 «Vive le Québec libre!» — Emmanuel Navon, juif
La liberté du Québec, et la liberté de l’Occident
Dossier de presse VOIR AUSSI ARNAUD UPINSKY: http://journalquebecpresse.org/module ... /article.php?storyid=2869
Emmanuel Navon: La pensée d'un israélite: "Lorsque de Gaulle s’exclama « vive le Québec libre ! » depuis le balcon de la Mairie de Montréal en juillet 1967, il voulait dire la liberté vis-à-vis la suprématie anglo-saxonne."
"Aujourd’hui, la liberté du Québec, et la liberté de l’Occident, sont menacées par la haine et l’irrationalité dont les Juifs sont toujours les premières mais jamais les dernières victimes." Des juifs souverains et libres Maintenant que nous, Juifs, sommes souverains et libres, nos anciens oppresseurs veulent que nous soyons victorieux parce qu’ils savent que leur liberté en dépend. Quelle ironie. Et quelle responsabilité."  « Je m’oppose aux monopoles qui continuent d’exister dans certains secteurs de l’économie israélienne"
Vive le Québec Libre ! Par Emmanuel NAVON pour © 2011 www.aschkel.info REVUE DE PRESSE — Journal Québec Presse MONTRÉAL — le samedi 16 avril 2011 L’Université du Québec à Montréal (UQÀM) a récemment fait de moi un homme heureux. Après y avoir donné ma conférence le 30 mars, j’ai été escorté par quatre gardes du corps qui m’ont fait filer par une sortie de secours avant de me fourguer dans une voiture qui s’est enfuie du campus.
Comme c’est grisant de jouer les chefs d’État ou les James Bond ! Malheureusement pour mon amour-propre, la vraie raison pour laquelle j’ai vécu cette scène est que je suis Israélien. "Parce que je suis Israélien" Bien qu’ayant été invité pour donner une conférence sur un sujet anodin (la géopolitique de l’énergie), ma présence à l’UQÀM a créé une controverse parce que je suis Israélien. Photo: Le docteur Emmanuel Navon, d'Israël Certains étudiants ont exigé l’annulation de mon invitation sous prétexte qu’inviter un Israélien à l’UQÀM serait une souillure pour l’Université puisque Israël « commet un génocide en Palestine. » Le département de sciences politiques n’a pas rejeté cet argument grotesque, mais a organisé un vote sur la question (une majorité de professeurs a voté contre l’annulation de ma conférence). L'offensive étudiante québécoise Les étudiants qui n’ont pas réussi à m’empêcher de parler à l’UQÀM ont accroché sur les murs de l’Université une photo et une citation de moi dans le but de me discréditer. Mais tant la photo que la citation qu’ils ont choisies n’ont fait que me rendre fier. La photo (prise de mon site Internet) me montre dans mon uniforme de Tsahal. Quant à la citation (également prise de mon site Internet), la voici : « Dire que vous êtes antisioniste mais pas antisémite équivaut à dire que vous n’avez rien contre les Juifs tant qu’ils sont vulnérables. » En tant que Juif, je suis fier d’être un soldat de réserve de Tsahal. Et en tant que conférencier et écrivain, j’aime quand on me cite. Criminel de guerre Après ma conférence, les "questions" furent en réalité des harangues hystériques (et longues) sur les "crimes du sionisme." Une étudiante m’accusa d’être un « criminel de guerre » à cause de mon affiliation à l’Université de Bar-Ilan (je suis membre du Comité directeur du Centre pour la Communication internationale à l’Université de Bar-Ilan). Étant donné que l’Université de Bar-Ilan dirige un programme d’enseignement à l’Académie d’Ariel, cela fait de moi un criminel de guerre. Ce à quoi j’ai répondu que l’Académie d’Ariel, contrairement au campus de l’Université de Tel-Aviv (où j’enseigne), n’a pas été construite sur les ruines d’un village arabe, et que contrairement à mes collègues arabes en Israël je ne peux pas en tant que Juif être professeur dans un pays arabe. J’ai continué à énumérer des faits embarrassants qui ont rendu