un élément fondamental pour la croissance spirituelle ; ce sera le Seigneur lui-même qui nous donnera le goût de ses mystères, de ses paroles, de sa présence et de son action, de sentir comme cela est beau lorsque Dieu parle avec nous ; cela nous fera comprendre de façon plus profonde ce qu’il veut de nous. A la fin, tel est précisément l’objectif de la méditation : nous remettre toujours plus entre les mains de Dieu, avec confiance et amour, certains que ce n’est qu’en faisant sa volonté que nous sommes à la fin véritablement heureux.
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