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sports : QUEBEC : LE VISAGE DE LA COMMADITE DANS LE SPORT
Publié par Michel Cloutier le 19/01/2009 15:30:00 (3045 lectures) Articles du même auteur

divers_005_400JACQUES PLANTE :

QUAND LA COMMANDITE

SURCLASSE
LE HÉROS MASQUÉ


Par MICHEL CLOUTIER
Journaliste d'enquête
Journal Québec Presse
SHAWINIGAN, QUÉBEC — plantemasks350x218

Le visage de Jacques Plante dont la légende, cet appétit d'immortalité, fait de lui le  gardien de buts innovateur, le premier en 1959 à porter un masque protecteur, conçu de sa main dans l'histoire du hockey à travers l'Amérique dans le circuit de la Ligne nationale de hockey (LNH), ne sera plus le point d'honneur sportif des citoyens de la ville de Shawinigan.

PHOTO 1960: Jacques Plante, le père spirituel des gardiens de buts... même en Russie.

Au mémorial des honneurs, Plante est une passion, une image qui anticipe l'avenir. Envers et contre tous malgré la conduite récente de la Ville de Shawinigan. Une mauvaise conduite. 
 
Car l'Aréna Jacques-Plante n'est plus, le vieux complexe sportif est déserté, abandonné, réanimé tout à côté par un édifice flambant neuf, le nouveau domicile sorti de terre des Cataractes aux 4000 sièges. divers_005_400_02

L'administration municipale condamne Jacques Plante à ne plus figurer qu'en photo du haut de la patinoire parmi d'autres joueurs aux performances mineures, dans le nouvel amphithéâtre de la ville élargie du centre de la Mauricie. 

Photo très rare du cerbère des Canadiens Jacques Plante, (1929-1986) tirée des fameuses séries de cartes des joueurs de la LNH des années 50.

Natif de Shawinigan, Jacques Plante, héros des Canadiens de Montréal, est donc surclassé par l'esprit commercial d'un commanditaire (encore recherché) qui donnera son nom au nouvel édifice de près de 30 millions de dollars.

Rentabilité oblige, se contente-t-on de justifier, non sans agacement devant les interrogations à l'Hôtel de ville de Shawinigan.

L'Amphitéâtre Jacques-Plante est un nom d'élite qui, certes justifie, exalte, rend fébrile la mémoire shawiniganaise et de tout le peuple. La fierté des amateurs de notre sport national garde tout son éclat. Mais le nom Jacques Plante est déclaré déficitaire dans ce régime commercial. Plante aura eu beau battre tous les records d'endurance et d'athlétisme.plante_plante_400
 
Ses exploits devant les buts ont beau déborder, ils ne font pas le poids et s'écrasent bêtement devant une enseigne impérialement dressée et triomphalement lumineuse comme celle suggérée de l'embouteilleur américain "Pepsi" du haut de l'amphithéâtre. Les multinationales n'ont-elles pas également cet appétit d'immortalité ?... à proliférer d'un sport à l'autre ? Une fièvre d'amour pour la marque ? À sceller une alliance Pepsi-Plante ? Ce qui serait contre nature.

Pepsi Cola, Coca-Cola, Tim Horton, etc., sont des germes commerciaux sans éclat et dont les répercussions sociales sans âmes traversent l'Amérique et retentissent d'un complexe sportif à l'autre, d'une grande ville à l'autre. Voici le "Air Canada Center" de Toronto, le "Collisée Pepsi" de Québec, le "Centre Bell" de Montréal, le "Scotia Bank Center/ Centre Banque Scotia" de Ottawa, etc.
 
Le hockey dans les flancs de la haute finance. D'évidence, l'exercice est devenu capital à la survie de ce sport qui véhicule des vedettes millionnaires.252pxjacques_plante_masque

Mais toutes ces petites villes de province qui forment la patrie de bien des héros du hockey, méritent-elles ce piétinement commercial venu tout absorber... au nom de la rentabilité de leurs complexes sportifs ? Les petites villes telles que Shawinigan au Québec, restent le lieu de passage des générations sportives vers la perpétuation de l'espèce, c'est-à-dire de l'élite en devenir où tout s'édifie pour la mémoire collective dont la pointe pénétrante doit illuminer le nom des édifices autant que le nom des rues. 