mes accusateurs ridicules -au point qu’ils ont fini par quitter la salle. Mais ils sont revenus plus tard avec des haut-parleurs pour hurler « Sionistes, meurtriers ! » Sartre et la question juive « L’antisémitisme est le snobisme du pauvre » a écrit Jean-Paul Sartre dans ses Réflexions sur la question juive. Aujourd’hui, l’antisionisme est le snobisme de l’ignorant. Dans de nombreux campus, nul n’est besoin d’être érudit pour impressionner : il suffit d’être outré en parlant d’Israël. Mon public à l’UQÀM n’était par composé uniquement d’incitateurs arabes et d’idiots du village. En réalité, de nombreuses personnes sont venues me serrer la main à la fin de ma conférence pour me remercier. Merci de dire la vérité Certains étaient juifs, beaucoup étaient chrétiens. Ils m’ont tous dit la même chose : « Merci d’avoir dit la vérité, merci de nous avoir rendu notre fierté, merci de nous donner espoir. » Ces gens savent que leur liberté est en danger. Et de plus en plus d’Européens et d’Américains partagent ce sentiment. Ils comprennent que le terrorisme intellectuel, l’irrationalité et l’hypocrisie qui caractérisent le traitement d’Israël en Occident constituent une menace pour l’Occident. La liste des résistants ne fait que croître. Elle comprend le Premier Ministre canadien Stephen Harper qui a récemment déclaré que « ceux qui menacent l’existence du peuple juif sont une menace pour nous tous ; » L’ancien Premier ministre espagnol José Mariá Aznar (photo), qui dit que « le combat d’Israël est notre combat ; » La journaliste espagnole de gauche Pilar Rahola, qui a écrit que « si Israël est détruit, notre liberté, notre modernité et notre culture seront détruites ; »
La députée italienne Fiama Nirenstein, qui a déclaré que « la diffamation d’Israël est la honte du monde ; » L’ancien sénateur social-démocrate Thilo Sarrazin, qui affirme que l’Allemagne s’islamise; et la journaliste britannique Melanie Philips, qui montre comment l’Angleterre est en train de sombrer dans l’irrationalité. Lorsque de Gaulle s’exclama « vive le Québec libre ! » depuis le balcon de la Mairie de Montréal en juillet 1967, il voulait dire la liberté vis-à-vis la suprématie anglo-saxonne. Aujourd’hui, la liberté du Québec, et la liberté de l’Occident, sont menacées par la haine et l’irrationalité dont les Juifs sont toujours les premières mais jamais les dernières victimes. Maintenant que nous Juifs sommes souverains et libres, nos anciens oppresseurs veulent que nous soyons victorieux parce qu’ils savent que leur liberté en dépend. Quelle ironie. Et quelle responsabilité. Emmanuel Navon Avril 2011 ---------------------------------------------- Consultant, universitaire et docteur en relations internationales, Emmanuel Navon a décidé de tenter sa chance en politique. Déjà connu pour ses interventions publiques et ses idées bien arrêtées, ce sioniste religieux, père de quatre enfants, vise le fauteuil du Likoud réservé aux nouveaux immigrants. Un poste tremplin pour une entrée dans les hautes sphères du pouvoir. Son objectif : contrer l’hégémonie russe généralement coutumière de ce mandat et représenter les immigrants occidentaux, dont il déplore l’absence de la vie politique israélienne. En 2005, ce diplômé de Sciences-Po, qui a enseigné l’administration publique à l’université Bar-Ilan et la diplomatie à celle de Tel-Aviv, a fondé sa propre société de conseil en commerce international pour renforcer les liens stratégiques et économiques d’Israël avec les marchés émergents. Autant de cordes à un arc qu’il déploie aujourd’hui sur la scène politique israélienne. Question du Jerusalem Post : Vous dites qu’il faut mettre fin aux abus de pouvoir économiques. Pour le coup, cela fait très rhétorique de gauche… Emmanuel Navon : Parce la gauche s’est accaparé le monopole