Date 17/04/2010 17:20:00 | Sujet : CHRONIQUES

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Les splendeurs
 
de NICE

Sous le regard de ISIDORE GRAO











ISIDORE GRAO... du matin au soir
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Correspondant français à Nice
JOURNAL QUÉBEC PRESSE
NICE —



NDLR: Si le château de Versailles est dédié "À toutes les gloires de la France", la ville de Nice est, sous la lumière méditerranéenne, un chef-d'oeuvre d'architecture. Notre correspondant et citoyen de Nice, Isidore GRAO, nous en résume l'historique au gré des photos de son album.

L’ARCHITECTURE à NIZZA – LA- BELLA

(traduction : Nice la belle)
 

nice_10_400NICE, ville de 400 000 habitants, située au sud-est de la France, à 50 Km de la frontière Italienne possède un riche passé historique.

Elle a fréquemment changé de souveraineté : -provençale, savoyarde, piémontaise, et française. Son expansion économique s’est brusquement accélérée au XX éme siècle avec le développement du tourisme en quête de journées ensoleillées.

Sa position géographique lui fait bénéficier de la proximité de la mer méditerranée ;  de la neige (massif du Mercantour), des forêts et collines (les Préalpes).


nice_13_400De par son passé, Nice a vu son patrimoine architectural évoluer au cours des périodes successives : Savoyarde avec ses palais et hôtels particuliers, ses églises de style baroque, puis à la Belle Epoque, la ville s’est enrichie de nombreuses villas et hôtels.


L’arrivée du chemin de fer en 1864 (4 ans après son annexion à la France), la mise en place de services administratifs français, ont permis l’essor de ce tourisme.


Entre 1860 et 1930, les architectes actifs à Nice sont soit des locaux, soit originaires de l’étranger, donc un mélange enrichissant de diverses influences. Aucune autre ville européenne n’a accueillit autant d’architectes d’origines lointaines.

nice_7_400En se promenant dans les divers quartiers on peut découvrir au tournant d’une rue : le passé avec des palais de la belle-époque, des immeubles de types haussmannien, des immeubles de types Turinois, le moderne  avec des immeubles à larges baies  vitrées ( hôpital Lenval)  , des résidences de grands standing et de grands luxe  avec des terrasses profondes et villa-sur-toit.


Parmi les étrangers qui ont marqué  cette architecture de leur empreinte, il faut citer Dettloff et ses œuvres : la villa Raphael-Suvang au style mauresque, les palaces du Parc Impérial.

Tersling, lui, apporta son originalité de l’école nordique par sa rigueur et son sens particulier des proportions, de beaux profils. Cet artiste a construit un chef d’œuvre néo-classique avec la villa Masséna.


nice_8_400Mais les architectes locaux ont aussi laissé leur empreinte. De 1860 à 1900, ce fut la période de Biasini. Ce niçois s’est largement inspiré de la Renaissance italienne tardive  avec les palais Beau-marbre et Beau-site, et en plein centre de ville son élégant Crédit Lyonnais. Cet architecte est à l’origine de l’avènement du quartier huppé de Cimiez avec ses riches constructions


La génération suivante (1900-1914) est également dominée par un Niçois d’origine modeste, Charles Dalmas. Très doué , on lui doit les très belles constructions et palaces au nom célébré par la prospérité :

LE  ROYAL (1906), LE  RHUL , L’ HERMITAGE (1906), LE  WINTER  PALACE (1901), LE  GRAND  PALAIS (1911), ou encore LE  PALAIS  MEDITERRANEE en 1928.


nice_2_400Dalmas est l’inventeur d’un style typiquement niçois, mêlant la tradition méridionale des toits plats, des frises et stucs, des persiennes italiennes, avec des influences plus récentes et plus coquettes du néo-classicisme parisien et international.


Mais l’ère moderne, celle du béton est arrivée en 1950 ! Il faut que l’esthétique soit fonctionnelle : plus de stucs mais des angles bien perpendiculaires à 90 degrés !


Ainsi va la Vie. Autres temps, autres meurs !

À SUIVRE





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