Sans surprise aucune, le Québec n'échappe pas à cet instinct mercantile américain tout rayonnant d'un État à l'autre. L'option commerciale liquide le passé; l'option commerciale québécoise suit la voie laminée de l'Amérique anglosaxonne. 

Tout au plus, les élus municipaux de Shawinigan se proposent de nommer le carré de verdure près de l'amphithéâtre, du nom de l'illustre cerbère. Histoire de s'en laver les mains ? plante_196263_400
 
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Quelle jeunesse !
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HISTOIRE DU MASQUE PROTECTEUR... qui depuis, fait parti de l'uniforme de hockey à travers les divers circuits de l'Amérique et de l'Europe


(d'après la presse sportive montréalaise)
Au cours d'une partie entre le Canadien de Montréal et les Rangers de New York,
Jacques Plante innove, devenant le premier gardien de but professionnel à porter le masque sur une base régulière.


Depuis les débuts de la Ligue nationale de hockey (LNH), en 1917, quelques gardiens de but ont considéré la possibilité de porter un masque protecteur. À la fin des années 50, aucun n'utilise toutefois cette pièce d'équipement. C'est le soir du 1er novembre 1959 que
Jacques Plante innove dans ce domaine. Gardien régulier du Canadien de Montréal, Plante est atteint d'un dur lancer du revers d'Andy Bathgate des Rangers de New York.
 
En plus de rendre Plante inconscient pendant quelques instants, le tir cause une coupure de trois pouces qui nécessite sept points de suture. Ils s'ajoutent aux 200 que le portier du Canadien aurait accumulés depuis ses débuts. Après plusieurs minutes d'attente -il n'y a pas de gardiens réservistes à cette époque- , Plante fait son retour sur la glace du Madison Square Garden. Cette fois, il porte un masque.

C'est un projet qu'il mijote depuis longtemps, mais qu'il n'avait pu mettre à exécution à cause des réticences de son entraîneur,
Hector «Toe» Blake. Blake, comme plusieurs autres experts, croit en effet que le port du masque nuira à la vision de son gardien, qu'il risque de réduire son efficacité. Après les dégâts causés par le lancer de Bathgate, l'entraîneur du Canadien laisse toutefois le champ libre à Plante qui dissipe ses craintes en jouant avec son brio habituel. Au cours des onze rencontres suivantes, le Tricolore reste invaincu.
 
Pendant cette séquence, la défensive n'accorde que 13 buts, ce qui tend à démontrer que le port du masque n'affecte pas les performances de Plante. En 1962, celui-ci remportera même le trophée Hart, remis au joueur le plus utile, un exploit rare pour un gardien de but. Au fil des ans, de plus en plus de gardiens de but porteront le masque. Le dernier à s'aventurer devant le filet sans cette pièce d'équipement sera Andy Brown, le 31 mars 1973.

Jacques Plante continuera pour sa part d'innover dans le domaine. À son usine de Magog, dans les Cantons de l'Est, il supervisera la fabrication de nouveaux modèles de masques plus légers et plus sécuritaires. Il sera à même d'apprécier la valeur de ses inventions puisque sa carrière se prolongera jusqu'en 1974-75, année où il quittera définitivement les rangs professionnels.


Autre texte de la presse sportive : 


Gardien de but du Canadien de Montréal de 1952 à 1963, il enlève à plusieurs reprises les honneurs individuels associés à sa position (équipes d'étoiles, trophée Georges-Vézina).
 
En 1962, il reçoit même le titre du joueur le plus utile à son équipe, un fait plutôt inusité pour un gardien de but. Entre 1962 et 1973, il poursuit la compétition sportive en évoluant pour cinq autres équipes de la Ligue nationale de hockey (LNH), avant de faire le saut avec l'Association mondiale de hockey (AMH), d'abord comme entraîneur, avec Québec, puis comme joueur, avec Edmonton.