de la justice et de la compassion. Or, les monopoles, c’est le contraire du libéralisme. C’est justement parce que je crois au libéralisme économique que je m’oppose aux monopoles qui continuent d’exister dans certains secteurs de l’économie israélienne, et donnent lieu à des salaires trop bas pour beaucoup de personnes, et à des services insuffisants. Je ne dis pas cela en tant que socialiste – je ne suis pas socialiste – je dis cela en tant que libéral. Ces salaires lamentables, sont le fruit de monopoles, car plus il y a de liberté de marché et de compétition, plus il est difficile de voir des abus de pouvoir économiques. Je cite souvent cette phrase très connue de Montesquieu dans l’Esprit de lois : “Pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir.” C’est vrai aussi en économie. C’est justement le socialisme qui crée le plus d’injustices sociales. Je suis contre les injustices sociales et je pense qu’elles sont mieux résolues avec les libertés économiques qu’avec le socialisme. -------------------------------------- En fait, il ne dépend que de vous, de nous, pour que ce francophone soit élu à la Knesset. De qui parlons-nous ? D’un homme jeune, sympatique et surtout d’un homme qui a un programme pour que la communauté francophone sorte de l’ombre. Dr Emmanuel Navon pour le nommer. Cliquez ici pour écouter En fait, cela ne dépend que de nous, de toutes les personnes de bonne volonté qui veulent se sentir Israélien sans rien renier de leur passé de francophone pour que Dr Navon puisse accéder à ce poste de Député de la Knesset. Il se sent prêt à assumer le challenge afin que la communauté francophone soit reconnue au même titre que les autres. N’en avez-vous pas assez de recevoir des formulaires en Russe ? N’en avez-vous pas assez de voir qu’ils ont réussi, par leur unité, à prendre des postes dans toutes les administrations ? Où trouvez-vous une aide francophone ? Nulle part. Parce que le Français est un individualiste et qu’il pense d’abord à lui au lieu de faire profiter son voisin. Nous avons hérité de ce trait de caractère des Français, différent du Juif. La galout a fait son chemin. C’est le moment où jamais de s’en débarrasser ! Pour cela, il faudra que tous ceux qui avaient envie d’entrer dans le monde politique israélien, que toutes les personnes qui pensent encore qu’un francophone se perdra sûrement dans ce dédale compliqué des couloirs de la Knesset , bref tous ceux qui ont des ambitions personnelles les oublient et s’unissent derrière Emmanuel Navon. Nous devrons faire table rase des divisions «égotiques » (j’emprunte ce mot à notre ami Gad) pour faire en sorte que cet homme, qui a toutes les cartes dans les mains, réussisse là où tous ont raté. Cela ne sera pas facile, les dernières élections municipales l’ont montré, tant à Netanya qu’à Ashdod. Les Français se sont fait remarquer par leurs divisions, ils ont préféré d’autres listes aux listes francophones. Ils n’avaient même pas privilégié les grands partis. Cela ne doit pas se reproduire si nous voulons un représentant francophone à la Knesset. Si nous nous engageons derrière Emmanuel Navon, nous devrons le faire jusqu’à son élection, sans faillir ! Il nous offre la chance de réussir car il en a les possibilités, personnelles et politiques, n’oubliez pas, il ne crée pas son parti, il postule pour entrer dans le grand parti actuellement au pouvoir en Israël : le Likoud. Maintenant parlons un peu du candidat lui-même. Il est jeune, il est brillant et il a envie de s’investir pour changer les mentalités et les choses. Jeune : il est né en 1971 à Paris et il est monté en Israël à l’âge de 22 ans. Il est marié et papa de 4 enfants. Brillant : Spécialisé dans les relations internationales, il est diplômé de Sciences-Po, de l’Université Hébraïque de Jérusalem, entre