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Le Québec libre
à la sauce
FALARDEAU
Le polémiste emporté par le cancer
Antonin de BORDEAUX Collaboration spéciale JOURNAL QUÉBEC PRESSE MONTRÉAL —
L'intempestif Pierre Falardeau, aux échanges intraitables en crachant sur tout esprit "colonialiste" qui prenait le micro comme David Suzuki (l'environnementaliste japonnais en 2008) et dont le combat pour l'avènement du "Québec libre" fut sa mission la plus spectaculairement obstinée, est finalement tombé au combat, vaincu par un cancer du poumon à 62 ans, en ce samedi 26 seprembre 2009.
Cinéaste de talent, l'agressif et désinvolte Falardeau,qui dans l'intimité se faisait rieur, moqueur, restant fort timide dans sa gentillesse intellectuelle, y allait avec énormément de mordant, d'insultes et de disgrâce dès qu'il prenait le micro pour la cause sociale et l'action politique souverainiste, osant même, dans sa violence verbale saluer la mort de Claude Rayan en un "Salut pourriture!", Rayan étant fédéraliste inconditionnel, ennemi de la souveraineté nationale du Québec. Falardeau s'engageait de front contre les ténors québécois d'un Canada uni, les qualifiant de valets, de canadiens-français de service à Ottawa et de traitres à la nation québécoise. Aux obsèques de Pierre-Elliott Trudeau, ce belliqueux Pierre Falardeau avait tenté de réserver un avion qui aurait déployé une bannière au message sans équivoque: "Mange de la marde!" à l'endroit de feu le premier ministre fédéral. Céleste revanche d'un Falardeau qui n'avait pas digéré les propos similaires de Trudeau à l'endroit de grévistes: "Mangez tous de la marde!". La compagnie d'aviation refusa de lui louer l'appareil.
Les invectives fusent, le "peuple colonisé" est pris à témoin pour justifier ses arguments-chocs et mettre en pièces les forces fédéralistes d'un Québec minoritaire dans le grand tout canadien.
LE LIBRE-PENSEUR
Libre-penseur d'un autre âge? Les fédéralistes engagés comme les éditorialistes et chroniqueurs politiques du quotidien La Presse et de sa chaîne de journaux, dont la pensée est en liberté surveillée sous l'égo financier de leur patron, la famille Desmarais, fédéraliste; ces chroniqueurs diront que le combat souverainiste de Falardeau est tombé en désuétude. Voilà la "pensée menteuse" à la Desmarais dont l'égo financier sert d'abord les intérêts de sa famille canadienne.
Quelle aberration pour un chroniqueur payé à 100 000 dollars par année. Tout le monde le sait (comme lui), ce combat pour l'indépendance du Québec est toujours actif, les médias en parlent et le peuple le soutient ce combat de par le Bloc québécois et le Parti québécois. N'en déplaise aux adversaires d'un Québec libre au sein des Nations-Unis, aux côtés de la France, du Canada et des autres nations libres. -----------------------------------------------------------------------------------------------
LA POLÉMIQUE À LA FALARDEAU. EN VOICI UN EXEMPLE: (22 OCTOBRE 2008)
L’hebdomadaire Ici soutient Pierre Falardeau
Nathaëlle Morissette -
L’hebdomadaire Ici n’a pas l’intention de taper sur les doigts de Pierre Falardeau, chroniqueur nouvellement atterri dans les pages du journal et ce, malgré les propos controversés qu’il a notamment tenus au sujet de l’environnementaliste David Suzuki. « Je n’ai pas l’impression qu’il a dépassé les bornes, affirme Sylvain Prevate, éditeur adjoint du journal. À partir du moment où on engage Pierre Falardeau, on aime qu’il livre le fond de sa pensée. »
« Un petit japonouille à barbiche, un autre emmerdeur de la côte Ouest ».
C’est en ces mots que Pierre Falardeau, reconnu pour son franc parlé, a décrit David Suzuki, dans une chronique publiée dans Ici, la semaine dernière. Le célèbre écologiste avait déclaré être déçu des Québécois qui appuient Stephen Harper. Visiblement, ces propos n’ont pas plu au réalisateur d’Octobre. « Reste donc chez vous, chose, pis crisse-nous patience avec ton mépris colonialiste », a-t-il écrit à l’intention de David Suzuki.
Malgré tout, Pierre Falardeau se défend bien d’être raciste. « Je n’ai rien à foutre de la couleur de la peau du monde, a-t-il déclaré au cours d’un entretien téléphonique avec La Presse. Ce que j’haïs, ce sont les positions politiques des communautés culturelles. »
Pour sa part, la direction de l’hebdomadaire Ici continue de donner carte blanche à son chroniqueur. « Pierre Falardeau est quelqu’un qui n’a pas la langue dans sa poche, poursuit Sylvain Prevate, on le laisse écrire la chronique qu’il a envie d’écrire. » Source http://www.cyberpresse.ca/arts/nouvel ... 77-lhebdomadaire-ic (...)
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