Ce gardien innovateur révolutionne sa position en multipliant les sorties hors de son filet et en adoptant le masque, qu'il porte pour la première fois en novembre 1959. À la fin des années 60 et au début des années 70, il possède même une manufacture où l'on fabrique des masques conformément à ses exigences. Cet étudiant minutieux du jeu de hockey écrira quelques ouvrages sur le sujet avant de s'éteindre, en 1986. Son nom figure avantageusement sur la liste des plus grands gardiens de but de l'histoire de la LNH.


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Gardien de but (mais aussi entraîneur et directeur-général), ses innovations sont encore d'usage dans le hockey moderne. Outre ses performances sur glace, il est aussi reconnu comme étant l'inventeur du masque de gardien de but, qu'il porte pour la première fois pendant un match au cours de la saison 1959-60, en dépit des réticences de son entraineur Toe Blake.


Il a permis à Montréal de gagner six fois la Coupe Stanley avec les Canadiens (1953, 56 et 60). Il a gagné sept fois le trophée Vézina (meilleur gardien de la ligue) et a été reconnu joueur le plus utile à son équipe en 1962 (Trophée Hart). Premier gardien de but de l'histoire du hockey à porter régulièrement un masque, il a réussi 82 blanchissages et conservé une moyenne de buts encaissés de 2,38. Il a été intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1978.


Jacques Plante représente une sorte de père spirituel pour tous les gardiens de buts qui lui ont succédé, dont pour une autre légende du hockey, le cerbère russe Vladislav Trétiak qui mena plus loin le style de Plante en y accommodant le style dit « papillon » (l'arrêt d'une rondelle rasant le sol à l'aide d'une jambière).

Technicien par excellence et grand innovateur, il a révolutionné le hockey de diverses façons dans l’art de garder les buts.

Celui qui portait le chandail numéro un du Canadien de Montréal était doté de réflexes ultra rapides et possédait une excellente mitaine. On se souviendra de Plante comme un gardien qui aimait demeurer debout tout en excellant sur la couverture des angles. Solide et excellent patineur, ce qui n’était pas monnaie courante dans les années 50 et 60 pour un gardien de but, cette légende se démarquait de ses compatriotes lors de ses sorties de filets.

Avec sa technique et son coup de patin, il a apporté une nouvelle façon de travailler autour du filet, soit pour arrêter la trajectoire de la rondelle derrière son filet ou encore l’intercepter à quelques mètres de ce celui-ci afin de relancer le jeu.

Plante était surnommé Jack « the snake » par les anglophones. Le mot « serpent » symbolisait ses rapides interventions lors de ses sorties filets.


L'INVENTION DU MASQUE PROTECTEUR

(d'après Wikipédia)

Le nom de Jacques Plante est associé à l’invention du masque. Pour en arriver là, il a dû livrer toute une bataille contre les tabous «d’anti-bravoure». À New York au Madison Square Garden, le 1er novembre 1959, un tir foudroyant du joueur de centre Andy Bathgate fracture le nez de Jacques Plante.

Heureusement aux portes de la mi-temps, il peut rentrer au vestiaire et de multiples points de sutures sont nécessaires afin de refermer sa plaie ouverte (notons qu'à cette époque, les gardiens de but ne portaient pas encore de masque protecteur durant les match : c'était alors considéré comme "peureux" ou "anti-brave". Seul Plante l'utilisait durant ses séances d'entraînement).


À sa sortie de la clinique, il interpella son entraîneur, Toe Blake, et lui signifia qu’il reviendrait dans le match à la seule condition d’utiliser son masque - à l’époque, chaque équipe ne possédait qu’un seul gardien de but régulier. Ainsi, Toe, qui ne voulait rien entendre depuis près de quatre saisons, n’eut d’autre choix que d’acquiescer à sa demande.

Le Canadien est revenu de l’arrière pour remporter la joute ainsi que les onze rencontres suivantes, pour finalement remporter la coupe Stanley au terme de la saison. Plus jamais n'a-t-on demandé à Plante d’enlever son masque, l’adversaire s'en faisant même intimider.


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