Fêlure dans l'identité québécoise? Variations sur un thème, par Roland Carier
Michel CLOUTIER JOURNAL QUÉBEC PRESSE MONTRÉAL — De ce temps-ci, nous pourrions croire que c'est la faute à la tièdeur, à l'inertie quasi naturelle des Québécois, massivement plongés dans la léthargie des consciences, si la question nationale connaît des ratés historiques avec la récente chute
Photo: Le drapeau du Québec avec la Croix de Saint-Denis, est le deuxième plus beau au monde, devancé par celui des États-Unis, selon les spécialistes.
du Bloc québécois à Ottawa, et l'inquiétante fragmentation du Parti québécois à Québec, depuis la démission de cinq députés, des déserteurs émotifs aux contradictions intestines: Oui à la souveraineté à petits pas pour les uns et non à la souveraineté à grande vitesse pour d'autres. Rien de va plus! Un rythme cassant

À ce rythme cassant, l'horizon politique avorte et tourne court au lieu d'aboutir à l'unisson, derrière la chef Pauline Marois... (photo) dont le charisme hélas! n'arrive pas à galvaniser comme il se doit sa propre députation. Voilà le hic! Un puissant charisme à la René Lévesque serait donc la solution pour conduire sans faille le peuple à son indépendance nationale. Pendant ce temps, le Parti libéral, celui des sombres allégations d'enveloppes brunes, présumément trafiquées au gré des programmes millionnaires d'infrastructures alloués par l'État, ce parti de Jean Charest —il entend ne pas se laisser dépérir malgré les sondages catastrophiques à son endroit— est mené à la manière d'une entreprise, sa raison de vivre, et sans âme bien sûr, où tout malaise, toute forme de crise interne est vite étouffée en politiciens financiers qu'ils sont. Les intérêts du parti rebondissent ainsi, clouant le bec aux récalcitrants. Où est le nouveau Réné Lévesque? Bref, nous comprenons que la question nationale —un fait impénétrable chez les libéraux insensibles qui ne jurent que par le fédéralisme, option assimilatrice des francophones dans le grand tout anglo-ethnique du Canada—, nous jette sur le chemin de la vocation, le chemin d'un Messie, d'un nouveau René Lévesque (photo) dont l'âme rassembleuse sera à l'image d'un tremplin élastique sur lequel le Québec prendra son envol pour bondir vers le ciel de l'indépendance nationale dans la croisée d'un troisième référendaire.
Le seul moyen de mobiliser les québécois reste encore ce personnage espéré, ce charismatique, capable de préparer les esprits à la souveraineté. Pour l'instant, un certain indépendantiste refroidi, François Legault, remet son égo brûlant sur la scène politique. Sans doute va-t-il devenir le prochain premier ministre du Québec. C'est à suivre.
--------------------------------------------------------------------------------- Lettre ouverte — par Me Roland Carrier Réponse au texte d'Annabelle Martin, lundi 8 août 2011, Le Devoir
J'ai eu le plaisir de lire votre texte ce matin (dans Le Devoir). Comme je partage votre recension des maux qui nous affligent. Il faut ajouter à votre texte celui de Victor Lévy-Beaulieu sur le camionnage.
Photo: Me Roland Carrier, avocat en droits d'affaires de Montréal. http://www.weblocal.ca/roland-carrier-avocat-montreal-qc.html Cette photo de notre état d'indifférence lancinant comme une déprime culturelle génétiquement incrustée dans notre histoire et en même temps, un peuple capable de "faire l'histoire" et, à l'opposé, quasiment sur le bord de "scraper" (d'écorcher) les origines de la révolution tranquille et d'une partie majeure de notre histoire politique. Un soupçon de schizophrénie et de colonialisme avec ça? Photo: Victor Lévy-Beaulieu, le plus grand écrivain contemporain du Québec. Je suis des "glorieuses" années 70, Serge Truffault et Jean-Robert Sansfaçon peuvent décliner cette période bouillonnante ou nous avons cru à tort ou à raison, d'un même souffle, réinventer la vie . Les coups de gueule de Michel Chartrand Je n'oublie pas les coups de gueule de Michel Chartrand (photo), de cette "sociale" un peu comme en Tunisie avec les ajustements qui s'imposent ( toutes générations confondues, cette mémorable mobilisation de mai 72 de 100,000 personnes partout au Québec dirigée par le triumvirat Marcel Pépin, Louis Laberge et Jean-Guy Charbonneau qui allait créer un véritable et profond "changement". Proverbe africain "le peuple, c' est comme un troupeau d'éléphants, quand il se lève , c'est lourd". 
