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  ISIDORE GRAO:
L'art de la diplomatie
Portrait

Michel CLOUTIER Éditeur, fondateur Journal Québec Presse NICE, FRANCE — Le lundi 27 septembre 2010
De toutes parts, Isidore Grao se sent accroché par la vie.
Rieur, plein d'esprit et bon vivant, tout lui tient à coeur:
la vérité, la justice et la liberté de penser.
Tout comme le fascinant Voltaire dont la conscience intellectuelle n'a jamais perdu le nord. Homme de grande culture, Isidore Grao, ce Français habitant Nice sur la Côte d'Azur, et correspondant du Journal Québec Presse, aurait pu devenir un auteur et interprète (il parle couramment espagnol), inventeur et acteur.
L'esprit de théâtre surgit
Acteur ? Certes oui, et raffiné, expressément dans les vérités du coeur, c'est-à-dire dans le consentement intime de son âme à faire surgir comme une grâce, l'esprit de théâtre :
"On dessine la pièce qui nous convient le mieux. C'est la vie! "
C'est ainsi, dans ce symbolique tableau, qu'il est devenu l'expert des situations difficiles.
En effet, le niçois excelle dans l'art de la diplomatie politique et sociale.
Il parle sérieusement, écrit avec autant d'application en fronçant parfois gravement les sourcils avec une sorte de violence contenue. Mais jamais éclatée.
Ironie, insultes et sarcasmes ne l'atteignent pas... ou presque. Autant en France qu'au Québec où la Justice, le système judiciaire connaît des ratés à son avis. Des exemples? Ils sont nombreux.
Cadre supérieur à France Télécom, il a terminé sa carrière en qualité d'expert international à Madrid, en Espagne.
Les débats pour la Justice
Isidore-l'être-pensant, exposé à toutes les prises de conscience, fait rougir les imprudents, sachant, sans répit, apostropher les mauvaises consciences en orchestrant les débats pour la Justice, à même l'évidence du bien et du mal.
C'est la marque d'une intelligence supérieure en gardant l'air détendu, calme et serein. Prévenant de nature, il connaît le sens des réalités qu'il applique dans la diversité de ses contacts internationaux.
Les vérités éternelles
Dans ses plaidoiries, les vérités éternelles y passent toutes.
Aurait-il fait un grand politicien?
Chez lui, la communication est magique. Sachant manier le verbe, "il a un flair épatant. Il ferait un personnage politique excitant, un enjoleur de foules le plus accompli", s'accordent les observateurs.
Dans ce régime de la conscience morale aux situations authentiques —loin des simulateurs— on le prend forcément au sérieux. Jamais de désespoir dans le ton.
Il parle franchement, accorde sa confiance à même l'intimité de la confidence; il étudie son entourage jusqu'à réconcilier les extrêmes s'il le faut. Il rayonne ainsi sur ce front comme s'il faisait profession d'être spirituel. Le charme l'habite.
En tournée Nord-Américaine
Plongé dans l'air pur des vaste plaines de l'Amérique, le voilà en terre québécoise avec un saut aux États-Unis, en ce mois de septembre.
Photo: Au Québec, Isidore Grao s'entretient avec un mystique, Philippe-Jean Lefebvre, guérisseur dans l'Esprit-Saint, à Shawinigan, au coeur du Québec. Les photos sont de Michel Cloutier.
Passionné du Québec en militant pour son indépendance, Isidore Grao se prend à rêver aux illustres explorateurs français, téméraires, chargés d'aventures en ouvrant le continent aux défricheurs, aux bâtisseurs et aux colonisateurs.
L'Empire français d'Amérique
L'Empire français d'Amérique naissait ainsi... mais figé qu'il fut par le désintéressement des rois qui ont préféré Versailles à l'Amérique et par les guerres qui lui coupèrent l'élan vital de son peuplement. En 1763, la Nouvelle-France comptait à peine 80 000 habitants contre les 2 millions de la Nouvelle-Angleterre.
"L'injustice, ça me tue!"
Prônant la tolérance, Pas d'angoisse de l'esprit chez notre niçois.
"L'injustice, ça me tue!", dit-il.
Loin de lui, les démons de la complaisance.
On ne peut donner d'une main en retirant de l'autre. La culture des pots-de-vin ne lui a jamais montée à la tête. Une culture étrangère à son intégrité... et à son bonheur.
Les pots-de-vin? C'est une tension épuisante, trompeuse à dormir tout éveillé; un péril mortel qui, maintes fois, éclatera au grand jour en un bruyant scandale.
La purgation est réclamée, le divin remède reste l'honnêteté.
Photo: Avec son épouse Dominique, chez l'auteur de ce portrait.
Alors que la Justice, l'esprit de justice, rend l'homme naturel et détendu, confiant, la conscience tranquille.
Aucune contorsion, ni grimace, ni détresse chez l'homme juste. La conscience en paix... sans anesthésie.
Son nouveau métier
À l'aise dans son nouveau métier de correspondant de presse, Isidore Grao adore faire des interviews.
"Et le virus du journalisme me prend de plus en plus." Ce qui l'intéresse toujours, c'est de placer l'humain "au centre de mes préoccupations. Aussi, dans chaque interview, je vais chercher à me mettre au niveau de pensée de la personne interviewée, d'abord en faisant des recherches sur sa biographie ( s'il y en a !), puis en essayant de connaître sa personalité pour poser des questions originales. Et dont le lecteur de l'article trouvera toujours quelque chose d'intéressant et rigoureux pour un esprit curieux à lire une partie de son intimité que la personne interviewée aura acceptée de livrer." Mais attention! signale-t-il. Il faut respecter l"Homme qui est en face de vous.
L'interview est une photographie
 M. Grao compare une interview à une photographie : "La photo a, un moment T d'une vie, d'une personnalité A T+ 1 moins la photo, risquera d'évoluer car l'homme est en perpétuelle évolution et reste très réceptif aux modifications de son enironnement. En ce sens, le philosophe avait raison de dire: "Rien ne se crée, rien ne se perd mais tout se transforme". Photo: Captivé par les propos de Michel Bertrand de Montréal.
Aussi, il a pour habitude de toujours faire valider le contenu de l'interview avant de le faire diffuser. LA SUITE DU TEXTE SOUS PEU.
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