autres. Ecoutez l’interview de Marc Brzustowski ci-jointe. Il trace un portrait complet du Dr Navon. Son investissement : Sara Bronstein l’écrit dans son article : «changer la mentalité de ces francophones qu’il n’hésite pas à qualifier d’apathiques face aux problèmes de notre société… » ou encore «Il les incite à jouer un rôle actif, non pas en tant que collectivité mais en tant que simple individu. Comment ? En utilisant tout simplement le garant de toute démocratie : le droit de vote. Les mots d’encouragement se succèdent fréquemment : « bougez-vous, faites, agissez. Rien n’est inéluctable. Impliquez-vous dans un parti, n’importe lequel mais surtout ne restez pas passifs.» C’est exactement ce que nous devons faire si nous voulons avoir un droit de regard sur la vie de notre pays. Israël est notre pays, à nous de nous coaliser et nous investir ensemble avec Emmanuel Navon. Lors de sa soirée d’introduction à Ashdod (juillet dernier) il a expliqué au public présent ses ambitions : faire d’Israël un meilleur pays, une démocratie forte de l’intérieur autant qu’à l’extérieur. Il dénonce les vrais pouvoirs, ceux qui tirent les ficelles, influencent les décisions de nos dirigeants et pèsent de tout leur poids sur la politique du pays : La Cour Suprême, les Universités, les medias. A cette soirée, il a répondu le plus sincèrement possible à toutes les questions posées «le politiquement correct » Emmanuel Navon ne connait. Et quand on lui demande «Pourquoi le Likoud ? » Sa réponse est franche, sans détours : « il existe une multitude de petits partis. Ce phénomène entrave la formation de tout gouvernement. Nous nous laissons distraire en votant pour eux et affaiblissons notre efficacité. Il faut tout miser sur les plus grands, Kadima, Likoud, Shas et une fois à l’intérieur d’un de ces groupes politiques, proposer réformes et lois à la Knesset pour tenter de faire bouger les choses. » Les habitants d’Israël n’ont jamais été plus passifs, déçus et sans illusions sur leurs dirigeants politiques. Ce à quoi rétorque Emmanuel Navon : « Il s’agit de notre pays, Nous avons entre nos mains le pouvoir de le changer ou du moins la responsabilité d’essayer. » Ce discours est le discours d’un homme qui a bien observé le système politique et ses acteurs, un homme qui ne veut pas être accusé de faire les mêmes erreurs que ses futurs collègues. A nous de faire comme ces jeunes étudiants que nous décrit Sara Bronstein : Un mouvement d’étudiants et d’universitaires a récemment vu le jour. Son succès ressemble à une vague déferlante. Son nom : Im Tirtzu, ses membres : les citoyens d’Israël, toutes origines et tendances confondues. Im Tirtzu souhaite par son ampleur, influer sur les décisions du pays. Ses membres ont déjà commencé et le mouvement enregistre à ce jour plusieurs victoires: certaines réformes proposées ont été votées à la Knesset. Emmanuel Navon annonce une série de conférences d’Im Tirtzu dans tout Israël. Qu’est-ce qui nous empêche de marcher à ses côtés. Car en fait, ce sera la démarche, Emmanuel Navon n’attend d’être le berger de brebis et moutons qui le suivent bêtement, il attend de nous que nous bougions avec lui. Comment ? Commencer par donner sa voix pour qu’il puisse figurer parmi les députés du Likoud et faire en sorte que nos droits soient représentés par un homme que nous comprenons. Une femme s’est inscrite au Likoud à l’issue de la soirée, loin de moi l’idée de vous inciter à faire la même chose mais il faudra bien faire le pas si nous ne voulons pas qu’Emmanuel Navon soit un homme qui aurait pu… Donnons-lui les moyens de faire… Avant le 29 septembre, date de validation des inscriptions qui lui donneront le droit de participer aux élections de 2012… L’année prochaine !
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