PHOTO: 1973: Les trois présidents emprisonnés : Louis Laberge (FTQ), Marcel Pepin (CSN) et Yvon Charbonneau (CEQ).. En septembre prochain, ce mois sera-t-il la fin d'un parti si décrié qui n'a pas su retenir ensemble les contradictions de gauche/droite autour de la question nationale qui lui donne le frisson à chaque congrès et cela sera-t-il le dernier clou dans le cercueuil des aspirations de l'avenir d'un peuple? Nous avons voté "orange" par défaut? Et pourtant... comme dirait la chanson de Léo Ferré, (photo) nous avons voté "orange",par défaut?
J'ai vu en fin de campagne les visages tendus à l'extrême des organisateurs de Gilles Duceppe avant les sondages de fin de campagne, au point ou le bus de campagne a parcouru les comtés "surs" dont HOMA. Stupeur et tremblements! Ils savaient, anticipaient l'ampleur du désastre. Le degré 0 de la politique québecoise à l'aube d'une nouvelle page blanche? Une génération aurait-elle oubliée, délibérément décider de jeter par dessus bord avec indifférence,sans état d'âme, l'oreille collé sur son cellulaire,
Photo Gilles Duceppe, chef du Bloc québécois, défait au dernier scrutin. notre sociale-démocratie qui est l'armature et la force de notre état qui nous permets vaille que vaille de nous affirmer depuis la révolution tranquille. La presse de droite et la nature ayant horreur du vide, j'entends gueuler très fort Mario et ses invités de droite de l'Institut économique de Montréal au canal poubelle V, hurler une "idéologie" qui tient en somme sur les 5 doigts de la main ( la privatisation des organismes de l'État à la puissance 5). Soyons pessimiste. Ils sont certainement,durement drogués aux notes des agences de notation et rêvent de nous appliquer le même traitement qui, à ce jour, comme dans le film "Le dictateur" de Chaplin, tiennent le sort de l'humanité sur le bout de leurs doigts.
À ce sujet, il faut lire absolument le blogue du Monde Diplomatique et voir comment le peuple islandais de moins de 350,000 habitants a rejeté collectivement par référendum une "dette indue" de quelques milliards à la suite du "krack" d'une énorme banque islandaise. La conscience du peuple Reprenons. En politique, la confiance du peuple ( cela dit avec réserve) est acquise si la gouvernance, les ressources disponibles, sont aménagées à la "norvégienne" — lire le texte de Jo Nesbo (photo) dans le New-York Times — qui contrôle à hauteur de 51% les revenus de ses ressources naturelles" ( mes convictions personnelles,) ou selon la formule suivante: "no one is left behind". Aujourd'hui on en est tellement loin. J 'ai été candidat aux dernières élections municipales, des portes ont été claquées, j'ai été admonesté vertement, failli être mordu par des chiens, le programme jeté par terre, écrasé par un talon. Les citoyens ne votent plus pour les motifs suivants avec les réserves qui s'imposent. 
Photo: Me Roland Carrier et sa conjointe Pauline Isabelle, artiste-peintre montréalaise d'envergure. LISEZ SON ARTICLE, CLIQUEZ SUR: http://journalquebecpresse.org/module ... p?op=edit&storyid=863 --------------------------------------------------------------------- Comment voulez-vous vivre convenablement avec le salaire minimum actuel, comment voulez-vous avec une retraite famélique vivre convenablement quand vous devez faire les choix suivants: mal bouffer, payer les médicaments, payer le loyer. Le parti de Charest compte d'ailleurs là-dessus. Le plus consternant, c'est que d'une élection à l'autre on en redemande. À plus de 30% en moyenne d'abstention, c'est dans la poche. La question, ou est donc le PQ?. Ah! Oui, j'oubliais nous aurons un homme fort" recherché désespérément". François Legault le sauveur, arrive. À voir sur nos écrans très bientôt! --------------------------------------------
Notes biographiques sur Me Roland Carrier:
Avocat en droit des affaires depuis 1999, Me Roland Carrier sera candidat au poste de conseiller d’arrondissement dans le district Marie-Clarac.
Me Carrier a enseigné le droit au niveau collégial. Il participe actuellement au développement d'un programme d'échange d’étudiants entre l'Institut de technologie agroalimentaire (ITA) de La Pocatière et l'Université Quisqueya à Port-au-Prince, en collaboration avec le Congrès national haïtien du Québec. Historique politique: Candidat du Parti Québécois dans Bourassa-Sauvé à l'élection provincial de 2008.
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